Food is intimately associated with the body, and what a person chooses to consume can easily be used to craft one's identity. Food brings people together, in much the same way as culinary preferences can divide. As veganism is gaining traction around the world, this article examines its origins in religious practices, philosophy, literature, and economic trade within the Middle Ages, elucidating how contemporary decisions to abstain from animal consumption mirror medieval ones and further how similar obstacles to this lifestyle (...) exist today. (shrink)

The present study aims to underline the current discussions on the religiosity-health outcome relation, highlighting the tensions that may arise in the course of the medical practice on the following questions: a) Is religiosity itself an (independent) factor capable to affect the outcome of patients with heart failure, or is the association between religiosity and health benefits mediated by other social and psychological factors?; b) To what extent do religious beliefs conduct to illness avoidance or acceptance and to adequate treatment (...) commitment, in other words those beliefs support or contradict the medical approach?; c) What measures on social policies and medical counselling level would be more effective and appropriate for the Romanian system?; d) In which of the following policy areas could the bioethical dimension be more flexible and efficiently integrated: the doctor-patient relationship, the steps of the medical act, the curative decision making and/or the long-term support of the patient? A large understanding and evaluation of the ethical and legal frame regarding the patient’s information, treatment and healthcare is required for the medical practitioners as long as the shared decision making between patient and clinician is one based on modern medical principles followed by clinicians. (shrink)

Un renversement topique et plusieurs retournements et contrepoints mythologiques définissent la structure du Phèdre. Régenté par Socrate, ce rythme syncopé de secousse et d’apaisement, propre à une initiation, traverse tout le dialogue. En cartographiant les redressements mythologiques et rhétoriques, les rétractations signifiées par le mouvement palinodique, les retournements de fond (vie/mort, virginité/fécondité) et les traversées de limites indiquées par des détails topographiques et des rituels, on arrive à saisir le tableau dynamique de l’âme que Platon ne définit pas mais met (...) en œuvre en y intégrant son lecteur. (shrink)

L’article tente de saisir le rapport entre exégèse, rhétorique et philosophie dans les textes de Philon à partir d’un angle particulier : l’usage philonien croisé des images bibliques et du rôle spécifique assigné à l’image dans la pensée hellénique. S’il y a chez l’Alexandrin une réflexion sur les vertus du langage déployée entre l’exégèse des textes bibliques et le recours constant aux modèles théoriques de la philosophie, cette réflexion vise explicitement à établir une science, la théologie rationnelle, légitimée par sa (...) fondation sur la lettre biblique et validée en même temps par une démarche et un lexique spécifiquement philosophiques. Or la pratique des images s’inscrit dans cette tentative philonienne de fonder la réflexion théologique sur les rapports de la langue avec les facultés sensibles et intellectives, depuis les figures et les concepts avec lesquels travaille le langage philosophique jusqu’à l’établissement d’un savoir à partir du paradigme des vertus épiphaniques dont la lettre biblique est pourvue. (shrink)

When someone hosts a party, when governments choose an aid program, or when assistive robots decide what meal to serve to a family, decision‐makers must determine how to help even when their recipients have very different preferences. Which combination of people’s desires should a decision‐maker serve? To provide a potential answer, we turned to psychology: What do people think is best when multiple people have different utilities over options? We developed a quantitative model of what people consider desirable behavior, characterizing (...) participants’ preferences by inferring which combination of “metrics” (maximax, maxsum, maximin, or inequality aversion [IA]) best explained participants’ decisions in a drink‐choosing task. We found that participants’ behavior was best described by the maximin metric, describing the desire to maximize the happiness of the worst‐off person, though participant behavior was also consistent with maximizing group utility (the maxsum metric) and the IA metric to a lesser extent. Participant behavior was consistent across variation in the agents involved and tended to become more maxsum‐oriented when participants were told they were players in the task (Experiment 1). In later experiments, participants maintained maximin behavior across multi‐step tasks rather than shortsightedly focusing on the individual steps therein (Experiment 2, Experiment 3). By repeatedly asking participants what choices they would hope for in an optimal, just decision‐maker, and carefully disambiguating which quantitative metrics describe these nuanced choices, we help constrain the space of what behavior we desire in leaders, artificial intelligence systems helping decision‐makers, and the assistive robots and decision‐makers of the future. (shrink)

