Our aim in this article is to attempt to discuss propagating organization of process, a poorly articulated union of matter, energy, work, constraints and that vexed concept, “information”, which unite in far from equilibrium living physical systems. Our hope is to stimulate discussions by philosophers of biology and biologists to further clarify the concepts we discuss here. We place our discussion in the broad context of a “general biology”, properties that might well be found in life anywhere in the cosmos, (...) freed from the specific examples of terrestrial life after 3.8 billion years of evolution. By placing the discussion in this wider, if still hypothetical, context, we also try to place in context some of the extant discussion of information as intimately related to DNA, RNA and protein transcription and translation processes. While characteristic of current terrestrial life, there are no compelling grounds to suppose the same mechanisms would be involved in any life form able to evolve by heritable variation and natural selection. In turn, this allows us to discuss at least briefly, the focus of much of the philosophy of biology on population genetics, which, of course, assumes DNA, RNA, proteins, and other features of terrestrial life. Presumably, evolution by natural selection—and perhaps self-organization—could occur on many worlds via different causal mechanisms. Here we seek a non-reductionist explanation for the synthesis, accumulation, and propagation of information, work, and constraint, which we hope will provide some insight into both the biotic and abiotic universe, in terms of both molecular self reproduction and the basic work energy cycle where work is the constrained release of energy into a few degrees of freedom. The typical requirement for work itself is to construct those very constraints on the release of energy that then constitute further work. Information creation, we argue, arises in two ways: first information as natural selection assembling the very constraints on the release of energy that then constitutes work and the propagation of organization. Second, information in a more extended sense is “semiotic”, that is about the world or internal state of the organism and requires appropriate response. The idea is to combine ideas from biology, physics, and computer science, to formulate explanatory hypotheses on how information can be captured and rendered in the expected physical manifestation, which can then participate in the propagation of the organization of process in the expected biological work cycles to create the diversity in our observable biosphere. Our conclusions, to date, of this enquiry suggest a foundation which views information as the construction of constraints, which, in their physical manifestation, partially underlie the processes of evolution to dynamically determine the fitness of organisms within the context of a biotic universe. (shrink)

Peut-on élucider le sens de la phénoménologie? La première section est consacrée à Husserl, la seconde à Hannah Arendt et la troisième à l’expérience phénoménologique d’autrui. La première partie vise à montrer que la phénoménologie de Husserl porte en elle des thèmes par lesquels elle se soustrait au cadre métaphysique dans lequel elle s’est formée. La deuxième partie prétend que la phénoménologie politique de Hannah Arendt conduit à une mise en question de l’idéologie des droits de l’homme mais aussi à (...) une justification de l’idée des droits de l’homme. Cette section comprend en elle la reproduction d’un débat oral qui avait eu lieu sur France culture entre Claude Lefort, Alain Finkielkraut et Robert Legros. La troisième partie porte sur l’expérience phénoménologique d’autrui. Elle montre que cette expérience prolonge et renouvelle d’une part la conception kantienne de l’expérience du proprement humain, et d’autre part la conception tocquevillienne de l’expérience du semblable. L’examen de l’expérience phénoménologique d’autrui s’achève par une confrontation entre Arendt et Levinas. (shrink)

En Europe au seizième siècle, la vérité siège dans l'Autorité. Mais à l'aube du dix-septième siècle elle vient s'établir du côté de la Raison de l'Homme, et choisit la Nature pour seconde résidence. Prenant goût à la Nature, la vérité finit par s'y loger pour de bon. Mais aujourd'hui on ne sait plus où la trouver. Et certains pensent qu'il est devenu désuet de la chercher.

La personnalite de Robert Badinter se lit a travers la diversite de ses centres d'interets et de ses activites. Professeur de droit (sa vocation premiere), il marquera la seconde moitie du XXe siecle par bien des facettes de son action. Il fut l'artisan de progres sensibles accomplis dans la defense de la dignite de la personne humaine et de la victoire que constitua l'abolition de la peine de mort. Il a vecu l'engagement politique, l'exercice du pouvoir, les subtilites du (...) controle de constitutionnalite et l'eclat des debats parlementaires. Il a promu la creation de la Cour penale internationale, a ecrit livres, essais, articles, consultations, une piece de theatre, un livret d'opera. il a participe a nombre de colloques et de conferences. Intellectuel engage dans les debats de son temps, conscience morale aux yeux de ses contemporains, c'est avant tout un homme de droit et de justice, habite par la prescription biblique: - La justice tu chercheras ardemment -. Les contributions ici reunies emanent de profils et d'horizons divers: universitaires, juges, avocats, collaborateurs, amis, compagnons d'action, ont tenu a temoigner de leur attachement et leur estime. De la Faculte de Besancon aux lieux du pouvoir politique, il laissera, dans les lois comme dans la memoire de ceux qui l'ont approche, la trace d'un infatigable combat, rigoureux, altier, pour la justice et le droit. ". (shrink)

