Cette édition numérique a été réalisée à partir d'un support physique, parfois ancien, conservé au sein du dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l'exploitation des Livres indisponibles du XXe siècle. Pages de début 1 - L'article de 1755 et son contexte 2 - Qu'est-ce que la Volonté Générale? 3 - L'Economie de Rousseau : une jacquerie théorique (Partie III) Lexique Indications bibliographiques Économie politique AnnexesPages de fin.

t. 1. Les années françaises, 1927-1940 -- t. 2. Les années américaines, 1941-1961.

Computational cell models appear as necessary tools for handling the complexity of intracellular cell dynamics, especially calcium dynamics. However, while oscillating intracellular calcium oscillations are well documented and modelled, a simple enough virtual cell taking into account the mechano-chemical coupling between calcium oscillations and cell mechanical properties is still lacking. Considering the spontaneous periodic contraction of isolated cardiac myocytes, we propose here a virtual cardiac cell model in which the cellular contraction is modelled using an hyperelastic description of the cell (...) mechanical behaviour. According to the experimental data, the oscillating cytosolic calcium concentrations trigger the spatio-temporal variation of the anisotropic intracellular stresses. The finite element simulations of the virtual cell deformations are compared to the self-sustained contractions of isolated rat cardiomyocytes recorded by time-lapse video-microscopy. (shrink)

Jean-Jacques Rousseau est l'auteur de l'entrée "économie politique" dans l'Encyclopédie en 1755. A ce titre, il aurait pu être l'un des fondateurs de cette discipline. Pourtant, la définition qu'il en donne est à l'encontre de la pensée libérale des physiocrates, puis des classiques, et constitue une véritable "anti-économique". En hypertrophiant le rôle de l'Etat et en niant l'intérêt personnel, Rousseau est au contraire l'un des pères du socialsme. En niant la liberté humaine, il nie aussi l'existence de choix éthiques.

Cet article tente d’articuler la conception de l’agir humain dans Jacques le fataliste, à travers l’épisode du Père Hudson. A la lumière de l’ontologie de la trace et de l’impression proposée par Vinciguerra dans sa reconstruction du spinozisme, l’acte-modèle mis en scène à travers cet épisode apparaît comme consistant à écrire, prescrire, contre-écrire, méta-écrire les comportements d’autrui. Les différents niveaux où se déroulent ces phénomènes de écriture permettent de réinstaurer un « là-haut », et donc de justifier la formule (...) de Jacques : tout ce qui nous arrive ici-bas est bien écrit là-haut, dans les niveaux supérieurs de surcodage et de stratégisation des machinations humaines. On conclut en essayant de montrer, en contraste avec Léger-Marie Deschamps, comment une telle définition de l’agir humain permet à Diderot de tenir le pari d’une philosophie à la fois moniste et néanmoins radicalement pluraliste. This article reconstructs Diderot’s fundamentally Spinozist conception of human agency through a close analysis of the episode of Jacques the Fatalist devoted to Father Hudson. This conception is presented as an ontology of writing which redefines agency in terms of scripting, pre-scripting, counter- and meta-scripting the other agents’ behaviours. Jacques’ motto, according to which everything that happens down here was written “up there”, is reinterpreted and proven accurate : human agency has to be approached in terms of a hierarchy of strata, according to the level of meta-scripting which determines the scripted acts performed down here. A concluding section stresses the pluralist nature of this ontology of writing sketched in Jacques the Fatalist. (shrink)

