This book is a critical attempt to approach world cinema in a new global frame that updates the national frame of territorial cinemas and the transnational frame of their interplay. The global frame implies the reintegration of border-crossing forces onto the postpolitical plane of troubled globalization with two ethical facets: the soft ethical inclusion of differences in multicultural, neoliberal systems and their hard ethical symptoms of fundamentalist exclusion and terror. Reflecting both, global cinema is formulated as staging crucial challenges that (...) today's globalism and its antinomies bring to the notions of subjectivity and community. Many films indeed depict the antagonism between the inclusive global system and its excluded remnants, allegorizing the impossible political change in various modes of catastrophe and nihilism. A global community often takes on a totalized network of sovereign violence and (counter)terror stuck in the impasse of utopian imagination. Yet some films suggest alternative ethics irreducible to collective politics when abject figures, deprived of social subjectivity and rights, become contingent agents of existential 'gift-giving' by fostering commonality without community, solidarity without unity. The psychoanalytic notion of abjection is redefined here as both the biopolitical mode of bare life and its potential for the ethical agency that opens atopian, if not utopian, networking on the edge of the global regime beyond the problematic 'soft/hard' ethics of tolerance/violence or pity/hate. This precarious yet precious abject agency is explored through a vast net of globally circulating contemporary films and a core cluster of political, ethical, and psychoanalytic philosophies. (shrink)

Cet article éclaire la cohérence singulière et complexe de l’esthétique d’Étienne Souriau en montrant le rôle fondamental qu’y jouent les notions de contour, d’ornement et d’arabesque. Il analyse d’abord sa valorisation des esthétiques industrielle et animale dès lors qu’elles dépassent le fonctionnalisme en s’ouvrant à la dimension non représentative de l’ornement. L’analyse de l’esthétique animale permet à Souriau de valoriser l’esthéticité pure du mouvement associé à des jeux non figuratifs. La catégorie interartiale de l’arabesque sous-tend la valorisation par Souriau de (...) formes primaires non représentatives, y compris dans les arts représentatifs, en particulier au cinéma où c’est leur puissance d’envoûtement qui prête vie aux personnages et au monde représentés. (shrink)

Termes polysémiques s'il en est, les mots « féministe » (adjectif ou substantif) et « féminisme » servent à qualifier de plus en plus de choses, productions culturelles ou personnes, sans que l’on sache toujours bien à quoi il est vraiment fait référence. Dans les médias, on interroge depuis quelques années films et séries à travers un prisme qui recouvre pourtant des acceptions diverses, voire opposées. Effet d'aubaine à un moment où le mot fait vendre, « feminist-washing » ou engagement (...) réel, le phénomène mérite qu'on s'y attarde et le décode. Cet article se penchera donc sur ce qui se cache derrière le qualificatif attribué à des films à partir de sources diverses, qu'il s'agisse des théories féministes sur le cinéma, de listes compilées sur des sites en ligne ou des déclarations et critiques sur des films récents. (shrink)

Quelle est la nature de la fiction au cinéma? Qu'est-ce qui nous permet de distinguer la fiction du réel? Ces questions concernent autant l'institution du cinéma que le spectateur. L'objectif est de proposer un cadre théorique et des outils méthodologiques pour la détermination du statut du film : fictionnel ou non-fictionnel.

Cet article prend appui sur un film de Francesco Rosi ( Main basse sur la ville ) et sur un film de Luigi Comencini ( L’Argent de la vieille ) afin de montrer comment on peut cinématographiquement distinguer entre un propos politique et un propos relevant de la critique sociale. La ville étant au centre de chacun de ces films, la question est de savoir quels sont les moyens utilisés par le cinéma pour articuler une vision politique de la cité (...) (Rosi) et pour mettre en scène une conception d’abord sociale de la ville. Le but est de déterminer ce que la philosophie peut apprendre du cinéma quand elle se propose à la fois de distinguer le social de la politique et de les articuler l’un à l’autre. (shrink)

Using professional accountants as respondents in Hong Kong, this study strives to develop a model to depict the effect of ethical reasoning on the relationships between guanxi and auditors; behaviour in an audit conflict situation. The results of the study found that (1) there is a significant relationship between an auditor's ethical judgement and one's moral cognitive development; (2) there is a relationship between an auditor's ethical judgement and the existence of guanxi; and (3) the impact of guanxi on an (...) auditor's judgement is depending on the level of ethical reasoning. (shrink)

