This paper presents an approach to the belief system based on a computational framework in three levels: first, the logic level with the definition of binary local rules, second, the arithmetic level with the definition of recursive functions and finally the behavioural level with the definition of a recursive construction pattern. Social communication is achieved when different beliefs are expressed, modified, propagated and shared through social nets. This approach is useful to mimic the belief system because the defined functions provide (...) different ways to process the same incoming information as well as a means to propagate it. Our model also provides a means to cross different beliefs so, any incoming information can be processed many times by the same or different functions as it occurs is social nets. (shrink)

De-Signing Design: Cartographies of Theory and Practice throws new light on the terrain between theory and practice in transdisciplinary discourses of design and art. The collection brings together a selection of essays on spatiality, difference, cultural aesthetics, and identity in the expanded field of place-making and being.

De-Signing Design: Cartographies of Theory and Practice throws new light on the terrain between theory and practice in transdisciplinary discourses of design and art. The collection brings together a selection of essays on spatiality, difference, cultural aesthetics, and identity in the expanded field of place-making and being.

This article addresses the use of the ecological notion of ‘response diversity’ (Elmqvist et al. Frontiers in Ecology and the Environment, 1(9), 488–494, 2003) to develop a biocentric approach for natural-artificial continuums through the practice of design. The article elaborates upon examples from the project Dispersal machines, part of my postdoctoral research entitled Symbiotic tactics. Dispersal machines proposed two complementary artificial systems that were conceived to minimize the damages by a moth (Spodoptera frugiperda) on crops (corn and soy predominantly) in (...) the agroecosystems of Córdoba, Argentina. The proposals were ideated to biologically control this species by interventions that disseminate and/or host species that predate or parasitize the moth at different stages of its life cycle: a diurnal response, based on the dissemination of parasitized eggs of the moth by a minute wasp (Telenomus remus), as well as a nocturnal response, based on the placement of refuges for bats that feed on the adult moth. Considering these design interventions through the notion of ‘semethic interaction’ (Hoffmeyer 2008) as it relates to the more general term, ‘semiosphere’, the article reflects upon (de)sign as a signifying activity and design’s ‘response-ability’ (Haraway 2016), to speculate upon ways to devise and acknowledge inter-species co-adaptive possibilities. (shrink)

This article explores how De-sign can be utilized as a navigational trajectory toward the integration of cultural sensitivity and environmental sensibility. It affirms that intentionality makes it possible for human beings to make meaning of their world. Navigating through trajectories for the purpose of seeking desired outcomes is a reiterative de-sign process that is constantly adjusting pragmatically. Because de-sign outcomes are only invariant aspects of the unfolding process of synechism and palingenesia, every de-sign situation is a (...) unique journey toward infinite possibilities of creation. De-signers, as agents of intentional change, become envoys of meaning-making that can integrate cultural sensitivity and environmental sensibility. De-sign intentionality makes our trajectories move toward envisioning a meaningful reality, one that goes beyond the schism between culture and nature, between built environment and natural environment. Trajectories innate to the de-sign process transform us into not only lifelong-learners competent of questioning absolute knowledge but also changing agents capable of moving beyond merely being inquisitive, to being reflective, contemplative knowers, genuinely integrating all aspects of the great biosemiosphere. (shrink)

This paper argues first that claims that we are in the midst of a global obesity epidemic are vastly overblown and hardly new since we can find such calls to alarm for over a century at least. Second, we suggest that claims made about the possibility of losing weight are, for most people, simply false. Bluntly stated, there is lots of evidence to suggest that diets don’t work for the vast majority of people: even for those who lose weight, their (...) reprieve from fat tends to be short lived with 90% regaining their lost weight. Third, we maintain that claims made that obesity is either itself a disease or is causally and directly linked to harmful and sometimes lethal diseases are also misguided. Finally, we discuss the ways in which the construction of obesity as an epidemic disease has affected various parties, including fat people themselves. In particular, we discuss two approaches that have been made to the general anti-fat attitudes of contemporary western societies: the ‘fat and fit’ and ‘fat and proud’ movements. (shrink)

Cet article propose un tour d’horizon de différents types de biais que l’on peut rencontrer dans les études basées sur l’annotation de corpus vidéo de langue des signes. En tâchant de situer objectivement les choix effectués et les biais potentiels à chaque étape, nous décrivons les méthodologies que nous avons mises en place dans trois études, portant respectivement sur la synchronisation des composantes corporelles, le mouvement des sourcils et les clignements des yeux, puis la coarticulation.

