Textual entailment is a relationship that obtains between fragments of text when one fragment in some sense implies the other fragment. The automation of textual entailment recognition supports a wide variety of text-based tasks, including information retrieval, information extraction, question answering, text summarization, and machine translation. Much ingenuity has been devoted to developing algorithms for identifying textual entailments, but relatively little to saying what textual entailment actually is. This article is a review of the logical and philosophical issues involved in (...) providing an adequate definition of textual entailment. We show that many natural definitions of textual entailment are refuted by counterexamples, including the most widely cited definition of Dagan et al. We then articulate and defend the following revised definition: T textually entails H = df typically, a human reading T would be justified in inferring the proposition expressed by H from the proposition expressed by T. We also show that textual entailment is context-sensitive, nontransitive, and nonmonotonic. (shrink)

In a series of three experiments, we explored the nature of implicit representations in change blindness . Using 3 × 3 letter arrays, we asked subjects to locate changes in paired arrays separated by 80 ms ISIs, in which one, two or three letters of a row in the second array changed. In one testing version, a tone followed the second array, signaling a row for partial report . In the other version, no PR was required. After Ss reported whether (...) a change had been detected and the PR had been completed , they were asked to identify a degraded letter trigram that was either novel, or from a previously shown row . Our findings indicate that when CB occurs, both the pre-change and post-change stimulus information primes despite its unavailability to consciousness. Surprisingly, findings also indicate that when change detection occurs only the post-change information primes. (shrink)

Dans un livre ultime où il laisse s'exprimer tout son génie, Jean Guitton met en scène d'une manière magistrale les derniers moments de sa vie. Durant les quelques heures qui précèdent sa mort, il fait le point avec Pascal sur ses raisons de croire en Dieu - avec Bergson, sur celles d'être chrétien, et avec Paul VI - dans les bras duquel il meurt -, sur ses raisons d'être catholique. Durant ses funérailles aux Invalides, du haut de la tribune, (...) c'est un regard espiègle qu'il jette sur la foule... se plaignant de certaines absences et écoutant ce que les uns et les autres disent de lui. Il en profite pour rétablir la vérité sur certains aspects de sa vie intellectuelle, affective et spirituelle. Cette longue cérémonie lui permet de discuter de l'art avec le Greco ; du problème du mal avec le général de Gaulle ; de l'amour et de la poésie avec Dante, et de diverses questions philosophiques avec Socrate, Blondel, Senghor... Lors de son jugement, haut en couleur, où de drôles de damnés assistent à l'audience, on est étonné de voir Thérèse de Lisieux et le président Mitterrand intervenir en sa faveur. Il révèle à cette occasion des choses bien surprenantes sur ses rencontres avec le président. Par son testament, Jean Guitton, dans de fulgurantes intuitions, dévoile les enjeux philosophiques et spirituels auxquels l'homme sera confronté. En situant la dramaturgie de son livre dans les ultimes moments de l'existence humaine, il fait au lecteur un cadeau immense : il pose pour lui-même et pour tout homme les questions essentielles sur le sens de la vie. Il apporte des éléments de réflexion pour aborder le grand débat philosophique, spirituel et religieux du troisième millénaire. (shrink)

Au fil d'une carrière commencée il y a près d'un demi-siècle, Jean Audouze a tout connu de la science, depuis la recherche en laboratoire jusqu'aux négociations internationales, en passant par la direction de grandes institutions. D'Hubert Reeves à François Mitterrand, il a travaillé avec les plus grands. Alors que sévit une "guerre contre la science", il nous raconte à l'aide de nombreuses anecdotes la science au quotidien et surtout nous explique pourquoi il faut la défendre. C'est la mission qu'il (...) confie aux jeunes scientifiques d'aujourd'hui et à tous ceux pour qui la curiosité et la passion d'apprendre constituent les plus beaux des défauts. (shrink)

Dominique Janicaud, qui nous a quittés brutalement en août 2002, à la veille de son départ à la retraite, était né le 14 novembre 1937 à Paris. Élève d’André Jacob en Terminale, puis de Jean Brun en khâgne au lycée Lakanal, il entre à l’ENS de la rue d’Ulm en 1958. Agrégé de philosophie en 1961, il est professeur à l’ENI de Caen et à l’École militaire de Saint-Cyr..