Chacun sait que la critique sociale n'a pas son origine au cinema et qu'elle est nee quelque part du cote de chez Marx. Mais, dans une periode ou se multiplient des films comme It's a free world! (K. Loach), Louise Wimmer (C. Mennegun), Une vie meilleure (C. Kahn), Dans la tourmente (C. Ruggia) ou La mer a boire (J. Maillot), la question du rapport entre le cinema et la critique sociale retrouve une actualite qu'elle n'a plus eue depuis les annees (...) 70. Dans ce contexte, Franck Fischbach montre que la critique sociale n'est ni un genre, ni un style cinematographique, mais une fonction que certains films mettent en oeuvre parmi d'autres fonctions et quel que soit leur genre d'appartenance. Mais comment situer alors la fonction de critique sociale par rapport au genre du cinema politique? Et quels sont les instruments et les dispositifs proprement filmiques d'une critique sociale cinematographique? (shrink)

When I am watching a movie, I perceive on the screen a space, which is united and lived, even if it appears as fragmented and separated from the world in which I live. But is the space of the cinematic frame equivalent or commensurable with the one I see through my own eyes? Are they opposed to each other or do they merge together? The most amazing example of the possible convergence of gaze and frame the film realizes is the (...) phenomenon of vision showing itself in the point-of-view shot. How can I perceive what I see on the screen as the vision of another, and the film itself as someone else’s vision? How does this relationship between the visual field of the film and my own, between my body and the screen, challenge the limits between objective and subjective? Drawing on Merleau-Ponty’s reflections about cinema and visibility, I try to outline the traits of what I would call a reversible point-of-view shot. (shrink)

Résumé 1492. Les terres d’Amérique interpellent les européens. Certains y voient l’opportunité d’une utopie, d’autres l’utopie déjà à l’œuvre, à l’état naturel. Instantanément, deux processus de domination se mettent à l’œuvre : l’un soutenu par la force des armes, et l’autre par la puissance des idées et des croyances. Si les défenseurs de la pensée utopique furent capables de réaliser une œuvre durable, c’est parce qu’ils on su assortir leurs idées aux principes qui régissaient la vie sociale des populations autochtones (...) : une bonne part de ce qui subsiste de l’époque de Don Vasco de Quiroga l’avait donc précédée. Les cultures ne pourront dépasser les nationalismes et s’élever au niveau des inquiétudes communes à toute l’humanité que lors qu’elles auront su affirmer le caractère qui leur est propre face aux courants « mondialisants ». (shrink)

B\ig fraud, little lies -- Serial cheaters -- Storytelling and beautification -- Researching for results -- Corporate cooking -- Skewed competition -- Stealing authorship -- The funding effect -- There is no profile -- Toxic literature -- Clinical trials -- The jungle of journal publishing -- Beyond denial -- Scientific crime -- Slow science.

It is widely recognized that workplace sexual harassment has significant negative psychological and personal consequences, and employees facing harassment suffer reductions in productivity. Our contribution is to propose a novel measure of workplace sexual harassment risk and provide a fuller estimation of the firm value impact of sexual harassment. In contrast to recent studies that focus on short-run market reactions to media announcements of harassment scandals, we use employee job reviews to identify low-profile harassment incidents that better reflect the pervasive, (...) toxic environment pertaining to sexual harassment than do newsworthy scandals, and we measure the longer-term effect on firm value starting from the date when harassment risk affects employee morale. We identify firm harassment risk by analyzing employee job reviews and estimate the sexual harassment score (SH) through textual analysis of online job reviews. Our sample of high-SH firms, or firms with unusually high-SH scores, exhibits significant reductions in future stock performance and profitability. For example, firms with a top 2% SH score earn a value-weighted risk-adjusted stock return of − 17% in the 1-year period after high-SH classification, and this damage is concentrated in firms with higher investor attention. Furthermore, high-SH firms experience a decline in operating profitability and an increase in labor costs during a 5-year period around high-SH classification. Our evidence suggests that sexual harassment can cause greater damages to firm value than previously documented. (shrink)