The author examines the sting inherent in the title of Kant’s work on the Unique possible foundation of a demonstration of the existence of God, published in 1762. In this work, Kant admits not wanting to establish a formal demonstration of the existence of God, but only the foundations of such a demonstration. In this way, he develops less than a proof, but at the same time more, i.e. the unique possible foundation of such a proof. The author critically analyses (...) that in this formula, obviously to a different extent, both the leibnizian proof starting from the possibles and the wolffian, so-called a posteriori proof, at a critical moment of their respective articulations, resort to a second argumentation in order to prove the existence of the necessary being and that they are thus not auto-sufficient (unique). (shrink)

Robert Misrahi élabore une philosophie exigeante qui s'est toujours tenue à distance des modes traversant le champ intellectuel. Son propos est de définir les conditions d'accès de chacun et de tous à une existence heureuse. Mais le bonheur n'y est pas envisagé comme le résultat de simples techniques de développement personnel. Il est l'acte d'un sujet pleinement responsable de son existence, la prenant en charge, lui conférant du sens et se donnant les moyens de tracer son propre itinéraire. Connaître, (...) fonder, aimer, agir, créer sont les principales étapes qui jalonnent cet itinéraire. Ce livre s'ouvre par une série d'entretiens réalisés de janvier à juin 2011 : l'éthique, la liberté, le judaïsme, la jouissance d'être y sont, tour à tour, discutés. Il se poursuit par une présentation de concepts essentiels : la crise, le désir, l'existence, la réflexion. Ces concepts redéfinis par l'auteur constituent les pivots d'une philosophie originale et créatrice apte à relever les défis posés par notre modernité. (shrink)

Envahissant, saturant l'espace et le temps, le sport est vécu aujourd'hui comme une activité allant de soi. Il n'est jamais questionné, échappant à toute critique approfondie. Le sport est pourtant, en quelque sorte, le moule dans lequel notre société est formée. Il est le nouveau pouvoir spirituel. Il façonne les âmes autant que les corps. Il promeut un corps fabriqué de type inédit, quand l'âme du sportif lui a été enlevée pour être remplacée par le mental. Robert Redeker se (...) livre à une attaque sans concession du sport contemporain. Il en dénonce les mutations, les travers et surtout les fonctions nouvelles: transformation des organismes humains, culte de la performance infinie, ersatz de religion, substitut de relations internationales. Les sportifs sont-ils des mutants? Le sport est-il l'usine où se fabrique un nouveau type d'être humain? (shrink)

This study reflects upon the fundamental justification of the radicality of Kant’s affirmation according to which religion is “a matter of reason alone”. To this end, this paper bores in two directions: In a first direction, the premises as well as the context of the Critique of Practical Reason’s thesis, according to which the moral law leads to religion, are reconstructed. The question that needs to be clarified in this context concerns the semantic content of the concept of religion that (...) is introduced here in Kant’s argumentation. That question’s resolution will help to show the sense in which religion is not merely a matter of reason alone. In a second direction, further inquiries are made regarding Religion within the Limits of Reason Alone on the ‘plural relation’ between two discourses that originate in different sources – reason and revelation. This shows the sense in which revealed religion enriches reason’s discourse. In that respect, the complexity of the Kantian arguments does not allow us to maintain outright the thesis that religion is a matter of reason alone. (shrink)

Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.

Eminent spécialiste de Spinoza, Robert Misrahi a consacré l'essentiel de son oeuvre aux questions du bonheur et de la liberté. Professeur émérite de philosophie éthique à la Sorbonne, il est l'auteur de très nombreux ouvrages, dont Le Bonheur. Essai sur la joie ; La Nacre et le Rocher (salué par Lire comme meilleure autobiographie de l'année) et La joie d'amour. Pour une érotique du bonheur (Autrement, 2014).

