Based on a typical case study, this article proposes to explore the question of grief experienced during a process of evangelical deconversion. In an interdisciplinary and clinical approach, it seeks to conceive a typologization of the grief of religion from the philosophy of Aristotle’s Rhetoric of the Passions, the sociology of deconversion, the sociology of grieving, and the anthropology of spiritual guidance. It explores the construction of spontaneous and institutional grieving rituals adapted to the process of deconversion.

Restituer la pensée d'Aristote c'est retrouver les problèmes qu'il s'était lui-même posés, sans avoir le souci de ce que la postérité pourrait y trouver par la suite pour éclairer ses propres problèmes. Le Corpus de l'œuvre d'Aristote est constitué de notes de cours inédits, qui furent probablement corrigées et augmentées tout au long d'une carrière d'un enseignant chercheur. Elles n'étaient pas destinées à la publication. Quand on les étudie aujourd'hui, il faut donc s'armer de la conviction qu'Aristote, même s'il a (...) dépassé son temps, puisque son œuvre a été exhumée presque trois siècles après sa mort, appartient néanmoins à son époque, à la fois par sa formation et par les auditeurs ou lecteurs qu'il pouvait y trouver. Son œuvre, élaborée dans un climat platonicien qu'elle critique, propose une réforme de la pensée, qui est intéressante en elle-même, même si elle s'est trouvée reprise ou, au contraire, rejetée au cours des âges qui l'ont suivie. Pour l'apprécier vraiment, il faut se garder de tout anachronisme, c'est-à-dire de la projection des problèmes d'un temps sur un temps antérieur, où ces problèmes n'étaient pas apparus. Si un auteur est grand, c'est sans doute parce que la postérité peut s'y instruire, mais on se ferait une fausse idée de cette grandeur si on la réduisait à l'usage qu'on a pu déjà en faire ou qu'on peut en faire aujourd'hui. La vraie grandeur réside dans les pas que cet auteur a accomplis en son temps, et qui ne dispensent pas d'en fournir d'autres, même si l'exemple ancien est digne d'être retenu. (shrink)

Bien qu’il ait été dans sa jeunesse un admirateur de la philosophie de Spencer, Bergson fit dans sa thèse, Essai sur les données immédiates de la conscience, une critique sévère de la conception spencérienne de l’espace et du temps. Cependant ses études de psychologie amenèrent Bergson à ne plus réserver l’espace à la matière et le temps à la conscience, et la question de l’Evolution, que s’était posée Spencer se posa de nouveau à Bergson. Ce dernier la résolut en posant (...) l’existence d’un « élan vital » qui a toutes les propriétés de la « durée créatrice ». C’est un nouvel évolutionnisme auquel correspond un nouveau positivisme, car le mécanisme se trouve réservé à l’explication de la matière inerte.Though Bergson was, as a young philosopher, full of admiration for the philosophy of Spencer, he severely criticized the spencerian conceptions about space and time in his thesis Les Données immédiates de la conscience. However Bergson was led by his psychological studies no more to restrict space to matter and time to consciousness so that the question of Evolution, formerly handled by Spencer, was set again by Bergson. The « vital impulse » of Bergson, which is the motor of Evolution, has all the properties of « creative duration ». The result is a new evolutionism, which is also a new positivism, because mecanism only holds for inert matter. (shrink)

Hervé Barreau | : Dans la Leçon inaugurale au Collège de France et dans un article de 1942 que Lavelle écrivit sur la pensée religieuse d’Henri Bergson, nous trouvons des témoignages frappants sur l’héritage spirituel que Lavelle reçut de Bergson : d’abord, un encouragement à rompre avec le positivisme et le kantisme ; ensuite, une doctrine du réalisme spirituel que Lavelle interpréta comme une théorie de la participation ; et enfin, une valorisation du passé où Lavelle vit « l’avenir (...) de l’avenir » et le lieu jamais immuable de la constitution de la personne. | : In his Inaugural Lecture at the Collège de France and in an article on Henri Bergson’s religious thought (1942), published shortly after Bergson’s death, one finds striking testimonies of the spiritual inheritance Lavelle received from Bergson : first an encouragement to break with positivism and Kantianism ; second, a doctrine of spiritual realism which Lavelle interpreted as a theory of participation ; and finally, an enhancement of the past wherein Lavelle saw “the future of the future” and the never immutable place for the constitution of the person. (shrink)