Une dizaine d’années après la publication du travail de référence écrit par Gail Kligman (The politics of duplicity. Controlling reproduction in Ceauşescu’s Romania, 1998), l’ouvrage ci-dessus, paru en 2011, s’inscrit dans la suite du premier volume publié l’année précédente Politica pronatalistă a regimului Ceaușescu. O perpectivă comparativă (La politique pronataliste du régime Ceauşescu. Une approche comparative), coordonné par Corina Doboş, Luciana Jinga et Florin Soare. Tandis que le liv...

Consacrée à l’analyse de quelques passages du Phèdre, du Banquet et de l’Alcibiade, cette étude rappelle la définition platonicienne du rôle pédagogique de l’amour dans la théorie de la connaissance et dans la pratique du langage. Sa thèse est que le modèle anthropologique et le modèle épistémologique ne peuvent pas être séparés dans la philosophie platonicienne. « Parler » constitue à la fois une communication et une ostension, donc la transitivité du langage n’est pas exempte d’une nécessaire vérité de l’acte, (...) même si cette vérité est celle du phénomène, non celle de l’essence, de la forme ou du principe. Les conséquences de cette unité (présentée comme une rencontre entre la rhétorique et la dialectique) sont d’ordre éthique autant que d’ordre métaphysique. D’une part, l’autonomisation du langage pose comme préalable un rapport de vérité à l’égard de l’autre dans toute détermination d’identité du sujet. Ce rapport de vérité s’exprime ici sous la forme initiatique d’une « mise en présence » : l’accès à soi est conditionné par la transcendance du tout-autre. Acquise par la présence amoureuse à l’égard de l’autre, l’identité n’est donc pas close sur elle-même mais se définit comme relation. D’autre part, la maîtrise d’un langage adéquat au phénomène érotique suppose le dépassement de l’interprétation (« péché contre la mythologie ») et une sortie de l’opposition des contraires (corps‑âme) par la limite assumée (ici la « faiblesse des mots »), sans appeler nécessairement à l’harmonie universelle qui, traditionnellement, cache la domination, voire la suppression du sujet. (shrink)

Résumé L’image sert à la fois de preuve et d’ argument en faveur de l’unité substantielle entre Dieu, dont Victorinus affirme qu’il n’est pas substance, et le Fils qui a substance, forme et subsistance propres. L’image est ainsi une preuve d’existence pour ce qui ne peut pas être connu autrement. Victorinus y fait appel dans l’analyse de l’engendrement et dans la structure des relations trinitaires, en s’appuyant sur la visibilité des existants. La référence princeps pour l’image comme preuve d’existence se (...) trouve dans un passage du Timée. Mais l’image entre dans la démonstration de la consubstantialité aussi comme un argument qui associe l’acte et la substance, l’existant et l’essence, l’être et la species, sur le modèle dialectique de la puissance et de l’acte. Une application similaire se retrouve chez Plotin qui fait de l’image l’enveloppe de visibilité ou de luminosité des choses, comme une sorte de présence hypostatique participante au principe substantiel des choses. Ces deux fonctions de l’image vont ensemble et ne peuvent pas être séparées, bien qu’elles relèvent en réalité de deux genres d’image ( eikôn-imago et eidos-species ) aussi distincts que leurs fonctions sont différentes sur le plan ontologique et métaphysique. (shrink)

« Déconstruire l’idée que l’animal serait sans intelligence, sans conscience, sans langage, etc., n’est qu’une étape vers une entreprise plus essentielle : la reconnaissance de la richesse des mondes animaux, dans leur diversité, sans céder à la tentation de les hiérarchiser. Tel est l’esprit qui m’anime dans cet ouvrage. Parce que les animaux, humains ou non humains, ne sont pas les jouets passifs du monde qui les entoure et qu’ils en sont au contraire les créateurs actifs, parce qu’ils sont porteurs (...) d’une vision du monde, je les considère comme des philosophes. Ils ne se contentent pas de percevoir passivement leur environnement, ils l’élaborent, ils l’anticipent. Ils donnent du sens aux choses. » Y. C. Biologiste et journaliste scientifique, Yves Christen préside la Fondation Ipsen. Il a notamment publié Le Peuple léopard, Les Surdoués du monde animal et L’animal est-il une personne?. (shrink)