Que vaut le connaître humain? Telle est la question que ce présent texte essaie de traiter, en évitant à la fois les écueils du scepticisme et du dogmatisme, et en s'appuyant sur l'histoire et la sociologie des méthodes de recherche qu'utilisent les chercheurs et les scientifiques. Grâce à la notion de réalisme critique, l'auteur soutient une position dynamique sur l'exploration du vrai. En affirmant ainsi qu'il n'y a que du "provisoirement vrai", c'est un optimisme prudent et circonspect de la rationalité (...) humaine que ce texte nous invite à développer. (shrink)

Les études sept à neuf de Soi-même comme un autre, dans les-quelles Paul Ricoeur développe sa « petite éthique » souvent quali-fiée d’éthique de la sollicitude, s’achèvent sur une suggestion d’après laquelle la « catégorie de la reconnaissance » exprime adé-quatement la « dialectique du même et de l’autre » au coeur de cette éthique. Jean Greisch y a vu « la cellule germinale du Parcours de la reconnaissance » et a qualifié ce bloc d’études de « premier “travail (...) de reconnaissance” ». Radicalisant ces remarques, nous soutenons que la petite éthique peut être qualifiée d’éthique de la reconnais-sance. Nous fournissons à cette thèse une première assise en clari-fiant le rapport qu’entretient la notion d’estime de soi – fondamen-tale dans la petite éthique, où elle est définie comme la capacité d’une personne à évaluer la cohérence de ses actions avec sa con-ception de la vie bonne, – avec celle de reconnaissance (de soi). (shrink)

Este artículo fue publicado originalmente como Jean Héring. De Max Scheler à Hans Reiner. Remarques sur la théorie des valeurs morales dans le mouvement phénoménologique. Revue d'histoire et de philosophie religieuses, 40, 152-164. Agradecemos a Matthieu Arnold, directeur Revue d'histoire et de philosophie religieuses, por la autorización para la publicación de esta traducción. La presente traducción toma como fuente original francesa citada en el párrafo anterior. Las notas del traductor se introducen con un *. Las notas del autor — (...) class='Hi'>Jean Héring— siguen el orden de numeración del texto original en numeración arábica. Un agradecimiento especial a Paloma Vicente por las correcciones y sugerencias de traducción. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Commentary on “Edmund Husserl’s Influence on Karl Jaspers’s Phenomenology”Jean Naudin (bio) and Jean-Michel Azorin (bio)Keywordsphenomenology, intentionality, intuition, empathy, ambiguitySchwartz and Wiggins’s paper clearly shows that Jaspers’s comprehensive psychiatry draws mainly from Husserl’s phenomenology. This thesis enters a current debate opened by Chris Walker and German Berrios about the influence of Husserlian philosophy on Jaspers’s work. This debate, which emerged at the end of the so-called decade of (...) the brain, could be considered perfectly obsolete. But its topicality relies on taking up the challenge of the scientific bases of comprehension in psychiatric experience. Wiggins and Schwartz perfectly achieve this aim by opposing a theory of seeing and a theory of thinking. Works such as Walker’s are grounded on thinking; they are works about theory. They are not works about experience, but rather epistemological or historical works. In contrast, Wiggins and Schwartz suggest to see, as Jaspers did, and not to think, following Husserl by grounding their psychopathology on intuition and presuppositionlessness. They emphasize Jaspers’s method of “making present” by doing a perfect analysis of the issues of translation of vergegenwärtigung as a co-experiencing of mental processes as if they were directly given. These main principles of direct-givenness, presuppositionlessness, and making present pull the Jaspersian concepts to the Husserlian phenomenological reduction and seem like the foremost principle in Husserlian phenomenology: the intuition of the thing in itself. Whereas Jaspers refuted the principle of eidetic reduction, Wiggins and Schwartz clearly show how much he grounded on the basis of the concept of intentionality, discovered and enlightened during Husserl’s life within the horizon of phenomenological reduction. Actually, it seems that the authors take the side of Jaspers to better support their own vision of psychiatric experience, which they more explicitly argued in Husserlian terms of the later period in some other papers (Schwartz and Wiggins 1985; Wiggins and Schwartz 1988, 1991; Wiggins, Schwartz, and Northoff 1990). However, they take care here to struggle exclusively with the epistemological field of their opponents, considering only Jaspers’s own writings and the Husserlian texts that were accessible to Jaspers when he wrote his psychopathology. There is no room for Kant in Jaspers’s main [End Page 37] principles, and this assumption must lead us to consider the horizon opened by Jaspers, that is, the horizon of a science of meaning essentially built on the lived experiences and the bracketing of any kind of a priori. In contrast to the slight influence of Kant, one idea that emerges is that of the straight impact of Dilthey on both Jaspers and Husserl. We perfectly agree with Wiggins and Schwartz that Jaspers, grounding both on Husserl and Dilthey, arrives at a methodological principle that is all his own, by considering both the connections of the life-stories and the objectivity of symptoms. In other words, we can find the originality and maybe the astonishing modernity of Jaspers in his perfect description of the balance between comprehension and observation, between empathy and its limits, that are obviously found in psychotic processes.We thus focused our comments on the following critiques to Jaspers, although they were already well argued in the brief conclusion of Wiggins and Schwartz: (a) the issue of empathy, (b) the limits of Jaspersian phenomenology, and (c) the merits of its genuine ambiguity.The Issue of Empathy. Indeed we have no reliable scientific mean to guarantee the correctness of our intuitions of the other’s mental life, and this problem might lead one to globally reject the method. The discussion of this problem, classical in the Continental literature since the twenties, led the Continental psychiatrists to unfortunately abandon their own traditions. And it is surprising for a Continental psychiatrist to see this debate coming back into the English-speaking literature. When we address the issue of empathy, we have no easy means to abandon folk psychology. Using philosophical slang weakens the attempt to enlighten its foundations instead of describing its values. The suspicion regarding empathy is partially legitimated by the prejudices of Jaspers himself. As psychiatrists, we have to carry on the Jaspersian research by progressively abandoning it and coming back... (shrink)