On a souvent résumé la présence importante des avocats dans la vie politique française sous la III e République à travers l’expression de « République des avocats. » De manière plus complexe, il s’agit de montrer comment les avocats sont au cœur, dans les premières décennies de la République, de la construction d’un champ politique marquée par la codification des règles électorales et une certaine démocratisation du personnel politique. Dans les décennies qui suivent, on note une diversification des formes d’investissement (...) du barreau en politique, moins marqué par l’investissement dans le champ politique proprement dit que par l’engagement à travers la défense judiciaire de causes. (shrink)

Parce qu’elle s’est élaborée à partir d’un héritage antique, l’avocature dispose d’une culture commune dès la fin du Moyen Âge. Dans la France des XVII e et XVIII e siècles, ces caractères partagés se renforcent par la professionnalisation, l’harmonisation institutionnelle des ordres et le renforcement d’un droit commun du barreau, qui n’est pas le fruit du seul travail des avocats et de leurs structures professionnelles ; l’émergence d’un « barreau français » a également été favorisée par l’État et (...) les tribunaux. Avec l’Empire et la Restauration, la construction nationale du barreau connaît un deuxième temps fort ; dans un premier temps, c’est l’État qui s’impose comme son acteur essentiel. (shrink)

Le débat engagé dans le Phèdre à la suite des trois discours, constitue une enquête dialectique qui ne se limite pas, comme dans le Gorgias, aux seuls genres étudiés par les rhéteurs et sophistes, à savoir l'éloquence du barreau et de la tribune politique. Il examine toute la rhétorique en tant qu'art de conduire ou de provoquer l'âme. Tout discours, à quelque genre qu'il appartienne, est sujet à contradiction : en rhétorique comme en dialectique celui-là est le meilleur qui (...) voit la vérité, parce que, connaissant le pour et le contre, le vrai et le semblant de vérité, il saura défendre l'une et l'autre thèse. C'est là une doctrine reçue dans l'Académie. Pour la mettre en évidence Platon a recours à l'exemple des trois discours. Celui de Lysias, faute d'avoir établi une définition qui en soit le principe ou commencement, manque de suite et „nage à rebours". Les deux discours de Socrate posent un principe. Dans le premier une définition conventionnelle de l'amour le conduit à blâmer celui-ci, à juste titre. Vrai en lui-même, ce discours devient faux du moment qu'on lève la convention : or, dans le cas présent, il faut la lever, parce qu'elle méconnaît le divin. Sur l'intervention du „ signe" avertisseur, Socrate le corrige et le complète par le second discours, dont le principe n'est plus conventionnel et hypothétique, mais absolu : l'âme, principe moteur de tout. Nous avons ici l'antilogie parfaite qui repose sur l'unité de formes opposées, „l'un qui s'épand en multiplicité". Platon a choisi comme sujet l'amour parce que c'est lui qui, en tant qu'intermédiaire, unissant l'humain et le divin, réalise éminemment cette unité-multiplicité. L'exposé de la méthode diérétique contient bien des éléments que nous retrouverons dans les dialogues métaphysiques, mais nous aurions tort de la confondre avec celle du Sophiste, qui opère sur des notions „humaines" et a comme but de définir la forme indivisible en la cernant par une chaîne de divisions dichotomiques. Ici, grâce au mythe, il opère la jonction avec le trancendant, et il prouve que, par son caractère antilogique, le discours complet correspond à la structure de l'être un et multiple en affirmant l'unité et la contrariété des formes non-homonymes qui la constituent. Ce ne sont donc pas des exercices de dialectique formelle opérant sur de purs concepts. L'unité en question est réalisée dans l'ordre transcendant des Idées et c'est la réminiscence qui nous permet de la saisir et de reconnaître ainsi les rapports logiques et ontologiques à la fois entre les choses perçues. Cette méthode, nous devons la suivre „ pour être à même de parler et de penser". En fondant la rhétorique sur la dialectique, Platon entend reléguer au second plan les facteurs émotionnels que, sous l'influence du théâtre, la rhétorique attique d'inspiration Gorgienne avait mis en évidence comme constituant l'essence de la rhétorique. Après avoir, ici, revendiqué pour la dialectique la place qui lui revient, Socrate nous dira dans la suite ce que valent ces moyens et quel parti on peut en tirer. Il importe de bien distinguer ces deux thèses, comme Platon a eu soin de le faire. La première nous renvoie à la dialectique, la seconde à la philosophie de la nature. (shrink)