Le Sophiste est un des dialogues les plus difficiles de Platon, dans lequel se croisent deux questions principales : - qu'est-ce qu'un sophiste? - qu'est-ce que ce qui est? Platon les articule en dévoilant le pouvoir qu'a la parole de donner réalité à ce qui est. En mettant en scène le défi de la pensée confrontée au pouvoir démiurgique du langage hérité des poèmes archaïques, le Sophiste s'avère aussi être un dialogue entre un courant philosophique, l'éléatisme, et une pratique du (...) discours, la sophistique. Il apparaît alors comme le véritable contrepoint du Timée : y émerge, à partir d'une pensée de la rationalité du langage et de la cosmologie qu'elle fonde ou semble fonder, ce qu'Aristote, Plotin ou Jamblique reconnaîtront et critiqueront comme une science de l'être avant l'heure. Seule une telle lecture transversale du Sophiste permet d'y caractériser la thèse originale : la philosophie première habite une démiurgie."--Page 4 of cover. (shrink)

Si le traité Du sublime n’est pas un manuel de tropes, de quoi parle-t-il lorsqu’il cite différentes manières de produire une réalité de parole à même d’arracher le lecteur à sa réalité propre? La réponse la plus brève serait : de la condition même du langage, mais autrement qu’Aristote à travers la théorie de la catharsis. La perte des repères sensibles produite par une émotion suscitée sciemment s’associe avec le mouvement contraire qui vise à stabiliser l’effet en indiquant la source (...) et le but du pathos. Un changement soudain de registre a lieu à travers cet échange. L’émoi dévoile l’âme, tandis que la parole qui produit cet effet participe en même temps de la stabilité implicite à la nature supérieure de l’âme, dont elle montre le caractère universel et transcendant. Merveilleuse ou sublime est alors la parole qui à la fois réveille et éclaire. Plus qu’une question d’usage (et implicitement de style), il s’agit d’une conception selon laquelle le langage est intimement et inextricablement lié à l’âme, étant la plus secrète et la plus fidèle de ses manifestations. C’est donc une théorie de l’âme qui se dégage d’une analyse des liens entre les deux productions conjointes dont il est question dans le traité dit Du sublime – l’effet d’émoi (de stupeur) et celui de clarté (d’évidence hors de doute) –, les deux agissant sur le lecteur pour lui permettre d’atteindre le merveilleux ou le divin qui se tient en lui dès lors qu’il peut le découvrir, mais auquel il n’a accès qu’en suivant le sentier extérieur dessiné par les paroles d’autrui : un maître du logos que l’on entend ou lit. Ce processus est celui que décrit Platon dans le Phèdre. Le traité Du sublime s’appuie sur ce dernier de manière tantôt explicite et tantôt subtile, en recourant au pouvoir du langage de fabriquer et de montrer des images. Le but de notre étude est d’indiquer certaines traces du Phèdre dans le texte de la moitié du i er s. afin d’orienter la lecture vers la nature plutôt philosophique que stylistique du traité sur le sublime. En retour, ce dernier pourrait constituer un repère dans la compréhension du rôle assigné au Phèdre dans un moment charnière de l’héritage de l’Académie, celui qui inaugure l’époque dite du moyen platonisme. (shrink)