Yves R. Simon (1903-1961) was one of this century’s greatest students of the virtue of practical wisdom. Simon’s interest in this virtue ranged from ultimate theoretical and foundational concerns, such as the relationship between practical knowledge and science, to the most concrete and immediate questions regarding the role of practical wisdom in personal and social decision-making. These concerns occupied Simon from his earliest published writing to the final notes and correspondence he was working on at the moment of his (...) untimely death. Throughout his life, practical wisdom and its related philosophical ramifications emerge time and again at critical junctures, throwing into bold relief some of the deeper dimensions of questions as diverse as the nature of democracy, the concept of law, and the theory of work. Practical knowledge constitutes a unifying motif of Simon’s entire encyclopedic effort. This volume reconstructs what would have been Simon’s final sustained writing on practical knowledge. It includes reworking of some previously published material, especially the landmark 1961 essay, "Introduction to the Study of Practical Wisdom," possibly the best treatment of the concept of "command" in recent philosophical writing. But it also reproduces, in a form closely corresponding to Simon’s intention, material drawn from notes and schemata, concerning issues such as the relationship between moral science and wisdom, the nature of practical judgment, and the relationship between practical knowledge and Christian moral philosophy. Also included are previously unpublished letters to Jacques Maritain on the controversy surrounding the theoretical-practical and practico-practical syllogisms, as well as Maritain’s responses. The volume concludes with applications of Simon’s general theory to a critique of the concept of a social science and to the notion of Christian humanism. This volume will appeal to moral philosophers interested in a range of normative issues, as well as social scientists and readers concerned with the philosophical foundations of modern culture. Virtue moralist, in particular, will find in Simon one of the profoundest commentators on this tradition in normative ethics. (shrink)

O pensamento filosófico não é história das “idéias”. Em filosofia, não se trata de oferecer representações prontas , mas de forjar ferramentas para trabalhar e responder às dificuldades que se apresentam: nas ciências, na sociedade, na cultura . Isso porque uma filosofia é relativa a uma paisagem, no seio da qual ela toma posição, na qual ela se orienta, ou seja ela se esforça por tomar tal direção antes que outra, é isso que eu chamo “tendência”. Uma filosofia pode, então, (...) tomar uma tendência que parece oposta às idéias que ela propõe. Por exemplo, Berkeley sustenta idéias realistas e as inscreve em uma tendência espiritualista . Outro exemplo, Kant afirma a excelência da democracia , mas ele a inscreve em uma tendência aristocrática . O caso de Jean-Jacques Rousseau é exemplar: ele ataca os “materialistas” e os “ateus”, afirma a liberdade de espírito e a existência de Deus, mas seu espiritualismo se inscreve em uma lógica radicalmente materialista. É esta dificuldade que torna a leitura de sua obra complexa e o que explica que alguns o fazem um kantiano, outros um hegeliano, outros um hursseliano, etc. (shrink)

Professeur de philosophie de la religion à la Faculté de théologie protes­tante de notre Université, Frédéric Rognon (FR) présente une analyse de l’œuvre de Jacques Ellul (1912-1994), qui fut longtemps professeur à l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux et membre engagé de l’Église Réformée de France. La première partie de l’étude reprend nombre des 58 ouvrages publiés par Ellul en les distribuant successivement entre socio­logie et théologie. La seconde partie en examine d’abord les troi..

Este libro coeditado para América Latina conjuntamente por el Instituto Latinoamericano de Servicios Legales (ILSA), las Universidades Nacional de Colombia, Nacional Autónoma de México (UNAM) y la Universidad Bolivariana de Chile, constituye un hito importante en la articulación del espacio académico de la región en el área del pensamiento crítico y de su difusión en relación al campo del Derecho, el Estado y el rol de las profesiones en la dispuesta por el poder y la configuración de los es..

Cet article est le fruit d’une étude des manuscrits henryens portant la trace de la lecture consciencieuse et approfondie de l’unique ouvrage eckhartien dont M. Henry disposait, à savoir Traités et Sermons, traduits de l’allemand par Ferdinand Aubier et Jacques Molitor, avec une introduction de Maurice de Gandillac. Yves Meessen s’attache à montrer en quoi ces textes inédits permettent d’expliciter le sens de l’œuvre effectivement publiée : les notes manuscrites de M. Henry sur Maître Eckhart font état du (...) changement de perspective entre Philosophie et phénoménologie du corps et L’essence de la manifestation. Cet article tâche en somme de répondre à la question suivante : plutôt que de quitter Biran pour Eckhart, M. Henry ne disposait-il pas d’un matériau apte à établir leur affinité pour une authentique « philosophie du christianisme »? (shrink)

Le virgolette che aprono e chiudono questa frase, «l’avvenire appartiene ai fantasmi» – o meglio che la aprono senza volerla chiudere – non sono delle virgolette di precauzione. non segnalano un voler mettere a distanza, bensì una citazione. Cioè il ritorno, la riapparizione, l’essere nuovamente in circolazione di una frase di Jacques Derrida – o meglio del suo fantasma – in un film di Ken McMullen girato nel 1982. L’aspetto fantasmatico emerge subito: che l’avvenire appartenga ai fantasmi, i...