Un des grands merites de cet ouvrage, desormais classique, est d'avoir montre comment la doctrine politique de Rousseau resultait concretement d'une reflexion approfondie sur les theories soutenues par l'Ecole du droit de la nature et des gens. C'est cette situtation de Rousseau dans la science politique de son temps qui permet a la fois d'apprecier son genie propre et de mesurer exactement son originalite. Le probleme historique des sources de la pensee politique de Rousseau est certes difficile, mais son enjeu (...) est tout a fait capital: en raison meme des multiples allusions qu'il renferme, et dont le sens echappe au lecteur actuel, le Contrat Social notamment reste l'un des textes les plus obscurs de la litterature politique. C'est donc avant tout pour degager ce que Rousseau doit a ses predecesseurs et ce qu'il apporte de radicalement nouveau que R. Derathe a mene cette large enquete qui fait toujours autorite. (shrink)

D'où viennent nos calembours, nos jeux de mots favoris? Quelle est l'origine des noms propres, celle de l'arobase? Cet ouvrage, fruit d'une recherche sur l'homme, sa parole et son écriture, nous éclaire sur ces questions souvent posées, mais dont les réponses nous échappent la plupart du temps. Se revendiquant de la philosophie des Lumières, Robert Triomphe échappe aux catégorisations habituelles en suivant son enquête là où elle l'entraîne, sans s'interdire aucune frontière autre que ses propres limites. Cette promenade est (...) donc une aventure qui en appelle aux ressources propres de son lecteur comme à sa curiosité d'esprit, et ne cesse de lui ouvrir, chemin faisant, de nouveaux aperçus originaux, philosophiques et toujours stimulants! Promenade-aventure donc, où l'érudition laisse toute sa place à l'intuition, pour suggérer des interprétations ou opérer des rapprochements inédits et pour inciter le lecteur, en partageant avec l'auteur ses découvertes, à questionner sa propre culture. (shrink)

La rencontre de deux façons de croire transgressives, le moment pour Robert Hossein de partager les fruits de sa quête : " Il y a un âge, confie-t-il, où l'on a tout à redistribuer. " Croire, c'est moderne, rock'n roll, et quelquefois salvateur. Au fil de ce récit en forme de confidences croisées, Robert Hossein et Delphine de Malherbe nous invitent à renouer avec le spirituel dans cette société cynique, violente. Ils abordent avec émotion les grands thèmes qui (...) relient l'humain, l'art, la science et la foi. Selon eux, l'athéisme forme quelquefois les croyants les plus fervents, les mystiques les plus exigeants. Un livre bouleversant, mais sans optimisme béat, sur deux renaissances. (shrink)

Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.

Où est passé le mot "âme"? Pourquoi a-t-il été escamoté? Comment s'est-il évaporé de notre langue, volatilisé de notre culture, évanoui de notre quotidien? Que signifie sa disparition? Et que nous dit-elle de l'humanité contemporaine? Il n'y est pas allé d'une subite révolution. Il s'est agi d'un lent mais implacable effacement. Celui que Robert Redeker dévoile et démontre ici en refaisant l'histoire de ce mot perdu. Peu à peu, on a doté l'âme, vocable crucial, d'apparents compléments qui ont fini (...) par se révéler de complets substituts. On lui a préféré l'ego, le moi, le sujet, la conscience puis l'inconscient et, dernièrement même, le cerveau. Ainsi, de Descartes à Derrida, des premiers modernes aux ultimes déconstructionnistes, la spiritualité dévitalisée, le monde désarrimé, l'homme désincarné n'ont cessé de croître sur l'âme désertée. Mais la réalité de l'âme, elle, n'est pas éteinte. Elle s'est seulement absentée de notre pensée. Elle demeure le chiffre secret de la vie vivante et le restera tant qu'il ne sera pas trop tard. Cet essai libre et libérateur nous invite à souverainement la redécouvrir, la retrouver, la sauver."--Page 4 of cover. (shrink)