Le Phèdre est considéré comme un dialogue portant sur le beau. Mais du beau il n’est question qu’à travers trois discours qui portent sur l’amour. La tradition des commentaires du Phèdre, telles les scholies d’Hermias, fait état d’une forme d’initiation qui permet de passer de la beauté singulière d’un corps à la beauté des logoi (éloges, discours amoureux), puis à la connaissance de la seule beauté vraie puisque parfaite, la beauté intelligible. C’est la leçon de Diotime, du Banquet, qui serait (...) ainsi appliquée par Socrate à Phèdre dans le dialogue éponyme afin de transformer la fascination pour la rhétorique en amour de la sagesse et passer de l’imitation des belles paroles à la perfection de l’identité avec le beau dans l’Un. Cependant, la beauté évoquée par Socrate est visible et ne correspond pas à cette perfection de l’identité dans l’intelligible à laquelle aspire l’amant de la sagesse, puisque l’âme l’atteint non par un nécessaire exercice sur elle-même mais par un acte de reconnaissance qui la transcende. À l’inverse de ce qui se produit dans le Banquet, dans le Phèdre ce n’ est pas le beau qui conduit à l’amour, mais l’amour qui prépare l’âme à reconnaître le beau. Parler du beau revient alors à confier à l’âme, et à elle seule dans ce cas, l’accès aux vertus épiphaniques du logos. Ces dialogues sont revisités par Plotin dans deux textes consacrés à la question du beau (Ennéades I, 6, «Sur le Beau» [T.1] et V, 8, «Sur la beauté intelligible» [T.31]). Le modèle du discours amoureux demeure toujours le moyen privilégié pour définir le beau en même temps que pour s’exercer au perfectionnement de soi. Pourquoi la réflexivité de l’éros est-elle appelée à jouer un rôle essentiel à l’égard du beau, cette catégorie appelée plus tard transcendantale? (shrink)

Le Phèdre est considéré comme un dialogue portant sur le beau. Mais du beau il n’est question qu’à travers trois discours qui portent sur l’amour. La tradition des commentaires du Phèdre, telles les scholies d’Hermias, fait état d’une forme d’initiation qui permet de passer de la beauté singulière d’un corps à la beauté des logoi (éloges, discours amoureux), puis à la connaissance de la seule beauté vraie puisque parfaite, la beauté intelligible. C’est la leçon de Diotime, du Banquet, qui serait (...) ainsi appliquée par Socrate à Phèdre dans le dialogue éponyme afin de transformer la fascination pour la rhétorique en amour de la sagesse et passer de l’imitation des belles paroles à la perfection de l’identité avec le beau dans l’Un. Cependant, la beauté évoquée par Socrate est visible et ne correspond pas à cette perfection de l’identité dans l’intelligible à laquelle aspire l’amant de la sagesse, puisque l’âme l’atteint non par un nécessaire exercice sur elle-même mais par un acte de reconnaissance qui la transcende. À l’inverse de ce qui se produit dans le Banquet, dans le Phèdre ce n’ est pas le beau qui conduit à l’amour, mais l’amour qui prépare l’âme à reconnaître le beau. Parler du beau revient alors à confier à l’âme, et à elle seule dans ce cas, l’accès aux vertus épiphaniques du logos. Ces dialogues sont revisités par Plotin dans deux textes consacrés à la question du beau (Ennéades I, 6, «Sur le Beau» [T.1] et V, 8, «Sur la beauté intelligible» [T.31]). Le modèle du discours amoureux demeure toujours le moyen privilégié pour définir le beau en même temps que pour s’exercer au perfectionnement de soi. Pourquoi la réflexivité de l’éros est-elle appelée à jouer un rôle essentiel à l’égard du beau, cette catégorie appelée plus tard transcendantale? (shrink)

Intitulé Lectures de Jean-Luc Marion et composé d'une vingtaine d'articles, le volume assume l'équivocité d'une mise en abîme : lire Marion dans sa propre lecture de la philosophie. Montrer à l'oeuvre le dialogue du philosophe avec l'histoire de la philosophie constitue en effet le pari de ce livre, pari qui fait fond sur l'idée que tel est le chemin même de la philosophie et que ceci est en outre l'accès le plus respectueux que nous pouvons avoir à une oeuvre s'accomplissant (...) sous nos yeux. De Grégoire de Nysse et Denys l'Aréopagite à Derrida, en passant par Descartes, Kant, Nietzsche, Husserl et Heidegger, la pensée de Marion embrasse, approfondit, reprend et réfute les thèmes fondateurs de la métaphysique et de la phénoménologie. L'oeuvre entière de Marion est traversée par sa lecture personnelle et novatrice de la philosophie. Elle se construit en dialogue avec les textes classiques et rend en même temps compte des grands débats théoriques de l'époque qu'elle traverse. Le dialogue est d'ailleurs privilégié aussi dans ce volume, Jean-Luc Marion répondant aux auteurs des études qui lui sont consacrées."--Page 4 of cover. (shrink)