La pensee de Jean-Jacques Rousseau continue d'appeler les lectures critiques les plus diverses et de susciter des interpretations parfois contradictoires. Jean-Jacques Rousseau d fendit passionn ment les valeurs de la communaut d mocratique.Citoyen de la petite r publique de Gen ve il recueillit avec ferveur l'enseignement des Hommes illustres de Plutarque et les le ons de l'Antiquit r publicaine. Mais Jean-Jacques est aussi le philosophe du XVIIIe si cle qui fit reconna tre avec le plus d' clat (...) son irr ductible singularit. Quand il engagea sa grande entreprise autobiographique, il souligna surtout sa diff rence. Et dans cette qu te personnelle, toute particuli re, Jean-Jacques trouvait l'appui d'une conviction chr tienne protestante. Rousseau recueillait ainsi sa mani re la double tradition de la Reforme et de l'Antiquit r publicaine. Mais alors que ces deux dimensions coexistaient dans la r publique calviniste de Gen ve, Rousseau fut conduit les dissocier, dans un 'triste et grand syst me' qui opposait avec une douloureuse obstination les valeurs de l'Homme et celles du Citoyen. L'enqu te conduite en ce livre explore les profondeurs de ce paradoxe qui fait la grandeur de Rousseau. (shrink)

For Yves R. Simon, philosophy has an affinity to science, not in the sense that philosophy is a mere metascience, a commentary on the sciences, but rather because it shares the same aim as science: the search for explanation. The philosophy Simon espouses is philosophical realism which, following Jacques Maritain, he prefers to call critical realism. Against the prejudice that only some version of philosophical idealism, be it critical or absolute, is capable of understanding positive science. Simon, in (...) Foresight and Knowledge, develops a philosophy of science form a realistic perspective. Philosophy of science or the critique of science, as it was known in France, is according to Simon, metahphysics in the exercise of its critical function. Simon selects as the central focus of the treatise the problem of determinism, causality, and chance. Simon shows that the concept “determinism” must be understood in different conceptual systems, such as a philosophy of nature and physics; in the latter, determinism is conceived as a possibility of certain and exact prediction. (shrink)

Maitre Eckhart a donne a penser a trois grands tenors de la phenomenologie: Martin Heidegger, Jacques Derrida et Michel Henry. Cette presence d'un penseur medieval, philosophe et theologien, n'est pas sans poser question dans un contexte contemporain. Elle conduit a une double constatation. Son influence est a la fois decisive et divergente. Loin d'etre anecdotique, le recours a Eckhart concerne la methode phenomenologique elle-meme. Il surgit la ou le pouvoir constituant de l'ego devient problematique. Les solutions apportees par Heidegger (...) et Henry sont antinomiques, tandis que Derrida reste dans une ambiguite voulue. Ce conflit d'interpretations ne peut etre demele qu'en revenant aux principes hermeneutiques mis en oeuvre par Eckhart. Grace a sa - mystique speculative -, il est possible de penser un contrecoup theologal sur la phenomenologie de Husserl. Encore faut-il accepter la percee de l'ego.". (shrink)

On connaît la définition donnée par Jean-François Lyotard de la condition postmoderne : faute de pouvoir croire aux grands récits d'émancipation universelle qui ont dynamisé la modernité (progrès de la raison civile, affranchissement du prolétariat), notre époque en serait réduite à un culte aveugle de la pure efficacité visant, dans tous les domaines de la vie sociale, à minimiser les coûts et maximiser les profits. Et dans la mesure où 'le critère d'opérativité est technologique', c'est-à-dire sans pertinence pour 'juger du (...) vrai et du juste', il en résulterait une profonde crise de légitimité, où serait à chercher la spécificité de notre époque historique. Une éthique moins prédatrice du rapport à autrui va-t-elle émerger spontanément de la course à la productivité qu'agence la compétition du marché? Ou est-ce seulement en résistant aux tendances inhérentes à cette course que l'on pourra imposer une structure sociale plus juste? En d'autres mots : la justice est-elle un (sous-) produit du marché libre (comme le défendent les disciples d'un Hayek)? Ou implique-t-elle au contraire l'asservissement de ce marché à une logique extérieure qui en limite le fonctionnement et la portée (comme l'ont soutenu depuis longtemps les partisans d'une 'économie morale', ressuscités aujourd'hui en dénonciateurs de l''horreur économique')? (shrink)

De quelle définition de l'authenticité peut-on se réclamer aujourd'hui? L'authentês, en grec, c'est d'abord "celui dont émane une action", son auteur. C'est à mesurer l'envergure et les difficultés de cette quête de liberté authentique qui est celle de Rousseau autant que la nôtre, qu'est consacré cet ouvrage.