Ce volume est le fruit d'une réflexion menée autour du thème de l'affectivité, des émotions, des passions, du désir, dans l'horizon du sens. La relation vivante à autrui et au monde, la condition charnelle et relationnelle de l'homme, l'infinitude de ses aspirations et la finitude de ses réalisations en constituent tout à la fois les présupposés et les données phénoménologiques de base. Mais ce livre est né avant toute chose de l'amitié que Ghislaine Florival a faît naître autour d'elle, qu'elle (...) a pratiquée sans relâche, dont elle vit et dont elle a fait vivre l'institution qu'elle a servie pendant presque quarante ans. C'est en hommage à son œuvre et à son action au sein du monde universitaire que ces études ont été composées et rassemblées. (shrink)

La théorie de la quaternalité, telle que Piaget et Gottschalk l'ont appliquée aux connectifs binaires du calcul bivalent, appelle quelques précisions et compléments.Les seize connectifs ne comportent que deux quaternes complets: celui des jonctions et celui des implications. Leurs similitudes formelles ne doivent pas dissimuler une différence dans leur mode de construction. Elle apparaît sur leurs diagrammes (inspirés du “carré logique” traditionnel) par la place de la cellule initiale et par celles des signes barrés du trait vertical de la négation:En (...) effet, la dualité qui se combine avec celle de la négation contradictoire (DN, flèche diagonale) est, pour les jonctions, la dualité “morganienne” (DM, flèche verticale) et pour les implications, la dualité des réciproques (DR, flèche horizontale). Car dans les jonctions, liaisons symétriques, il n'y a point de vraies réciproques; inversement, les implications ne comportent pas (pourvu, bien sûr, qu'on ne les traduise pas en termes de jonctions) de dualité morganienne. Le quatrième terme, obtenu par la combinaison des deux relations génératrices, sera donc, pour les jonctions, une contreduale (DM× DN) et, pour les implications, une contreréciproque (DR× DN). (shrink)

La démocratie contemporaine, doxocratie, et même biodoxocratie, voit surgir un phénomène : ce qui est privé à chaque homme devient l'objet de la politique publique.

La 4e de couv. indique : "Quel est le sens d'une expérience de la liberté s'il est vrai qu'elle ne pourrait être empirique? Pour mettre en lumière l'expérience phénoménologique de la liberté, ce livre s'interroge d'une part sur les rapports entre phénoménologie et métaphysique, et d'autre part sur les rapports entre phénoménologie et philosophie politique. Robert Legros, prenant appui sur des textes de Heidegger, Arendt, Levinas, Castoriadis, Lefort, Janicaud et Richir, montre ici qu'en se rapportant à une expérience humaine (...) de la liberté, la phénoménologie peut introduire à une philosophie politique qui met en question le relativisme et le multiculturalisme". (shrink)

Apprendre à penser, c'est avant tout ce qui appartient à la dimension de l'exercice de la liberté, examen de conscience, apprentissage de la mort. " Tu dois imiter cet exemple dans la maladie, si tu es malade, ou dans tout autre accident ; car il ne faut jamais déserter la philosophie. " (IX, XLI) Il est un étrange paradoxe qui traverse les Pensées de Marc Aurèle : il n'est fait aucune référence expresse à l'exercice politique propre à l'empereur. Mais si (...) aucune analyse explicite n'apparaît sur le pouvoir, on y trouve assurément un art de vivre, une sagesse interpellant l'individu à méditer et à vivre en accord avec soi-même, avec autrui et avec la nature. La philosophie consiste en ceci : à veiller à ce que le génie qui est en nous reste sans outrage et sans dommage, et soit au-dessus des plaisirs et des peines ; à ce qu'il ne fasse rien au hasard, ni par mensonge ni par faux-semblant ; à ce qu'il ne s'attache point à ce que les autres font ou ne font pas. Et, en outre, à accepter ce qui arrive et ce qui lui est dévolu, comme venant de là même. (shrink)

Este artigo começa com uma afirmação de Dewey que retirada do contexto consiste no maior desastre que o pensamento filosófico pode incorrer. Ela explora o valor heurístico da noção de Dewey de um contexto não apenas para a filosofia, mas para o pensamento e a vida como um todo. Contextos possuem poder existencial profundo tanto que os temos encarnados em nós mesmos. Contextos funcionam como panos de fundo, conforme determinam embasamentos, influenciando de maneira ampla como ante-estruturas de nossas formas (...) de sentimentos, nossos padrões de ação, e os idiomas nos quais nos descrevemos, bem como nossos mundos. Dewey também pensa em contextos como espécies de atmosferas ou brumas, conectando-os com as qualidades determinantes das situações problemáticas nas quais nós nos encontramos. Sustento o argumento de Dewey com ferramentas analíticas fornecidas pela análise da encarnação e da natureza tácita de premissas de Michael Polanyi, e pela exploração da noção de atmosferas e espaços harmonizados de Gernot Böhme. O reconhecimento dos diversos tipos de contextos, nos quais as pessoas vivem e a partir das quais elas falam, é essencial para chegarmos aos tipos de confiança que reduzem o apelo à força e possibilitam acordos em significados comuns enquanto reconhecem as raízes existenciais da diferença. (shrink)