Hans-Georg GADAMER, Hermeneutische Entwürfe. Vorträge und Aufsätze ; Pascal MICHON, Poétique d’une anti-anthropologie: l’herméneutique deGadamer ; Robert J. DOSTAL, The Cambridge Companion to Gadamer ; Denis SERON, Le problème de la métaphysique. Recherches sur l’interprétation heideggerienne de Platon et d’Aristote ; Henry MALDINEY, Ouvrir le rien. L’art nu ; Dominique JANICAUD, Heidegger en France, I. Récit; II. Entretiens ; Maurice MERLEAU-PONTY, Fenomenologia percepţiei ; Trish GLAZEBROOK, Heidegger’s Philosophy of Science ; Richard WOLIN, Heidegger’s Children. Hannah Arendt, Karl Löwith, Hans Jonas (...) and Herbert Marcuse ; Ivo DEGENNARO, Logos – Heidegger liest Heraklit ; O. K. WIEGAND, R. J. DOSTAL, L. EMBREE, J. KOCKELMANS and J. N. MOHANTY, Phenomenology on Kant, German Idealism, Hermeneutics and Logic ; James FAULCONER and Mark WRATHALL, Appropriating Heidegger. (shrink)

Pring-Mill's study depicts the prevalent, but often neglected worldview of the Middle Ages, according to which the macrocosm is a chain of created being ascending from the four elements of the material world to the numerologically structured celestial spheres up to the creator himself. Pring-Mill's work reveals a fundamental correspondence between the three major religions: medieval Christians, Jews and Muslims all sought to describe their religious beliefs using the structures of the macrocosm. Ramon Lull's (1232-1316) philosophy makes use of this (...) idea in order to render Christian doctrine intelligible. In his dynamic conception, man is depicted as a microcosm, thus becoming the archetype of the macrocosm and, at the same time, the image of divine trinity. Pring-Mill's study, therefore, is not only a guide to Llull's complete oeuvre, but also an introduction to medieval thinking in general. Pring-Mills Studie beschreibt das herrschende, aber oft vergessene Weltbild des Mittelalters: die Vorstellung vom Makrokosmos als einer Kette des geschaffenen Seins, die von den vier Elementen der materiellen Welt uber die Himmelsspharen nach numerologischen Strukturen zum Schopfer selbst aufsteigt. Dabei kann er eine fundamentale Ubereinstimmung der drei grossen Religionen aufzeigen: Durch die Strukturen des Makrokosmos suchten Christen, Juden und Muslime gleichermassen, ihre religiosen Uberzeugungen darzustellen. Auch die Philosophie Ramon Llulls (1232-1316) bedient sich dieser Vorstellung, um die christliche Lehre verstandlich zu machen. Der Mensch wird in einer dynamischen Auffassung als Mikrokosmos beschrieben. Dadurch wird er zum Urbild des Makrokosmos und zum Abbild der gottlichen Dreifaltigkeit. Die Studie Pring-Mills ist damit nicht nur ein Wegweiser in das Gesamtwerk Llulls, sondern auch eine Einfuhrung in das mittelalterliche Denken uberhaupt. (shrink)