Jean-Michel Rabaté uses Nietzsche's image of a "pathos of distance," the notion that certain values cannot originate in a community but are created by a few gifted and lofty individuals, as the basis for a wide-ranging investigation into the ethics of the moderns. The expression of "pathos of distance" impressed would-be modernists like the American James Huneker and the Irish poet W. B. Yeats as they confronted the new in the arts. Later, it helped Deleuze and Barthes make sense (...) of modernity when they tried to tease out all the implications of "distance." Despite Benjamin criticism of Nietzsche's doctrine of the "eternal return of the same" in the Arcades Project, in his "Theses on the Philosophy of History" Benjamin envisions a redeemed history that follows Nietzsche's basic intuition about the need to make every moment count for history. By first establishing this unlikely meeting of Nietzsche and Benjamin through their ideas of history and ethics, Rabaté is able then to provide an original genealogy for the ethics of the modern, moving through figures and moments as varied as Yeats and the birth of Irish Modernism, the ethics of courage in Virginia Woolf, Rilke, Apollinaire, and others in 1910, Gide and Genet's ethical impulse to combine erotic liberation with the motivation for political revolution, and Derrida's reading of Joyce's Ulysses and a modern mode of writing that sought to get closer to the senses. The result is a fascinating critique of Nietzsche, Benjamin, affect theory, and the origins of the ethics of modernism. (shrink)

Our contemporary challenge, according to Jean-Luc Nancy and Aurelien Barrau, is that a new world has stolen up on us. We no longer live in a world, but in worlds. We do not live in a universe anymore, but rather in a multiverse. We no longer create; we appropriate and montage. And we no longer build sovereign, hierarchical political institutions; we form local assemblies and networks of cross-national assemblages— and we do this at the same time as we form (...) multinational corporations that no longer pay taxes to the state. In such a time, one of the world’s most eminent philosophers and an emerging astrophysicist return to the ancient art of cosmology. Nancy and Barrau’s work is a study of life, plural worlds, and what the authors call the struction or rebuilding of these worlds. Nancy and Barrau invite us on an uncharted walk into barely known worlds when an everyday French idiom, “What’s this world coming to?,” is used to question our conventional thinking about the world. We soon find ourselves living among heaps of odd bits and pieces that are amassing without any unifying force or center, living not only in a time of ruin and fragmentation but in one of rebuilding. Astrophysicist Aurelien Barrau articulates a major shift in the paradigm of contemporary physics from a universe to a multiverse. Meanwhile, Jean-Luc Nancy’s essay “Of Struction” is a contemporary comment on the project of deconstruction and French poststructuralist thought. Together Barrau and Nancy argue that contemporary thought has shifted from deconstruction to what they carefully call the struction of dis-order. (shrink)