Est analysée dans ce volume la question de la place et de la signification de la réflexion théologique dans l’œuvre de Kant; le point de départ étant que le traitement de la problématique théologique chez Kant ne se limite pas à la seule critique des preuves traditionnelles de l’existence de Dieu, mais qu’il existe effectivement une pensée théologique même à l’intérieur du discours « critique ». Un premier volet thématique des contributions porte sur cette question théologique en partant des premières (...) esquisses de la théologie kantienne dans les années 1750 et 1760, en passant à la théologie de la « Critique de la raison pure », de la « Critique de la raison pratique » et de la « Critique de la faculté de juger » pour conclure avec la théologie tardive de Kant dans l’Opus postumum.D’autre part, est étudiée plus particulièrement ce qu’il est convenu d’appeler la « philosophie de la religion » de Kant, notamment telle qu’il l’a exposée dans son écrit de 1793, La Religion dans les limites de la simple raison. Selon l’organisation de cet écrit en quatre parties , les contributions s’attachent aux thématiques y relatives . Par ailleurs, des questions relatives à l’exégèse kantienne sont abordées dans une optique historique et systématique. Enfin sont abordés des contextes particuliers de la réception de la philosophie religieuse de Kant. (shrink)

À travers l’exemple des architectes, au moment de leur recherche d’un statut juridique face à leurs concurrents directs, les artisans maçons, nous nous interrogeons sur les raisons qui vont orienter cette profession naissante à se saisir de la coutume comme savoir juridique essentiel et structurant. Que ce soit dans la littérature pratique manuscrite, puis publiée, ­depuis le début du xviie siècle, ou bien à travers les volontés didactiques de leur Académie royale, la coutume semble être convoquée comme l’unique source du (...) droit de ces professions du bâtiment. Pourquoi ce choix alors que le droit romain, la jurisprudence, la réglementation technique présentent les règles de l’art de bâtir? La coutume d’abord, celle de Paris très rapidement, devient le soubassement d’une profession nouvelle. En effet, elle est enseignée aux architectes et elle leur est commentée, sous le titre emblématique des « loix des bâtiments ». Nous entrevoyons deux fondements à ce choix : d’une part, une raison politique extrinsèque donne accès via l’expertise à la possibilité pour l’architecte, comme le maçon depuis toujours, de dire la position juste dans le cadre du conflit judiciaire comme dans celui du conseil amiable ; d’autre part, une raison pratique intrinsèque – faisant écho à sa plasticité – permet de rendre efficace les éléments matériels qu’elle traite et réglemente. Toujours est-il que si la coutume apparaît comme exposant le « bon sens », elle n’existe que parce qu’elle est relayée par une certaine doctrine. Que serait la coutume sans ses commentaires? Notre étude est basée sur l’analyse de l’environnement politique et institutionnel de l’installation de la coutume comme source spécifique et utile de ces professions et des commentaires de coutumes réalisées successivement – et de plus en plus largement – par un charpentier, un médecin, un ingénieur et architecte du roi et par le professeur d’architecture de l’Académie et ses suiveurs. La coutume permet ainsi de réguler habilement les droits et obligations des différents titulaires des droits réels. (shrink)

Este estudio de relaciones médico-paciente en Mexico involucró entrevistas realizadas a 1700 pacientes inmediatamente de.\pués de salir de su consulta clínica. Se llevó a cabo entre los años 2004-05 en León, More ha, Guanajuato y en Charleston, West Virginia, USA. Los propósitos fueron: 1) establecer un base de datos como punto de referencia para investigaciones futuras en instituciones del cuidado de la salud con referencia a la comunicación médico-paciente, a la satisfacción de los pacientes y al consentimiento infórmado y, (...) 2) hacer una comparación entre las relaciones medico-paciente en Mexico y los Estados Unidos de America. Hicimos varias conclusiones sobre la comunicación médico-paciente, participación del paciente en decisiones con respecto a su cuidado de salud y el ambiente social de la consulta médica. Ofi-ecemos los datos y los cuestionarios completos por internet a cualquier investigador interesado para estudios futuros de acuerdo con sus propios intereses. Además, encontramos que no huho ninguna diferencia importante en las relaciones médico-pacientes con respecto al consentimiento infórmado y la satisfáccián del paciente entre México y los EEUU. (shrink)