La guerre du Vietnam a été le plus grand traumatisme vécu par les Américains au XXe siècle, une « tache » dans « leur siècle » que la société a progressivement estompée pour faire entrer le récit de cette guerre dans la logique de la « Destinée manifeste ». L'analyse des fictions cinématographiques et télé­visées produites aux États-Unis permet de suivre l'évolution de ce travail de mémoire : violence du traumatisme dans les années 1960 et surtout 1970, « révision » (...) dans les années 1980 pour en faire une « noble cause », devenue quasi folklorique dans les années 1990 et remise au goût du jour dans les années 2000 face au nouveau bourbier américain, l'Irak.The Vietnam War was a momentous trauma for 20th century Americans, a "stain}} on "the American century" that was gradually glossed over by society to bring events into line with the "Manifest Destiny". This analysis of film and TV fiction produced in the United States tracks the workings of memory from the violent trauma of the 1960s and especially the 1970s, through to the "revision" of the 1980s that turned the war into a "noble cause}}, then into !ittle more than anecdotal folklore in the 1990s, and finally, after 2000, back to centre stage as America once more sank into a quagmire, this time in Iraq. (shrink)

Les maximes morales kantiennes conjoignent généralement deux types d’expressions. Des expressions marquant le caractère obligatoire de certains actes : « il faut... », « tu dois... », « j’ai l’obligation de... », «... est un devoir », etc. Des expressions décrivant l’action ou la règle d’action considérée comme obligatoire : « il faut porter secours à ceux qui sont dans le besoin », « tu ne...

Avant-propos.--Les principes de la morale positiviste et la conscience contemporaine, par G. Belot.--La morale de Renouvier, par A. Darlu.--La morale de Bastiat, par Ch. Gide.--La morale de Proudhon, par M. Bernès.--Karl Marx, par A. Landry.--Les idées morales de Vinet, par J.-E. Roberty.--La morale et la politique de Renan, par R. Allier.--Frédéric Nietzsche, par H. Lichtenberger.--Maurice Mæterlinck, par L. Brunschvicg.

Notre époque est émotionnelle : elle aime les sensations fortes, les défis délirants, la violence. Ces excès en tous genres, elle se les représente volontiers sous une forme extrême, où l'accent est mis sur ce qui chavire nos sens : l'intensité, la démesure, le moralement inadmissible, l'horreur. Un élan destructeur au point de rendre légitime, en termes spectaculaires, une " esthétique de la limite dépassée ". L'objet de ce livre est double. D'une part, documenter par le menu les formes d'expression (...) contemporaines fortes de ce désir de dépassement esthétique : spectacles superlatifs, performances artistiques engageant la souffrance, documents d'actualité insoutenables, images de la pornographie dure, cinéma violent, mises en scène de la scatophilie, idolâtrie de la mort et du cadavre. D'autre part, analyser le glissement vers l'esthétique extrême que consacre, plus qu'aucune autre, la société occidentale. Magnétique et médiatique, la représentation de l'extrême y constitue désormais une véritable culture, un nouveau référent, un but. Fourmillant d'exemples, cet essai s'attache enfin à apporter une réponse à ce questionnement cardinal : quel avenir, en Occident, pour le spectacle du pire? Car à l'esthétique extrême il y a, en bout de course, une conséquence dramatique : l'épuisement du désir de voir. Que faire dès lors pour revivifier ce désir sinon, à plus ou moins court terme, devoir extrêmiser l'extrême lui-même et ses représentations? (shrink)

Alerte! La malscience se répand aussi vite que la malbouffe! D'apparence de plus en plus sophistiquée mais produite en masse, de plus en plus vite et de moins en moins fiable. Interrogés de manière anonyme, 2 % des scientifiques reconnaissent avoir inventé ou falsifié des données. Soit pas moins de 140 000 chercheurs fraudeurs de par le monde. Biologie et médecine sont, de loin, les plus touchées. Et ces fraudes manifestes ne sont rien à côté des petits arrangements avec la (...) rigueur qui sont devenus fréquents dans les laboratoires. Est-ce grave? Très grave. Car la biologie et la médecine traitent de la santé, de la vie, de la mort. Est-il acceptable que de nouveaux médicaments soient testés, et peut-être autorisés, sur la base d'expériences plus ou moins truquées? Comme le secteur financier miné par ses créances irrécupérables, la littérature scientifique en biologie et en médecine s'avère de plus en plus gangrenée par des articles toxiques. Ce livre revient sur une série de scandales internationaux - des frères Bogdanoff à des cas moins médiatiques mais non moins dangereux - et se propose de réfléchir aux causes d'une telle dérive et aux moyens d'y remédier. A la fois enquête de terrain et essai critique, il met en lumière un aspect fondamental et trop ignoré de l'évolution actuelle des pratiques scientifiques. (shrink)