Despite its wealth and economic performances, Western Europe is anxious about its future and unable to solve its main problem: unemployment. Its great project is the building or Europe. But many questions have no real answers: how can we avoid social fractures? is globalisation and internationalisation a risk or chance? how should we fight corruption? Europe should be the best answer to those questions. But it depends on the answers to new questions: what are the social values on which we (...) want to build the European society of the next century. Eastern Europe is still poor. But the questions are the same and people are confronted with the same problems. Our common challenge is to build a society for the future. And for the first time of our long history, we have no model. We have to invent it. Firms and managers from Hungary and Eastern Europe have to bring their contribution and promote values and virtues as a major factor of the building of our common Europe. (shrink)

Volume 1. "Depuis la naissance de la philosophie moderne, la rationalité est le thème central dans l'élaboration et le déploiement de la connaissance. Mais cela induit une liquidation des autres modes de représentation, extra-scientifiques et extra-techniques, pour se fondre dans les modèles standardisés et définis de la culture contemporaine. L'émergence des Lumières est l'un des symboles forts de cette uniformisation du savoir, comme tend à le démontrer ce premier tome en s'appuyant sur la pensée hebgaenne."--Page 4 of cover.

La préférence accordée à l'islam soufi, islam supposé pacifique, dans sa variante africaine, c'est-à-dire "noire", n'est que le nouvel avatar du primitivisme à l'âge du djihadisme. Le primitivisme, qui a fait de l'Afrique le continent du fétichisme à l'époque de la traite des esclaves, l'a ensuite caractérisé sous la colonisation comme le havre de l'"islam noir" et actuellement comme celui de l'islam soufi... Islam noir, Islam soufi : islams pacifiques? Or, l'Afrique, au cours de son histoire, n'a cessé de résister (...) à ce stéréotype à travers les nombreux djihads intervenus au XIXe siècle ou ceux qui se déroulent actuellement. Tout en soutenant les formes locales de l'islam soufi, en tant que contre-feux à l'islam radical, les pouvoirs africains et les puissances étrangères qui interviennent sur le continent entendent le renforcer en organisant une "déradicalisation" du personnel musulman ouest-africain dans d'autres pays, comme le Maroc, soumis également à la menace salafiste, wahhabite ou djihadiste. L'islam soufi apparaît ainsi, en définitive, comme la variante postcoloniale de l'"islam noir". (shrink)

1. Linguistique et critique des textesParmi les questions posées par l’étude des manuscrits et l’établissement des textes, il y a des problèmes d’attribution de fragments anonymes, des problèmes de reconnaissance d’interpolations dues à certains copistes, et plus généralement, de reconnaissance de scripteurs différents dans un corpus donné. Il s’agit donc, tantôt de rapprocher d’un corpus ou d’un scripteur connus un fragment inconnu, tantôt de déceler dans un corpus donné, un ou plusieurs pas...

Jean-Yves Leloup nous propose ici deux lectures magistrales de deux géants de la culture occidentale : Nietzsche, l'athée et Maître Eckhart, le théologien-mystique. Il tente de remettre "à l'endroit" un texte de Nietzsche, Ecce Homo, souvent cité pour justifier tous les athéismes. Leloup montre que le Dieu en lequel Nietzsche voyait une "antithèse de la vie" n'a rien à voir avec le Dieu des Evangiles qui est au contraire une puissance de vie et de libération, une claire lumière par (...) laquelle le monde est vu. L'auteur, avec Maître Eckhart, nous entraîne ensuite au-delà des contraires, au-delà même de Dieu et de tous les Absolus que nous imaginons, vers notre essentielle et silencieuse liberté... Ce livre délicieux et audacieux nous montre, comme le disait Pascal, que "l'athéisme est une marque de force d'esprit, mais jusqu'à un certain degré seulement". (shrink)