O mundo construído, o mundo da arquitetura, nas palavras de John Dewey, é “supremamente expressivo dos interesses e valores humanos”, influenciando o futuro, mas também recordando e transmitindo o passado. Ele “recorda e celebra mais que qualquer outra arte as características genéricas da nossa vida humana comum”. Prédios, ele escreve, entre todos os objetos de arte, são os que mais se aproximam ao “expressar a estabilidade e persistência da existência. Eles são para as montanhas o que a música é para (...) o mar”. Eu traço alguns novos vínculos entre uma estética pragmatista experiencial e o rico trabalho do arquiteto finlandês praticante e filosoficamente sofisticado, Juhani Pallasmaa. Em seu Os Olhos da Pele, Pallasmaa retoma o tema da “arquitetura e os sentidos” e desenvolve no caso da arquitetura uma afirmação deweyiana central: o mundo construído deve ser medido por quão bem fora construído de forma a nos ativar em todos estes níveis de nosso ser corpóreo. Pallasmaa proporciona um “ângulo” de arquiteto com a ajuda de diferentes, embora complementárias ferramentas filosóficas. Em A Mão Pensante, ele foca na fertilidade heurística e valor exemplificador do processo “manual” ou “guiado a mão” envolvidos no design do mundo construído em oposição ao uso privilegiado do computador. Pallasmaa vê a mão pensante como uma espécie de dispositivo mediador que supera o abismo, que também Dewey queria, entre as artes formativas e automáticas, permitindo um papel central para a imaginação baseado no corpo. O foco de Pallasmaa da dimensão háptica da percepção e a “mão pensante” é, como o foco de Dewey na “ressonância orgânica total”, não apenas descritivo, mas normativo. Suas análises e conceitos são de relevância universal para a compreensão não apenas da arquitetura mas da dimensão estética da vida de forma geral. (shrink)

J'essaie de montrer que Descartes a mal interprété sa propre doctrine de la creation divine des vérités éternelles. Par conséquent il se croit obligé de ne concéder aux vérités eternelle qui ne touchent pas à la toute-puissance de Dieu qu'une nécessité qui depend en quelque sorte de l'esprit humain. D'ou une distinction entre celles-ci et des verités éternelles qui peuvent à juste titre réclamer une indépendance absolue devient pour le moins attirante, même si une telle distinction n'est guére compatible avec (...) le conceptualisme anti-platonicien de Descartes. II s'avére plus généralement que la certitude qui selon Descartes est le propre des vérités mathématiques éleméntaires rendrait le scepticisme mathemarique inacceptable. Il ne reste qu'a chercher les causes d'un scepticisme manifestement irrationel dans lequel Descartes s'embourbe, notamment dans la cinquiéme Méditation. (shrink)

Dans les grandes histoires de l’épicurisme, seul Nicolas d’Autrécourt est parfois mentionné pour le Moyen Âge en raison de son atomisme. Bien qu’il ne se dise jamais épicurien et qu’il refuserait probablement cette étiquette, il défend une thèse longtemps associée à Épicure : tout ce qui apparaît est vrai. Bien qu’il ait pu savoir qu’il s’agissait d’une thèse épicurienne, nous faisons l’hypothèse qu’il arrive à ce résultat parce que leur ambition était la même : sauver Démocrite sans tomber dans le (...) scepticisme qui lui est attribué par Aristote. Cet article compare de manière systématique Épicure et Nicolas d’Autrécourt dans le but d’éclairer leurs théories de la connaissance. (shrink)