La 4 ème de couverture indique : "Le "mal" n'est pas un sujet exclusivement moral pour dénoncer des comportements abusifs. Il est au coeur du théâtre, de l'opéra, du cinéma, de la littérature où il montre des figures ultimes, supérieures, qui ne vont pas sans vertus. Le mal est vécu comme l'intrusion démoniaque de forces qui ne sont pas reconnaissables, des forces qui échappent au quotidien et avec lesquelles il s'agira de composer sans disposer de règles. Autant de transgressions dont (...) la philosophie a traité sous le nom de "passion". Le mal n'est pas simplement une mauvaise conduite réprouvée par une société aux valeurs relatives et changeantes. Il fait l'expérience d'une rencontre terrible, boulversante, qui va au coeur des ténèbres, là où défaille notre propre limite, où s'éveille angoisse et stupeur devant tout ce qui conteste notre pouvoir d'agir. Le mal dessine une frontière, une ligne d'affrontement pour celui qui va au bout de ce qu'il peut. Il y découvre des mondes impossibles à évaluer de manière empirique, placés hors de nos maximes étriquées. Il s'agira donc d'une approche ontologique, élaborée "par-delà le bien et le mal", loin de tout manichéisme. Ce livre vaut ainsi comme une "Critique de la raison pathétique" s'ouvrant à des vertus prises forcément a priori ne disposant d'aucune règle antérieure. L'opinion ne permet pas d'en juger et le tribunal des moeurs ne saurait en mesurer la justesse. Se rencontrent ainsi des monstres et des terreurs dont l'imagination rend l'affrontement accessible par des recours au mythe ou encore à des personnages dont la grandeur dépasse toute interprétation moralisante comme le montre Flaubert mis en procèe pour sa version d'Emma Bovary.". (shrink)

Dans ce grand article paru en 1984, Jean-Claude Chamboredon livre la meilleure synthèse des débats qui se sont fait jour sur les liens entre la vie et l'oeuvre d'Emile Durkheim. Il permet de comprendre comment la sociologie française fut la science républicaine par excellence – c’est-à-dire aussi ce que doit la France à une tradition intellectuelle juive sécularisée.

L'interrogation du phénomène esthétique est contemporaine de l'autonomisation de l'art au cours des Temps modernes et de la relativisation de sa fonction lorsqu'il n'est plus que le moyen d'exprimer la vie émotionnelle subjective. En revanche, lorsque la singularité même de l'œuvre d'art se voit mise en question au XXe siècle, ce sont les frontières séparant l'art du non-art qui deviennent évanescentes. C'est sur le fond de cet évènement que s'est déployée la réflexion de Roland Quilliot, que les contributions de ce (...) recueil se proposent de poursuivre. Celles-ci reviennent sur la notion d'image puis sur la manière dont elle se déploie du côté de la littérature comme des arts plastiques y compris du cinéma. Le second temps du recueil s'inscrit, lui, dans le cadre d'une réflexion relative à la crise de l'art moderne, en suggérant aussi que le phénomène esthétique demande à être considéré dans un cadre moral et anthropologique bien plus englobant. (shrink)