Les langues des signes sont des langues qui n’ont pas un système d’écriture qui leur est propre et qui, par leur nature visuo-gestuelle, ne peuvent pas être écrites phonographiquement. Les conséquences de cette « non‑scriptibilité » sont au centre des travaux menés à partir de 2000 par Elena Antinoro Pizzuto. EAP, décédée en 2011, mettait en évidence les biais que l’utilisation des « gloses », employées comme substituts de la transcription, induisent dans l’analyse linguistique des LS. Ces 10 dernières années, (...) les avancées technologiques et méthodologiques ont rendu plus aisée la saisie automatique des données corporelles, l’annotation multilinéaire de corpus multimodaux et le maintien des liens entre les annotations et les vidéos, ainsi que la diffusion des vidéos sur lesquelles se basent les analyses. Toutefois, ces technologies et bonnes pratiques — bien que fondamentales — ne font pas office de système de transcription : ce sont des solutions qui suppriment une partie des symptômes liés à la non‑scriptibilité des LS, mais ne comblent pas l’absence d’un système de représentation graphique de ces langues. Les questions soulevées par EAP sont donc encore d’actualité. Si différentes tentatives pour transcrire les LS ont vu le jour, leur utilisation pour exploiter de vastes corpus de LS s’est souvent heurtée à leur faible lisibilité et/ou requêtabilité. En comparant les avantages et les inconvénients de ces systèmes, il est possible d’établir une liste des caractéristiques que devrait posséder un système de transcription des LS. Mais développer un système qui réunit toutes ces spécificités est un défi que les linguistes ne peuvent pas relever seuls : c’est dans la pluridisciplinarité, et en particulier dans le travail conjoint avec les spécialistes des aspects graphiques de l’écriture, que semble résider la solution. Cette approche, dite « grapholinguistique », est suivie par l’équipe GestualScript pour développer Typannot, un système de transcription typographique des LS et de la gestualité co-verbale. (shrink)

Condillac a tenu à souligner l’originalité radicale de la thèse défendue dans l’ Essai au sujet du statut des signes dans leur rapport originaire à la pensée. Il la maintiendra jusque dans l’ Art de penser inchangée malgré de profonds remaniements intervenus avec le Traité des sensations quant au contenu de cette interaction, que sa Grammaire et sa Logique lui semblent avoir pourtant « achevé de démontrer ». Ce statut des signes se trouve soumis à la critique dès les Lettres (...) à Gabriel Cramer. Condillac y répond à une question concernant la prérogative des signes arbitraires sur les signes naturels par rapport à la maîtrise de nos opérations de pensée. Et il y voit une objection formelle au caractère « embrouillé » de cette origine, une difficulté de fond qu’il n’avait pas prévenue, et enfin « le point le plus délicat de mon système sur la nécessité absolue des signes ». On peut supposer 1) que cette difficulté est liée à, mais distincte de la question formelle, comme des difficultés de contenu qu’y voit alors Condillac travaillant à son Traité des sensations, 2) que ce « point le plus délicat » ne s’éclaire et ne se spécifie qu’au regard de l’arrière-plan leibnizo-wolffien commun à Condillac, Cramer et Mlle Ferrand, et 3) n’est surmonté que par l’évocation de quelques références absentes de l’ Essai, à la Grammaire de Du Marsais dans l’ Encyclopédie et à la méthode de l’Abbé de l’Épée, comme exemples de la méthode analytique mise au service d’une genèse naturelle des signes artificiels sur le modèle de l’art d’une Nature qui commence tout en nous à notre insu. Ainsi s’achève bien le système « démontré » d’une présupposition mutuelle de la Nature et de l’Art, dont le premier ouvrage avait offert l’essai inaugural. (shrink)

Commentaires sur le débat nativisme-empirisme au XIXe siècle et la théorie des signes locaux de Lotze.

La philosophie hédoniste de Michel Onfray est en son fond une philosophie tragique dont l’horizon métaphysique ultime est le néant. Ce thème et ses multiples résonances dans l’œuvre d’Onfray sera étudié ici à trois niveaux : le néant individuel de la mort, le néant des civilisations disparues et enfin l’horizon cosmique du néant. Un jour tout disparaîtra, y compris la pensée humaine que tout disparaîtra. De même que notre vie est une parenthèse entre deux néants, de même notre civilisation et (...) de même l’espèce humaine et l’univers dans son ensemble. Être philosophe, c’est pour Onfray savoir regarder cette vérité en face. (shrink)