"Pourquoi choisir de reprendre intégralement l'angoisse selon sa généalogie chez Sartre? L'angoisse est un concept nucléaire et pénètre au centre même de la pensée sartrienne avec ses conceptions de la liberté, de la conscience, du néant, du "pour-soi" et de l'existence. Par ailleurs, cette tonalité affective structure ses avancés phénoménologiques et se pense comme le fondement de l'éthique existentialiste. L'approche de l'angoisse est incontestablement une voie d'investigation qui autorise une remontée vers la genèse de la philosophe sartrienne en discutant avec (...) Heidegger et entrant en dialogue avec Kierkegaard."--P. [4] of cover. (shrink)

S'il fallait identifier le champ de la réflexion philosophique qui a pris le plus déampleur au cours de la dernière décennie, sans doute faudrait-il dire: la philosophie de l'économique, appelée le plus souvent «méthodologie économique». Mais qu'entendre par «méthodologie «conomique»? Le signe le plus tangible peut-être de l'ébullition que connaît ce domaine a l'heure actuelle est que son identite meme fait l'objet d'âpres disputes. Tenter d'en fournir une caractérisation qui ferait consensus rélèverait de l'étourderie et se révélerait sans doute une (...) perte de temps complète. Comment, alors, dois-je m'y prendre pour présenter le domaine qui fournit son thème au prèsent numéro deDialogueEn y allant d'une réflexion qui aura peut-être davantage l'allure d'un discours a bâtons rompus que celle d'un exposé systematiqué, puis en illustrant mon propos d'exemples tirès des diverses contributions au présent numéro plutôt qu'en tentant de d'finir strictement ce champ de recherches. (shrink)

Ce livre rassemble les Actes du colloque qui s’est tenu au Centre Culturel International de Cerisy-la-Salle du 9 au 16 juin 2012. Ce colloque est le premier qui ait été consacré à la philosophie de Robert Misrahi. Ce colloque a permis de parcourir un itinéraire dans l’ensemble de l’oeuvre de Robert Misrahi. Des philosophes ont d’abord exposé les grands axes de sa pensée, des spécialistes d’autres disciplines ont ensuite montré que cette pensée avait essaimé dans de nombreux champs (...) de pratiques : psychanalytique, bioéthique, coopérative, poétique, artistique, monde de l’entreprise, de l’éducation. On a ainsi pu mesurer l’ampleur et la cohérence d’une oeuvre. La particularité de ce colloque résidait aussi dans la présence de Robert Misrahi, et on se rend compte à la lecture des actes de son engagement permanent. Ses trois communications tissent une trame depuis son inscription dans l’histoire des idées, à l’élaboration de ses propres concepts pour ensuite synthétiser l’aboutissement d’une oeuvre et d’une vie. Les échanges qui ont été retranscrits permettent aussi d’avoir un témoignage des relations très intenses et éclairantes qui ont eu lieu. (shrink)

Este artículo introduce y elabora el concepto de compromiso temporal discrecional, que se define como la asignación no forzada de un cierto número de minutos, horas, días o cualquier otra unidad de tiempo que una persona consagra, o querría consagrar, a realizar una actividad. El compromiso temporal discrecional encuentra su expresión en el ocio y en las facetas agradables del trabajo (que, en la práctica, se experimentan como ocio). Los tipos de compromisos temporales que realizan las personas les ayudan (...) a dar forma a sus estilos de vida laborales y de ocio, constituyendo así parte del modelado de estos estilos de vida. En el ocio, la naturaleza de estos compromisos varía sustancialmente en función de sus tres formas: ocio serio, casual o basado en proyectos. En el ámbito de los Estudios de Ocio se usa generalmente el “uso del tiempo” como una idea objetiva. Al contrario que la expresión “compromiso temporal discrecional”, aquella no connota habitualmente ningún sentido subjetivo de iniciativa o intencionalidad personales (asignar tiempo, reservar tiempo, etc.). (shrink)

Que signifie prendre racine, s’insérer dans un espace, le faire nôtre, le transformer à notre image et, en retour, devenir autre sous son influence? En somme, que signifie devenir « habitant »? Le terme a longtemps été péjoratif chez nous : quasi-synonyme de personne inculte, rustre, ours mal dégrossi ; le péquenaud des Français. À tort. C’est toute une aventure que celle de devenir habitant, aventure que nos aïeux ont menée à bien, de façon exemplaire, en construisant ce pays. Il (...) n’y a pas de plus beau destin que celui d’habiter pleinement un lieu. Ce petit livre cherche à en témoigner. L’auteur, un universitaire avec des velléités de terrien, livre quelques extraits de ses carnets qui témoignent, de manière fragmentée, d’un parcours d’enracinement (si on lui passe l’apparente contradiction de la formulation). Ce long parcours couvrant presque un demi-siècle a peut-être une valeur représentative : ainsi, il serait le témoin d’un moment, d’une époque, d’une génération. Peut-on être enraciné? Certes, on a un parcours. Mais l’enracinement est-il possible? Si on s’enracine dans un espace, un temps, une communauté, une famille, une parentèle, c’est pour en être déraciné inévitablement, hélas, à plus ou moins brève échéance. Des traces peuvent demeurer, toutefois. Des fragments... Publié en français. (shrink)