En reconsidérant les récits noyaux des rites de passage de transformations en loups-garous, dans les récits de la Grèce antique jusqu’au folklore contemporain de la France — domaine principal de notre thèse en anthropologie des religions — en passant par les rapports issus à la Renaissance des pays baltes, il apparaît que la présence d’une forte composante aquatique chez les loups-garous a été clairement sous-estimée, par rapport à l’accent répétitivement mis sur l’influence de la lune. Et ce n’est pas seulement (...) que le processus de la métamorphose se réalise par le passage à travers les eaux, stagnantes ou courantes, car il peut se produire qu’un mégalithe avec cupule fréquenté par les garous serve dans un rite païen de confirmation du baptême. Sans compter d’autres êtres fantastiques proprement aquatiques qui se révèlent être des loups-garous déclarés. En remettant en phase la relation de fertilité impliquant la lune et les eaux par rapport à ce cadre rituel, il devient clair que l’on peut dorénavant placer sur le même pied leurs médiations dans cette métamorphose matricielle qu’est la lycanthropie. Reconsidering core narratives of lycanthropic rites of passage, from ancient Greece to contemporaneous French folklore—the main field of our thesis in anthropology of religion —via Baltic reports giving a first view of Renaissance in Livonia, it appears that there is a strong aquatic component which has been underestimated in werewolves, compared to the emphasis put upon moon influence. Not only metamorphosis occurs when crossing ponds or rivers, but even cup marks on megaliths can contribute to a pagan confirmation rite just after christening. Not to speak of other fantastic aquatic beings which are recognized as true werewolves. Resetting the fertility relationship between waters and the moon into this ritual framework proved to be the key for understanding their mediations on the same footing in this metamorphosis matrix: lycanthropy. (shrink)

Excerpt from Augustin und die Patristik Die christliche Theologie hat nach Irenaéiis1 dietätsachen der Offenbarung zu sammeln und _zu deuten. Unter den Tat sachen ist vor allem das nach der Überzeugung der Christen von Wundern und Weissagungen umgebene Wirken des Stifters der christlichen Religion, das Paradoxon, daß dieser Heiligste sterben mußte, endlich seine Auferstehung ge meint. Für die mitfühlende Rekonstruktion der christlichen Gedankenwelt (nicht für ihre Bewertung) ist es irrelevant' wieviel ein Nachforschender von diesen Tatsachen aner kennt. Sie sind geglaubt (...) worden. Werden sie geglaubt, dann ist der gedankliche Aufbau im großen logisch, d. H. Die christliche Theologie ist gewisse Voraussetzungen zuge standen ein philosophisches und als solches ein wissen schaftliches System. Theologie ist eine Form philosophi schen Denkens, das frühchristliche Dogma eine großartige Metaphysik der Geschichte und die Quelle auch andrer wertvoller Gedanken, die Geschichte des Dogmas gehort (mit einer bald zu erwahnenden Einschrankung) in die Ge schichte der Philosophie. About the Publisher Forgotten Books publishes hundreds of thousands of rare and classic books. Find more at www.forgottenbooks.com This book is a reproduction of an important historical work. Forgotten Books uses state-of-the-art technology to digitally reconstruct the work, preserving the original format whilst repairing imperfections present in the aged copy. In rare cases, an imperfection in the original, such as a blemish or missing page, may be replicated in our edition. We do, however, repair the vast majority of imperfections successfully; any imperfections that remain are intentionally left to preserve the state of such historical works. (shrink)

Zur Zeit des Hl. Thomas von Aquin war es nicht leicht andere Religionen zu verstehen. Besonders auch deswegen nicht, weil die Verbreitung der Religion mit Macht und Krieg verbunden war. Aber gerade Thomas hat die sogenannte „Heidnische Lehre“ des Aristoteles in das Christentum eingeführt. In den Augen vieler orthodoxen Christen war dies ein unverzeihlicher Fehler. Mit dieser Lehre ist auch das Naturrecht (moralisch natürliche Gesetz) in die katholische Theologie eingeführt worden. Aber die Aristotelische Wiedereinführung (wenn nicht Revolution) in die christliche (...) Philosophie ist bis heute nicht ohne Hindernisse geschehen. Chesterton meint, dass Thomas korrigiert Platon mit Aristoteles, der die Dinge so genommen hat, wie er sie vorgefunden hat. Thomas nimmt die Dinge so, wie sie Gott geschaff en hat. Trotz allem ist es sehr wertvoll zu denken, dass die Wahrheit und der Glaube nicht im Widerspruch stehen können, und alles was die Wissenschaft ans Licht der Welt bringt, kann nicht im Widerspruch gegenüber dem Glauben sein. In den Werken des Hl. Thomas ist immer die Welt der positiven Schöpfung gegenwärtig. In dieser Arbeit möchten wir die Bedingungen der Zeit des Dialogs mit dem Islam und dem Judentum als Hintergrund für die Zusammenfassung der Summa contra Gentiles analysieren nach den Gedanken von M.-D. Chenu, O. H. Pesch, J. Weisheipl, K. G. Chesterton und anderen, die uns ein Bild über die nicht einfache aber trotzdem erreichbare Begegnung mit anderen Religionen zeigen und auch die Gefahr aufzeigen, die sich in einer nicht konsequenten Philosophie birgt. (shrink)