Citation:Christodoulou, Marina. “Technopolis as the Technologised Kingdom of God. Fun as Technology, Technology as Religion in the 21st Century. God sive Fun.” Cahiers d'études germaniques N° 74, 2018. La religion au XXIe siècle - Perpectives et enjeux de la discussion autour d'une société post-séculière. Études reunites par Sébastian Hüsch et Max Marcuzzi, 119-132. -/- -------- -/- Neil Postman starts his book Technopoly: The Surrender of Culture to Technology (1993)1 with a quote from Paul Goodman’s New Reformation: “Whether or not it (...) draws on new scientific research, technology is a branch of moral philosophy, not of science.” (Postman 1993: motto; Goodman 2010: 40). I would extend Postman’s Technopoly to Technopolis, to give it more of a presence in time and space. Hence, I will use the term Technopoly when I am referring to Postman; the term Technopolis is my own. -/- In his book From Faith to Fun: The Secularisation of Humour, Russel Heddendorf argues that humour is a technology (Heddendorf 2009: 32-34), as it is understood and theorized by Neil Postman in Technopoly. Russel Heddendorf also argues that “Technopoly” is a term correlated with Wittgenstein’s use of the term “worldview” (Weltanschauung) (Heddendorf 2009: 11). -/- I would like to draw on these thoughts to propose that Technopoly (or Technopolis) could be the secularized Kingdom of God, namely that Technology is the Religion of the 21st century, and that Fun is a paradigm of such a Technology / Technique. God is yet another technique or Technology of and in Technopoly. -/- The godless individual in the 21st century, I will argue, is as much a believer as the faithful in the Sacred Religion (term used in opposition to Secular or rather Technological or Technologized Religion, which is Fun). He believes in Fun (as a post-modern form of pleasure), as much as the believer believes, or more accurately, believed in God. In the 21st century, the faithful in Sacred Religion believes in a fun God, as opposed to the serious God of the past. Fun is turning into the Technologized Religion for all; for the faithful in Godly / Sacred Religion, as well for as the unfaithful. Fun (pleasure, humour) is the definitive qualia of 21st century pleasure. The mechanics of Fun make it absolutely functional for controlling people; as Aldous Huxley wrote in Brave New World, people “are controlled by inflicting pleasure” (cited in Heddendorf 2009: 158). Now, indulging in pleasure is having Fun. In the 21st century, nobody is unfaithful, nobody disputes God, because God has been manufactured into Fun. We are living in the most religious century of all. -/- The commodity of God, now inextricably blended into work and leisure ethics and culture, is as unavoidable as survival. You don’t work, you don’t survive, you don’t exist. You work, you are entitled to leisure, or free time – the time (“busy-time”) when you are busy is work. The free time of leisure (“fun-time”) is a time for fun (pleasure). The time dedicated to Fun is culturally (capitalistically) pre-defined; no moment is actually free, each moment that is sold as free is to be bought with Work Time tokens –which is money. Believe is Enjoy. Happiness, achieved through pleasure, and pleasure through Fun, and Life as Play, is the recipe for Teleology in the 21st century. -/- The Technological God (Fun), as the Sacred God before him, is sovereignty’s technique or a social “mode of release”: demonstrations, marches, petitions, freedom of speech, citizen and human rights vindications, are “modes of release”, so that the next day, feeling relieved and released that you are working for a better life and a better world, you can wake up cheerfully to walk to your workplace, feeling it will change because of your marching, or your petition, or your speech, or the mass you attended, or the prayer you said yesterday. Thus life continues unchanging, through postponing hope; the tension of the tragedy is always released (lysis) in catharsis: refreshment for the next day of work. Art, especially cinema, (namely, simulated life) follows the same cathartic principles as real life. Thus, you can keep coping, and hoping in the meantime is of much help. Religion, Art, Science, Therapy, and Technology are all technologies used to market life, sell it or lend it, and humans are buying it back. Fun is free to produce, and expensive to buy. (shrink)

Peut-on penser l’accueil des migrants, le droit d’asile ou plus généralement l’immigration comme un devoir ou un droit d’hospitalité ? On comprend intuitivement qu’il y a un lien, mais on peine à voir pourquoi mobiliser une idée aussi datée et à la connotation plus religieuse que politique pourrait nous être utile. Cet article vise à comprendre le sens du retour manifeste à ce vocabulaire. Retour certes modeste, mais, nous le verrons, significatif. Car les apparitions historiques du concept d’hospitalité dans la (...) sphère publique ne sont jamais anodines. Puiser ainsi dans l’imaginaire moral de l’humanité, c’est chercher à résoudre un problème suffisamment grave pour que les concepts classiques de la politique nous semblent insuffisants. Ce problème, pour le dire brièvement, c’est celui d’une triple tension : tension entre l’ouverture et la fermeture des frontières, tension entre l’éthique et la politique de l’immigration, tension enfin entre l’accueil et l’intégration des étrangers. Or l’hospitalité a historiquement permis une articulation de ces tensions : elle offre une position relativement cohérente, où l’on rend possible l’ouverture contrôlée des frontières (par exemple, sous la forme de droit de passage), permise au nom d’une morale, généralement issue du droit naturel, mais limitée au seul accueil des étrangers – sous-entendu accueil temporaire, sans garantie de pouvoir rester, sauf à satisfaire aux critères potentiellement toujours plus exigeants de l’hôte, autrement dit un accueil sous forme d’une domination. Cette articulation ne va donc pas sans poser problème aujourd’hui. Il est alors important de comprendre comment l’hospitalité s’est constituée comme grammaire critique des lois répressives contre les migrants, tout en pointant les difficultés à raviver ses caractéristiques anti-modernes. (shrink)