Jean-Marc Moschetta | Résumé : Phénoménologie de la transcendance, publié par Sophie Nordmann, propose une réflexion sur certains concepts classiques de la théologie : création, rédemption, transcendance, etc. La thèse principale de l’ouvrage est que le monde est insuffisant à rendre compte de lui-même et que cette incomplétude est elle-même indéductible du monde. D’où le caractère authentiquement créé du monde. La création du monde, entendue strictement sur le mode de « l’insuffisance ontologique à soi », apparaît alors comme un (...) concept délié du don originel et permet de faire l’économie d’un Dieu créateur. Cet article met en regard cette analyse et celle qui est issue de la tradition théologique. En particulier, même si la construction de la thèse principale de l’ouvrage est contestée sur la base des contre-exemples fournis par les sciences contemporaines de la nature, la conclusion de l’ouvrage qui proclame le lien entre création et rédemption d’un monde en voie d’achèvement peut être reçue comme une confirmation de la légitimité de la théologie naturelle contemporaine. |: Phénoménologie de la transcendance, published by Sophie Nordmann, offers a philosophical thought on some classical concepts of theology such as : creation, redemption, transcendence, etc. The main thesis of the book is that the world is insufficient to account for itself. Moreover, the world incompleteness cannot be inferred from the world. Hence the world as a genuine created entity. The creation of the world, strictly understood as the “ontological self-insufficiency” appears as a concept independent of the original gift and allows to consider God the Creator as unnecessary. The present article compares Ms. Nordmann’s analysis with the one inherited from the theological tradition. The main book thesis is disputed on the basis of counter-examples issued from contemporary natural sciences. Yet, the conclusion proclaims a connection between creation and redemption of a world in the process of accomplishment. That conclusion may be regarded as confirming the legitimacy of contemporary natural theology. (shrink)

Lorsqu’on étudie les effets d’une réforme, il est fréquent de se focaliser sur son contenu et de négliger les modalités, notamment temporelles, de son adoption et de sa mise en œuvre. Intrinsèquement lié à leur contenu qui vise la recomposition complète du paysage de l’enseignement supérieur et de la recherche en France, le rythme effréné des réformes dans ces domaines ne doit rien au hasard et n’a rien d’anodin. Ceux qui sont à l’initiative de ces réformes attendent de la profondeur (...) et de l’.. (shrink)

Publication de graffites éphébiques gravés sur des bancs et sur un hermès de la Palestre du lac à Délos. L'ensemble date des dernières décennies du IIe s. av. J.-C. La plupart des noms déchiffrés sont par ailleurs connus dans l'épigraphie délienne de l'époque athénienne. Cinq sont pour la première fois attestés dans l'île.

L'identification du grand autel de la Place du théâtre à Délos avec l'autel de Dionysos mentionné dans les comptes des hiéropes n'est pas recevable. Tout porte à croire qu'il existait à Délos à l'époque de l'Indépendance un seul autel de Dionysos, situé au Nord-Est du Sanctuaire d'Apollon.

Los autores conversan sobre la distinta relación que tienen con la filosofía las lenguas española y francesa, encontrando la explicación de esa diferencia principalmente en los “espíritus” que nos separan, no obstante nuestra considerable cercanía lingüística. Mientras que la Reforma y la Contrarreforma exigieron de Francia un “humanismo del saber objetivo, del individuo y del progreso”, la cultura española dio de sí “un paradójico humanismo de la fe, de la expansión y de los juegos de la apariencia”. El “espíritu de (...) la filosofía” (Descartes, el ancestro de Hegel) se desarrolló en el norte de Europa, y en la Europa mediterránea floreció más bien “el espíritu de la ficción” (el Cervantes de Unamuno, de Ortega, de Borges y de Kundera). La inquietud de un mundo que bien podría no ser sino sueño, o incluso locura –de la que terminará por resurgir, al lado del cervantino y del calderoniano, el cogito cartesiano–, es sin embargo una inquietud española en primer lugar, y eso es algo que amerita ser estudiado, y sobre todo pensado. Una clave muy importante para dicho estudio es la constatación, subrayada por Nancy en respuesta al problema de la calificación de nuestra filosofía como “mera literatura”, de la “pérdida de confianza en las aventuras del sentido” que ha caracterizado a la Modernidad (o al Occidente en su versión nórdica, ese “espíritu de la filosofía alemana” que tras el efecto del nazismo se mudó a Francia y a Estados Unidos). Ahí donde Unamuno señalaba la necesidad, antes que de europeizar a España, de “españolizar a Europa”, Jean-Luc Nancy reconoce que Occidente necesita atreverse, una vez más, a abrirse a la aventura, y al riesgo del pensamiento. (shrink)