En l’espace de quasiment deux siècles, la profession d’avocat a connu des bouleversements considérables. Le bâtonnier et le conseil de l’Ordre existent toujours, mais la déontologie et la discipline ont été largement modifiées. Après un âge d’or de l’avocat plaidant jusqu’à la Première Guerre mondiale, le barreau a dû ensuite se remettre en question. Il a d’abord lentement évolué avant d’être réformé en deux temps entre 1971 et 1991. Depuis, il ne cesse de s’interroger sur ce qui fait son (...) identité et il se demande aujourd’hui quel avenir l’attend. Mais il doit être le premier acteur de son destin futur. (shrink)

Au coeur du parcours philosophique d'André Jacob, qui enseigna la philosophie du langage et l'éthique à l'université de Paris X de 1966 à 1990 et a dirigé l'Encyclopédie philosophique universelle aux P.U.F. entre 1980 et 1998, ce volume s'ouvre avec le texte inaugural (prononcé au Congrès mondial de Philosophie à Brighton en 1988) "De la théorisation de la condition humaine" qui l'a toujours retenu : "Une Anthropo-logique : comprendre ou expliquer l'homme?" ; suivi de six autres conférences, appelant à être (...) relayées par une éthique renouvelée correspondant à la seconde partie de l'ouvrage. Une axio-genèse y apporte sa signifiante au "devenir Sujet" du corps, dans un versant d'altérité. On croisera le parcours singulier "de la langue au mal" dans le débat avec Robert Lafont, initiateur d'une praxématique linguistique à Montpellier, comme dans la Postface d'Hervé Barreau. A côté de conférences à l'UNESCO (1991), à Houston (1993) ou à Tokyo (1997), dont "Temps et liberté" (2000) pourrait annoncer l'éthicité ; tandis que "Langue et pouvoir" (2009) éclairera plus directement la figuration anthropo-logique, impensable dans les philosophies de la conscience traditionnelles. La diversité des approches pourrait compléter les témoignages venus d'horizons différents, lors d'un Colloque récent à l'E.N.S. de la rue d'Ulm sur Les conditions de l'humain, autour de la pensée de l'auteur, à paraître. (shrink)

En dépit de témoignages explicites d'auteurs anciens, auxquels des historiens modernes ont fait confiance, la date tardive du Phèdre ne fait plus de doute. Ce résultat est dû aux études stylistiques bien plus qu'aux travaux d'exégèse. Quand il s'agit de définir le sens et le but du dialogue ou de démêler les liens qui le rattachent aux autres dialogues ou à des écrits contemporains, on est loin d'aboutir à un accord. Platon veut-il simplement établir le programme d'une rhétorique philosophique pour (...) faire pièce à l'action envahissante des écoles de rhétorique ? Vise-t-il plus spécialement telle ou telle doctrine rhétorique ? Vu les points de contact avec des écrits d'Isocrate, d'Alcidamas et d'autres, a-t-il peut-être voulu trancher certaines questions brûlantes, intervenir en conciliateur ou en arbitre ? Le fait est que l'examen dialectique se termine à la p. 272b par la récapitulation et la réponse définitive à la question posée p. 258d et reprise p. 259e. Alors que le débat portait sur le logos en tant que discours écrit ou prononcé, Socrate introduit dans la finale la notion du logos de l'âme pour répondre aux objections de Phèdre. Alors qu'il a prouvé (261e-262b) la nécessité de la connaissance de la vérité, peu importe de quel genre de discours il s'agit, il revient en arrière pour discuter à nouveau la théorie de la vraisemblance de Tisias appliquée au seul genre judiciaire. Pourquoi, après chacune des objections (273d-274a, 278bc) répéter la conclusion finale et reprendre coup sur coup le problème de l'œuvre écrite, qu'il avait expédié en passant, p. 257d-258d ? Au terme de cette dernière diversion, Socrate oppose à la philosophie les techniques spéciales qui lui sont subordonnées : législation, poésie, éloquence. Est-ce peut-être dans ce message destiné à Lysias et doublé d'un message analogue à Isocrate que Platon a voulu nous donner la clef de l'œuvre ? Le Phèdre été conçu comme un drame parfait axé sur la mission et la condamnation de Socrate et cette structure lui donne son sens et son unité. Le cœur, c'est la péripétie et cette „reconnaissance” dans laquelle le daimonion ouvre les yeux de Socrate. Ecoutant son daimonion, il embrasse ses dieux à lui, son Eros, et dès lors sera traité d'impie par le jury. Les politiques, les poètes et les orateurs impuissants à appuyer leurs paroles (par la philosophie) (273c) deviendront ses accusateurs, et c'est Socrate qui, ignorant leur éloquence, sera impuissant à se défendre. On lui reprochera de corrompre la jeunesse. C'est que son discours ici se termine par cette prière significative : „Accorde-moi... d'être, plus encore qu'à présent, en crédit auprès des beaux garçons” (257a trad. Robin). Bref, la scène du Phèdre est le prélude, ou, si l'on veut, la contre-partie du drame de 399. Quel est le rôle de Lysias ? Exactement le même que dans la République et le Clitophon. Contrairement à son frère Polémarque (257b) il ne pense que politique et barreau, une politique qui en définitive adopte les principes de violence de Thrasymaque (Rép. I et Phèdre 266c). Dans une soi-disant Défense de Socrate, il a répondu à Polycrate en ramenant toute l'affaire sur le plan purement politique et en reniant le verdict de 399, imputable à l'absence d'une défense efficace. Soucieux du relèvement de la démocratie, il désire reléguer à l'arrière-plan l'affaire de 399, faire oublier les griefs religieux et peut-être tendre la main aux Socratiques, pour, ainsi, passer à l'ordre du jour. Or, se prêter à cette manoeuvre, pour Platon, c'est renier son maître. Que reproche-t-il à Lysias ? De tourner le dos à la Philosophie en médisant d'Eros. Et nous apprenons en finale, pour mettre fin à toute équivoque, qu'Isocrate n'échappe pas à ce même reproche. Mais tout cela se situe à l'arrière-plan. Dans la trame du Phèdre, celui qui est directement accusé d'impiété, celui qui s'accuse lui-même, c'est Socrate. S'il n'y avait vu clair, s'il avait quitté ce lieu sacré après un succès oratoire sur un thème imposé par Lysias, il aurait renié ses daimonia ; il aurait trouvé grâce auprès des hommes, mais serait justiciable des dieux (242d). Dans ce cas le drame, le vrai drame du Phèdre, n'aurait pas eu lieu et Socrate aurait échappé à son arrêt de mort. (shrink)