Si l’« explosion sociale » chilienne a rassemblé une série de mouvements sociaux, il est certain que les féminismes ont joué un rôle fondamental dans l’établissement de revendications contre les abus, les inégalités et la précarité de la vie. Malgré l’échec du rejet de la nouvelle Constitution, cet article approfondit deux normes minimales historiques que les féministes ont réussi à établir au niveau institutionnel et social : la parité dans la participation politique et la condamnation généralisée de la violence à (...) l’égard des femmes. (shrink)

The topics addressed in this work deal with the bioethical and legal conflicts in scenarios such as the termination of pregnancy, assisted reproductive technologies, technical developments in the genomic era, the reproductive cloning of human beings, divergences of sexual development and transsexualism, and a proposal for the analysis of ethical conflics in clinical practice. The joint work of students and professors has lead to identifying a set of issues that address both medical elements and cultural, moral, and legal variables in (...) relation to the proposed topics, in order to offer the necessary elements to deal with the complexity of each of these issues, in which cinema has been used as a didactic and mimetic resource that organizes the argumentative process of each case."--page 2 of cover. (shrink)

Excerpt from La France au Point de Vue Morale Depuis douze ans que ce livre fut ecrit, de notables changements se sont produits dans notre pays, sur lesquels nous avons insiste dans notre recent ouvrage: la Democratie politique et sociale en France. Le plus important peut-etre de ces changements a ete la separation des Eglises et de l'Etat, evenement plein de consequences morales et sociales. Cette separation etait inevitable, et la logique de notre histoire, depuis la Revolution francaise, devait (...) tot ou tard l'amener. C'est dans l'enseignement scolaire que les premiers effets de la separation se sont fait deja sentir et se feront sentir de plus en plus. Les programmes elabores il y a trente ans par Jules Simon, Paul Janet et divers philosophes spiritualistes contenaient des notions, d'ailleurs vagues, de religion naturelle, en dehors de toute religion revelee. Ces notions furent assez mal accueillies du clerge catholique, qui y voyait une sorte d'invitation pour les enfants a se contenter de la religion naturelle et de la morale laique. On pretendit, malgre tous les programmes de Jules Simon, que l'Etat avait institue l'ecole sans Dieu, l'ecole contre Dieu. Le clerge catholique soutint que tout enseignement theiste ou deiste, donne en dehors des dogmes, etait une usurpation de l'Etat sur te role du pretre et une occasion fournie aux instituteurs de miner plus ou moins sourdement la foi positive aux religions revelees. About the Publisher Forgotten Books publishes hundreds of thousands of rare and classic books. Find more at www.forgottenbooks.com This book is a reproduction of an important historical work. Forgotten Books uses state-of-the-art technology to digitally reconstruct the work, preserving the original format whilst repairing imperfections present in the aged copy. In rare cases, an imperfection in the original, such as a blemish or missing page, may be replicated in our edition. We do, however, repair the vast majority of imperfections successfully; any imperfections that remain are intentionally left to preserve the state of such historical works.". (shrink)

Autant le cinéma occidental a donné prise à de multiples investigations, notamment en ces temps de centenaire de l'invention des frères Lumière, autant les études centrées sur des cinématographies plus « marginales » dans la production mondiale sont davantage sporadiques. Le cinéma africain, diffusé au compte-gouttes dans les circuits européens - et souvent marginalisé dans les pays africains eux-mêmes malgré des efforts - a cependant près d'un demi-siècle d'existence. Il révèle une...