Im 4. Jahrhundert gewinnt das Askeseideal im Christentum deutlich an Bedeutung: Es entwickelt sich zu einem entscheidenden Kriterium bei der Bewertung christlichen Lebens. Bischöfe wie Ambrosius, Basilius und Johannes Chrysostomus verfassen Werbeschriften für das Ideal vor allem sexueller Enthaltsamkeit und wollen es so in ihren Gemeinden und bei ihren Lesern propagieren. Einzelne Gruppen innerhalb des Christentums radikalisieren dieses Ideal und erheben die Jungfräulichkeit zum eigentlichen Heilskriterium, d.h. nur wer jungfräulich lebt, kann aus ihrer Sicht überhaupt gerettet werden. Diese asketischen Bewegungen, (...) die sich u.a. in Kleinasien, Syrien und Ägypten finden, werden in der vorliegenden Studie erstmals systematisch untersucht, auf ihre Motive hin befragt und im Kontext ihrer Auseinandersetzung mit der Großkirche eingeordnet. Dabei ist auf Seiten der Kirche neben der theologischen Opposition einzelner Bischöfe und einer disziplinären Verurteilung etwa auf dem Konzil von Gangra auch das Bemühen um eine Reintegration der exklusiven Asketen erkennbar. Diese Entwicklung führt schließlich zu einer Hierarchisierung christlicher Lebensform, an deren Spitze die jungfräulich lebenden Christen stehen. (shrink)

The purpose of this article is to outline the viability of a student-directed assignment within collegiate-level STS curricula for the improvement of the utilization of scientific knowledge and technology in society. The assignment, christened the Do Something! assignment, is a novel teaching tool that utilizes students’ individual interests to encourage in-depth learning across disciplines and capitalizes on their personal skills and talents to solve real-world problems. The Do Something! assignment has been utilized in two STS courses at The Pennsylvania State (...) University (STS 100: The Ascent of Humanity and STS 200: Critical Issues in STS). The structure of this assignment allowed students to make small but concrete contributions toward a sustainable future by applying STS principles. Outcomes indicated that (a) students had an overwhelming positive attitude toward the assignment; (b) students developed an in-depth understanding of STS issues outside of their individual fields of study; (c) students perceived a high level of attainment, which resulted in personal fulfillment; and (d) this positive perception encouraged students to attempt similar socially beneficial actions outside of the classroom. (shrink)

«Jo només escric», diu l'autor, «quan les sensacions o idees se'm fan dimonis íntims que intento foragitar amb la literatura. Però no resulta fàcil sentir ni pensar amb naturalitat i seguretat, superar els propis vertígens i censures, deixar avançar la ment amb la confi ança que trobarà el que busca, la mateixa confiança amb què el rei s'asseu sense mirar enrere, segur que trobarà la cadira que algú li haurà acostat.Un entorn raonablement sensual i fins i tot una relativa gimnàstica (...) sexual ajuden sens dubte l'esperit: el que aquest no admet és cap lligam sentimental. Al cervell no li roba energia el moblament sensual o l'erotisme profilàctic, és a dir, tot allò que apaivaga un cos que ha de funcionar alhora com la seva font d'energia i el seu instrument. El pensament ens permet, doncs, el que ens estabilitza però no el que ens mobilitza; tolera el que ens gratifica però no el que ens sedueix. Més que en la repressió, el pensament i la cultura es basen en la fredor, s'aixequen sobre l'egoisme i es mantenen a força de narcisisme. Ens perdonen tal volta els plaers, però mai els amors». (shrink)