I first became interested in De dialectica in 1966, while I was doing re search on Augustine's knowledge of logic. At the time I made a transla tion of the Maurist text and included it as an appendix to my doctoral dissertation (Yale, 1967). In 1971 I thoroughly revised the translation on the basis of the critical text of Wilhelm Crecelius (1857) and I have re cently revised it again to conform to Professor Jan Pinborg's new edition. The only previously (...) published translation of the whole of De dialectica. is N. H. Barreau's French translation in the Oeuvres completes de Saint Augustin (1873). Thomas Stanley translated parts of Chapters Six and Nine into English as part of the account of Stoic logic in his History of Philosophy (Pt. VIII, 1656). I offer De dialectica in English in the hope that it will be of some interest to historians of logic and of the liberal arts tradition and to students of the thought of Augustine. In translating I have for the most part been as literal as is consistent with English usage. Although inclusion of the Latin text might have justified a freer translation, for example, the use of modern technical terms, it seemed better to stay close to the Latin. One of the. values in studying a work such as De dialectica is to see familiar topics discussed in a terminology not so familiar. In the translation I follow these conventions. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Hume Studies Volume XX, Number 2, November 1994, pp. 261-287 Collingwood's Understanding of Hume S. K. WERTZ What was David Hume's reception in the British idealistic tradition? In this paper, I shall contribute a short chapter on this question by examining Hume's place in R. G. Collingwood's thought.1 Such an examination has been lacking in the literature, so what follows is a comprehensive study of Collingwood's use of Hume (...) throughout all of R.G.'s writings. I shall mainly focus on two main, unrelated discussions of Hume: first is the theory of the imagination which primarily occurs in The Principles of Art, and second is the set of relations between human nature and human history which is principally found in The Idea of History. These sections will be followed by a section on minor discussions and omissions and a conclusion. It is a common misconception that Collingwood (1889-1943) has little to offer Hume scholarship, and I wish to amend that here. Actually, Collingwood has good insights into the nature of the imagination and its role in human understanding, besides instructive thoughts on Hume on human nature and history, even though his discussion of the latter is flawed. This essay serves both historical and philosophical purposes. It is to sample Hume's place in early twentieth century British idealism at a time when he began to emerge as an important philosophical figure worthy of careful study. (By "idealism," I mean the philosophical movement which takes ideas to be an irreducible part of the world and whose program is opposed to both materialism and realism.) So Collingwood's portrait is historically interesting. But over and above this, it carries significant philosophical amendments, S. K. Wertz is at the Department of Philosophy, Texas Christian University, Box 30781, Fort Worth, TX 76129 USA. e-mail: rfollph@tcuamus.bitnet 262 S. K. Wertz criticisms, and suggestions about Hume's thought and the eighteenth century intellectual climate. Collingwood has mostly been studied as a philosopher of history or as an aesthetician, but not in toto from the perspective of one of the historical figures to whom he is deeply indebted. Such a view affords a portrait of Hume that is instructive and rewarding. The comparison of Hume and Collingwood lead us to finer appreciation of both philosophers. Let us first look at Collingwood's positive contribution. Imagination Collingwood begins his analysis by declaring his intentions: I shall...try to show that there are such things, to be with what Hume (whose account of them I shall take as my starting-point) called 'ideas' as distinct from 'impressions'. I shall try to show that there is a special activity of mind correlative to them, and that this is what we generally call imagination, as distinct from sensation on the one hand and intellect on the other. (PA 170-71, emphasis added) Why would Collingwood start with Hume's distinction between impressions and ideas? Undoubtedly, this means that Collingwood is willing to accept the validity of the distinction and to build on it. Isn't this a strange place for an idealist to begin? Not really. When we look at British philosophy at the turn of this century, we find idealists preoccupied with the distinction,2 so it is not extraordinary to find Collingwood utilizing it to some extent. Like most Oxford students of the time, Collingwood read Locke, Berkeley, and Hume in his undergraduate program. Consequently we find them in the problems he addresses. "It was Hume who first perceived the [Lockean] problem [of confusing sensation with imagination]," Collingwood attributes, "and tried to solve it by distinguishing ideas from impressions" (PA 200). In detail: He [Hume] was right when he laid it down that the immediate concern of thought is not with impressions but with ideas; that it is ideas, not impressions, that are associated with one another and thus built up into the fabric of knowledge; and that ideas, though 'derived' from impressions, are not mere relics of them like an after-taste of onions or an after-image of the sun (as Lockeans like Condillac supposed), but something different in kind: different, if not in what he... (shrink)