Since Aristotle, touch has been found especially hard to define. One of the few unchallenged intuition about touch, however, is that tactile awareness entertains some especially close relationship with bodily awareness. This article considers the relation between touch and bodily awareness from two different perspectives: the body template theory and the body map theory. According to the former, touch is defined by the fact that tactile content matches proprioceptive content. We raise some objections against such a bodily definition of touch (...) and suggest, as an alternative, to revive the proposal according to which touch is essentially a sense of pressure. According to the body map theory, tactile sensations are localized within the frame of reference provided by the mental representation of the space of the body. We argue that this approach of the location of bodily sensations fares better that the Local Sign theory that denies intrinsic spatiality to touch. (shrink)

Résumé Dans les situations sociomotrices, l’engagement des participants n’est pas seulement réductible aux communications directes. Il est surtout lié à l’émergence de systèmes de signes assurant la dynamique globale du jeu. Nous proposons d’appréhender la communication comme un système d’interaction global constitué de plusieurs canaux. On y retrouve les communications directes mais aussi quatre systèmes de signes : celui des praxèmes, des gestèmes, des gestes et des communications verbales. Ce travail interroge la place de chaque canal communicationnel dans deux sports (...) et deux jeux traditionnels. Nous recrutons trois groupes de 20 étudiants pour participer aux jeux mentionnés. Les communications sont filmées, décryptées, triées et catégorisées. On constate une forte prévalence des praxèmes dans les sports collectifs, tandis que la répartition des communications est plus équilibrée dans les jeux traditionnels. La quantité, la variabilité et l’organisation des signes sont sensibles à la logique interne. Globalement, cette recherche tend à montrer que les jeux sont un formidable laboratoire in vivo pour comprendre l’organisation des systèmes de signes. Spécifiquement, elle apporte des informations sur le pouvoir socialisant de la sémiotricité de chaque jeu et sur le renouvellement des pédagogies qu’elle peut engendrer. (shrink)

Résumé Le concept d’ethos, que l’étymologie rattache à l’éthique, aux mœurs et à la morale, est ici examiné à l’intersection des études sémiotiques et des sciences sociales. Une méthode est développée pour l’étude des caractères, ou ethe, qui passe par la reconnaissance des signes éthiques sur les scènes d’énonciation considérées, elles-mêmes constitutives d’une situation sociale à analyser. L’article est divisé en trois parties. La première partie définit l’ethos selon ses deux usages dans la théorisation aristotélicienne (rhétorique et poétique). La deuxième (...) partie définit les signes éthiques dans leur rapport théorique aux études sémiotiques et à la sociologie. La troisième partie présente une application à un cas contemporain à cette recherche : la controverse dans l’espace public autour d’un projet de développement du territoire dans la ville de Québec. En théorisant pour la première fois les signes éthiques, cet article propose un renouvellement de la sociologie compréhensive au moyen d’une méthodologie éprouvée. (shrink)

Le programme de la sociologie française semble lié à celui d’une réduction du phénomène de l’obligation à un genre de causalité. Le structuralisme de Lévi-Strauss n’aurait fait que déplacer le niveau où il faut chercher ces contraintes : impossibilités de pensée plus qu’interdits sociaux, leur nécessité serait comparable à la logique. Mais il s’exposerait là aux critiques formulées par Wittgenstein. Cet article montre que le véritable apport du structuralisme est plutôt d’avoir mis en évidence un problème à la fois méthodologique (...) et philosophique commun à toutes les « sciences de la culture », qui porte sur la nature même de leurs « observables » : de même que Saussure montre que le problème de la linguistique n’est pas celui du sens, mais de la détermination même des signes, de même Lévi-Strauss, dans les Mythologiques, montre que le problème des sciences sociales n’est pas celui des causes du comportement mais de la catégorisation même de l’acte ou de l’usage, problème que la méthode statistique mise au point par Durkheim dans Le Suicide ne résout pas, et que la philosophie ignore souvent. (shrink)

In spoken interactions, interlocutors carefully plan and time their utterances, minimising gaps and overlaps between consecutive turns. Cross-linguistic comparison has indicated that spoken languages vary only minimally in terms of turn-timing, and language acquisition research has shown pre-linguistic vocal turn-taking in the first half year of life. These observations suggest that the turn-taking system may provide a fundamental basis for our linguistic capacities. The question remains however to what extent our capacity for rapid turn-taking is determined by modality constraints. The (...) avoidance of overlapping turns could be motivated by the difficulty of hearing and speaking at the same time. If so, turn-taking in sign might show greater toleration for overlap. Alternatively, signed conversations may show a similar distribution of turn-timing as spoken languages, thus avoiding both gaps and overlaps. To address this question we look at turn-timing in question-answer sequences in spontaneous conversations of Sign Language of the Netherlands. The findings indicate that although there is considerable overlap in two or more signers' articulators in conversation, when proper allowance is made for onset preparation, post-utterance retraction and the intentional holding of signs for response, turn-taking latencies in sign look remarkably like those reported for spoken language. This is consistent with the possibility that, at least with regard to responses to questions, speakers and signers follow similar time courses in planning and producing their utterances in on-going conversation. This suggests that turn-taking systems may well be a shared cognitive infrastructure underlying all modern human languages, both spoken and signed. (shrink)