This paper addresses the issue of how science and history of science may help or be helped by Vedic studies. The conclusions drawn are that: 1. Vedic studies are important for the history of Indian science; 2. Modern science, in particular physics, is not a useful source of philosophical ideas that confirm aspects of Vedic studies; 3. Vedic studies will not contribute to modern scientific research; and 4. Vedic studies are nevertheless centrally important for an understanding of Indian history and (...) culture in general. (shrink)

Ranging himself against philosophical and theological traditions that he considered “bankrupt,” William H. Poteat sought to set philosophy back on its feet by exemplifying the way one might reason philosophically from a different set of assumptions. His project can, in this respect, be usefully compared to that of F. H. Jacobi two centuries earlier. Poteat and Michael Polanyi offered attuned critiques of philosophical presuppositions and practices. Constructively, both were committed to bringing home the agent and knower who had been evacuated (...) by depersonalized and abstracted accounts of being and knowing. (shrink)

Background: Demand for organisational ethics capacity is growing in health organisations, particularly among managers. The role of clinical ethicists in, and perspective on, organisational ethics has not been well described or documented in the literature. Objective: To describe clinical ethicists’ perspectives on organisational ethics issues in their hospitals, their institutional role in relation to organisational ethics, and their perceived effectiveness in helping to address organisational ethics issues. Design and Setting: Qualitative case study involving semi-structured interviews with 18 clinical ethicists across (...) 13 health organisations in Toronto, Canada. Results: From the clinical ethicists’ perspective, the most pressing organisational ethics issues in their organisations are: resource allocation, staff moral distress linked to the organisation’s moral climate, conflicts of interest, and clinical issues with a significant organisational dimension. Clinical ethicists were consulted in particular on issues related to staff moral distress and clinical issues with an organisational dimension. Some ethicists described being increasingly consulted on resource allocation, conflicts of interest, and other corporate decisions. Many clinical ethicists felt they lacked sufficient knowledge and understanding of organisational decision-making processes, training in organisational ethics, and access to organisational ethics tools to deal effectively with the increasing demand for organisational ethics support. Conclusion: Growing demand for organisational ethics expertise in healthcare institutions is reshaping the role of clinical ethicists. Effectiveness in organisational ethics entails a re-evaluation of clinical ethics training to include capacity building in organisational ethics and organisational decision-making processes as a complement to traditional clinical ethics education. (shrink)

In the recent UK debate on the Human Fertilisation and Embryology Bill, there have been conflicting claims about the extent of public support for, or opposition to, human–animal hybrids. Self-selecting polls tend to show opposition to hybrids. Representative-sample polling shows spontaneous opposition but can elicit conditional approval of research, combined with underlying unease. Public opinion is very finely divided, with people generally opposed to this research unless it is likely to lead to medical advances.

The current concern with reforming and regulating managed care under the general rubric of “patients' rights” has eclipsed the more fundamental need to legislate the human rights of those without adequate access to any healthcare. To characterize the regulatory activity as a “rights” movement inflates its moral dimension. The concept of “rights” carries a serious and powerful moral force that is currently inappropriately applied to the parochial concerns of a segment of the population privileged to have health insurance coverage. By (...) contrast, the language of “rights” refers to a high level of universality for the most rudimentary of human concerns. If there was a universal right to become a patient equal to other patients, a concept of patients' rights would have legitimacy. As it is, however, the central determinant of this “right” is how much the insurance policy costs and what is covered. To so diminish the meaning of “right” within the miasma of managed care is to lose sight of the real possibilities of applying a positive “right” to healthcare and, in the long run, is to diminish the ethics of healthcare. (shrink)

Axel Gosseries considers, and partly defends, several strategies to address the non-identity problem (NIP). We engage critically with two strategies endorsed by Gosseries: the severance strategy and the overlap strategy. The latter comprises two different sub-strategies: the containment sub-strategy and the indirect sub-strategy. We believe that severance is less promising than Gosseries suggests. It comes at a high theoretical cost, which is important to acknowledge even if, ultimately, there is reason to pay it. The sub-strategies that comprise the overlap strategy (...) are more promising, and they can justify more in terms of the scope and content of inter-generational justice than Gosseries suggests in his book. Endorsing the overlap strategies is attractive because doing so limits the need for impersonal considerations in theories of inter-generational justice. (shrink)