En este ensayo se examina de manera crítica el desarrollo de la filosofía analítica y, en particular, de la filosofía analítica latinoamericana. Se propone que esta última adopte un giro político y uno pedagógico con el fin de recuperar su espíritu original y reconectarse con la tradición intelectual latinoamericana. This essay is a critical examination of the development of analytic philosophy and, in particular, of Latin American analytic philosophy. It is argued that the latter ought to adopt a political (...) and pedagogical turn in order to recover its original spirit and to be reconnected to Latin American intelectual tradition. (shrink)

Résumé L’angoisse heideggérienne est-elle une tonalité isolante, coupant le Dasein d’autrui pour s’enfermer dans un solipsisme insurmontable? L’hypothèse défendue est que l’angoisse, loin d’être en rupture avec les autres, ouvre le Dasein vers l’autre. Nous procédons en trois moments en montrant que la Stimmung chez Heidegger n’est ni négation ni privation de l’autre. Si le Dasein est seul, c’est parce qu’il est ouverture unique face à l’autre. Nous confirmons ce point crucial entre ipséité et altérité en discutant les aspects de (...) la lecture sartrienne de la posture heideggérienne et en confrontant l’angoisse heideggérienne avec l’angoisse selon Kierkegaard. (shrink)

Notre époque n'est-elle pas celle de l'éclipse de la mort? Entre rêved'immortalité, culte de la jeunesse et peur du cadavre, la mort ne doit plusfaire partie de la vie. Elle est cachée, dénaturée, éclipsée. C'est à la foisune éclipse dans le langage (où "partir" a remplacé "mourir") et uneéclipse sociale (la mort a été évacuée de la cité). Aujourd'hui, le transhumanisme porte et achève cette éclipse. La vie estdésormais sans mort, et la mort, sans vie. C'est à cette difficulté, d'une (...) viequi n'est plus ordonnée vers une fin, vers la mort qui lui donnait saprofondeur et son sens, que Robert Redeker s'attaque. En analysant ce quel'éclipse de la mort nous dit de notre époque, il évoque les thèmes de lacrémation, de l'euthanasie, de la place du corps et pose cette questioncruciale pour notre société contemporaine : pourquoi devons-nous nous réjouird'avoir à mourir? Agrégé de Philosophie, Robert Redeker est l'auteur de nombreux livres. Ilcollabore également à plusieurs revues et journaux. Il a publié dernièrement Le soldat impossible (Pierre-Guillaumede Roux, 2014), Le Progrès? Pointfinal (Ovadia, 2015), Bienheureusevieillesse (Le Rocher, 2015) et L'Ecolefantôme (Desclée de Brouwer, 2016). Il s'emploie également à laphotographie et à la critique littéraire. (shrink)

Atque etiam in ipsis uocalibus grammatici est uidere an ahquas pro consonantibus usus acceperit, quia ‘iam’ sicut ‘tarn’ scribitur et ‘uos’ ut ‘cos’, at quae ut uocales iunguntur aut unam longam faciunt, ut ueteres scri-pserunt, qui geminatione earum uelut apice utebantur, aut duas,—nisi quis putat etiam ex tribus uocalibus syllabam fieri, si non aliquae officio consonantium fungantur. quaeret hoc etiam, quo modo duabus demum uocalibus in se coeundi natura sit, cum consonantium nulla nisi alteram frangat. atqui littera i sibi insidit— (...) ‘conicit’ enim est ab illo ‘iacit’—et u, quo modo nunc scribitur ‘uulgus’ et ‘seruus’. sciat etiam Ciceroni placuisse ‘aiio Maiiamque’ geminata ‘i’ scribere: quod si est, etiam ‘i’ iungetur ut consonans. (shrink)