How does aesthetic education begin and expand over time? David Hume’s idea of the narrow circle provides us with an answer when considering this question. He uses the narrow circle to explain how moral practices evolve, and by analogy, we can also use this conception to explain how aesthetic practices evolve. So I will first of all begin with a discussion of his essay “The Standard of Taste.”1 In this essay, Hume gives an excellent profile of the critic who has (...) the traits to generate the standard of taste: delicacy of taste or a delicate imagination; practice in a particular art; ability to make comparisons, free from prejudice; and good sense in exercising the former traits. He says that few are qualified... (shrink)

In this article I seek to explain Hegel’s significance to contemporary meta-ethics, in particular to Kantian constructivism. I argue that in the master–slave dialectic in the Phenomenology of Spirit , Hegel shows that self-consciousness and intersubjectivity arise at the same time. This point, I argue, shows that there is no problem with taking other people’s reasons to motivate us since reflection on our aims is necessarily also reflection on the needs of those around us. I further explore Hegel’s contribution to (...) the debate about internal and external reasons. I end by arguing that we should understand reasons as historically constructed in the sense that who counts as an intrinsic bearer of value changes over time. I thus argue that the struggle for recognition is in fact the beginning of the long march toward the idea of recognition and the Kantian kingdom of ends. This march, however, is driven by the need to overcome injustice as it is instantiated at the beginning of history by the master’s absolute domination of the slave. (shrink)

In paragraph 135 of the Philosophy of Right Hegel formulates his well-known objection to the" empty formalism" of Kant's theory of morality:"[I] f the definition of duty is taken to be the absence of contradiction," he tells us,"... then no transition is possible to the specification ..

According to the Bible, ancient Israel's neighbors worshipped a wide variety of gods. In recent years, scholars have sought a better understanding of this early polytheistic milieu and its relation to Yahweh, the God of Israel. Drawing on ancient Ugaritic texts and looking closely at Ugaritic deities, Mark Smith examines the meaning of "divinity" in the ancient near East and considers how this concept applies to Yahweh.

On ethics with special reference to Sufism.