Le matérialisme historique standard, évolutionniste et progressiste, faisant se succéder les modes de production envisagés à l’échelle de sociétés, simple inversion de l’hégélianisme, est aujourd’hui totalement abandonné, discrédité qu’il est par l’échec des pays du socialisme réel. Cependant, deux philosophes marxistes, Jacques Bidet et Kojin Karatani, ont récemment cherché à reconstruire des philosophies de l’histoire sur une base marxiste en puisant dans les travaux issus de l’analyse des systèmes-monde, qui avaient produit des histoires mondiales du capitalisme critiques de l’eurocentrisme (...) et du nationalisme méthodologique du marxisme développementaliste. Quels réaménagements conceptuels ont été nécessaires pour réaliser cette articulation? Dans les deux cas, l’intégration des concepts et résultats historiques de l’analyse des systèmes-monde a eu pour condition une déconstruction du dualisme de la structure/superstructure qui constituait le noyau du matérialisme historique. Pour autant lorsqu’il s’agit d’inscrire historiquement des perspectives d’incarnation au communisme, les deux auteurs divergent sur le rôle qu’y a joué l’Europe. (shrink)

The object of this paper is two-fold: first, to show that contrary to what seem to have become a widely accepted view among historians of biology, the famous 1953 first Nature paper of Watson and Crick on the structure of DNA was widely cited — as compared to the average paper of the time — on a continuous basis from the very year of its publication and over the period 1953–1970 and that the citations came from a wide array of (...) scientific journals. A systematic analysis of the bibliometric data thus shows that Watson's and Crick's paper did in fact have immediate and long term impact if we define "impact" in terms of comparative citations with other papers of the time. In this precise sense it did not fall into "relative oblivion" in the scientific community. The second aim of this paper is to show, using the case of the reception of the Watson—Crick and Jacob—Monod papers as concrete examples, how large scale bibliometric data can be used in a sophisticated manner to provide information about the dynamic of the scientific field as a whole instead of limiting the analysis to a few major actors and generalizing the result to the whole community without further ado. (shrink)

L’étude reprend la philosophie inaugurée par La réciprocité des consciences (1942) en fonction de philosophies plus récentes de l’intersubjectivité (E. Lévinas et F. Jacques). Après avoir montré comment le caractère fondamental de la réciprocité fonde la causalité des personnes et se fonde sur le Dieu personnel et tripersonnel, elle revient d’une manière critique sur une possible mise en tutelle d’une pensée personnaliste par une pensée religieuse. L’amour n’aurait-il pas laissé en retrait la réciprocité, la personne la relation, la communion (...) la communication, enfin l’intime le social ? On ne saurait pourtant oublier Maurice Nédoncelle. Il a défendu avec raison une priorité de la réciprocité sur l’altérité, dans l’intersubjectivité ; de la personne sur la nature, dans la théologie ; de la souffrance sur le péché, dans la théodicée. (shrink)

Les errements d'Yves de Vallone (1666/67-1705) et les péripéties de sa carrière sont remarquables. Engagé malgré lui dans la Congrégation de Sainte-Geneviève à l'âge de 16 ans, il s'enflamme lorsqu'il est informé qu'il existe une "petite Église" de sociniens au sein de son ordre. Il accuse les directeurs génovéfains d'hérésie et subit une persécution très éprouvante, mais finit par faire démettre le supérieur général et ses acolytes, non pas à cause de leur hérésie, mais à cause de la persécution (...) qu'ils lui ont infligée. La nouvelle direction génovéfaine cherchant à venger l'ancienne, Vallone s'échappe en Suisse et en Allemagne et se convertit au protestantisme en 1697. Appelé à Zwolle aux Provinces-Unies, il s'érige en apologiste rationaliste de la doctrine calviniste de la prédestination dans deux écrits dirigés contre les luthériens. Cependant, ne voulant abandonner la métaphysique aux libertins ; il se laisse emporter par la logique de sa propre conception malebranchiste de l'Être infiniment parfait et se heurte à la critique de Jacques Bernard et à la censure par un synode de l'Église réformée en 1703. Il abandonne alors, non pas son rationalisme malebranchiste, mais la doctrine du péché originel qui avait entraîné toutes ses difficultés : sous l'influence de Leenhof, et à l'aide des œuvres de Richard Simon, de Pierre Bayle et de Spinoza, il dresse une histoire accablante de la doctrine chrétienne et élabore un système philosophique où Dieu, principe intelligent de tout ce qui existe, agit par la nécessité de sa propre nature et finit par se confondre avec la Nature."--Page 4 of cover. (shrink)

My paper concerns a rather extraordinary generation which arose in France in the 1930s, reacting against Action française which had long infected French Catholic political and social thought. Action française was a line of thought — and a political movement — inspired by Charles Maurras, himself an agnostic, basing his political thinking on a form of naturalism and positivism which clearly divorced politics from religion and ethics. Pope Pius XI forbade the participation of Catholics in that movement in 1926, which (...) was quite a blow and provoked quite an uproar since the majority of Catholic intellectuals were from Action française.The great Thomists of the time in particular and the bishops were reluctant in following the Pope's condemnation. Already the following year however, Jacques Maritain, who had sided with Action française for a long time, rallied to Rome. He contributed to a famous book Rome has spoken . Many followed him. He subsequently changed his basic views, fought for an integration of politics with morality as well as for a certain integration of politics and the Christian message, under the name Humanisme intégral, the title of one of his books. Jacques Maritain was born in 1882, died in 1975. The decisive years of his work are clearly the '30s and early '40s. (shrink)

Depuis Droit, mythe et raison (1980) écrit avec Jacques Lenoble jusqu’aux récents À quoi sert le droit? Usages, fonctions et finalités (2016) ou Le droit, objet de passions (2018), François Ost ne cesse de questionner les rapports de nos sociétés au droit et la place de celui-ci dans nos sociétés contemporaines. Avec Le droit malgré tout, il s’agit de rendre hommage à l’œuvre et à la carrière d’une figure centrale de la théorie du droit contemporaine et aussi au fondateur, (...) avec le regretté Michel van de Kerchove, de ce que l’on appelle parfois « l’école de Saint-Louis ». Abordant les deux pôles de la dialectique à laquelle François Ost est si attaché - la critique et la reconstruction -, l’ouvrage propose un regard interdisciplinaire sur le droit, à travers les principaux thèmes qui ont nourri la pensée de l’auteur. Du statut épistémologique de la science du droit à un questionnement sur les fondements et l’avenir du droit et de la justice, des liens qu’entretiennent le droit et la littérature jusqu’à l’environnement saisi par le droit en passant par les « communs », les approches de ses collègues et amis sont toutes réflexives et critiques. En ce qu’elles sont soucieuses de soumettre le droit au regard des sciences sociales et, inversement, les normativités extra-juridiques au regard du droit, elles sont fidèles à la démarche de François Ost. Ce Liber Amicorum propose aussi un retour réflexif sur son œuvre par l’auteur lui-même, dans un entretien avec Manuel Atienza. Contributeurs : Yves CARTUYVELS, Robert JACOB, Mark VAN HOECKE, Jacques COMMAILLE, Isabelle HACHEZ, Laurent VAN EYNDE, Jacques LENOBLE, Benoit FRYDMAN, Alain PAPAUX, Guillaume DE STEXHE, Diane BERNARD, Antoine GARAPON, Jacques CHEVALLIER, Alain SUPIOT, Paul MARTENS, Jérémie VAN MEERBEECK, Sébastien VAN DROOGHENBROECK, Nicolas BERNARD et Françoise TULKENS, Pierre LEGRAND, Annette RUELLE, Isabelle OST, Jeanne GAAKEER, Massimo VOGLIOTTI, Denis SALAS, Pauline BÉGASSE DE DHAEM et Marie-Sophie DE CLIPPELE, Xavier DELGRANGE, Delphine MISONNE, Benoît JADOT, Alain STROWEL, Hugues DUMONT, Jean-Guy BELLEY, Antoine BAILLEU. (shrink)