No detailed description available for "Idéologie et théorie des signes".

Ce texte examine d'abord en détail la typologie des signes proposée par Adam Schaff. D'un point de vue critique, il fait valoir qu'une classification qui se veut cohérente dans la perspective matérialiste du marxisme ne l'est pas nécessairement du point de vue sémiologique. Il conteste le spécificité absolue conférée aux signes verbaux par cet auteur, il thématise toute une série de problèmes liés à cette conception, et il propose finalement une classification proprement sémiologique expurgée de tout postulat idéologique centré sur (...) l'opposition "matérialiste" vs "idéaliste". (shrink)

This study seeks to trace the boundaries of the sign in the phenomenological tradition of Edmund Husserl. The approach adopted here is largely historical and has no other ambition that to identify those questions that pertain to the sign and have been of interest for phenomenology. The article is divided in four parts : the first examines an essay from 1890 entitled Semiotik and situates it in the context of the young Husserl's work in the philosophy of mathematics (...) ; the second part concerns the first section of the Logical Investigations ; the third one seeks to account for the changes that testify to the evolution of Husserl's thinking regarding the sign between the Logical Investigations (1900-01) and "Origins of Geometry" (1936) ; the last part considers the contribution of post-Husserlian phenomenology, from Martin Heidegger to Merleau-Ponty and beyond, to semiotics. -/- Résumé. Notre étude vise à délimiter l'espace dans lequel la question du signe s'est posée à la tradition phénoménologique depuis Edmund Husserl. Cette étude est largement historique et elle n'a d'autres ambitions que d'identifier certains aspects de la question du signe qui ont suscité l'intérêt de la phénoménologie. Elle se divise en quatre parties : dans la première, nous examinons le texte de 1890 intitulé Semiotik en le situant dans le contexte des recherches du jeune Husserl sur la philosophie des mathématiques ; la deuxième section est principalement consacrée à l'étude de la première des Recherches logiques ; la troisième partie vise à rendre compte des chan-gements qui ont marqué l'évolution de la pensée de Husserl sur le signe, des Recher-ches logiques (1900/1) à "Origine de la géométrie" (1936) ; finalement, nous esquis-serons à grands traits la contribution de la phénoménologie post-husserlienne à la sémiotique, de Martin Heidegger à Maurice Merleau-Ponty, et au-delà. (shrink)

Cet article prend le parti d’intégrer le caractère interspécifique de la performance narrative chez les Kasua de Nouvelle-Guinée pour analyser la narration telle qu’ils expérimentent dans leurs tentatives toutes humaines de remédier aux désordres de leur monde forestier.

Conhecer qualquer coisa sobre a realidade é fiar-se em signos, e viver a vida semioticamente é transformar a realidade através do design. De-sign é uma noção cunhada para introduzir a fusão de design e signos. No processo reiterativo de de-sign, não há separações ou limites absolutos entre o pensar e fazer como formas de conceber uma ação possível ou desenvolver ações posteriores. O livre movimento dentro de multiplicidades simultâneas, transcendendo a aparência das coisas e manipulando criativamente uma variedade (...) de polaridades, é inerente ao design thinking e à interpretação semiótica. Envolver-se no processo de de-sign é perseverar por vários paradoxos. Crenças contraditórias e antinomias desconcertantes são intrínsecas ao De-sign; elas não são apenas aceitáveis, como também bem-vindas, se pudermos desenvolver a capacidade de perseverar através deles. Paradoxos não são resultado de um erro em nosso raciocínio, mas de um defeito na nossa capacidade de lidar com uma dissonância cognitiva. Através da máxima do pragmatismo, nossos pensamentos e ações podem ser determinados e podemos avaliar quão apropriadas são suas consequências. É aqui que o pragmatismo, como método de determinar o significado do De-sign, determina a congruência entre a intenção de nossos pensamentos e a adequação de nossas ações. Como o pragmatismo é um método de experimentação que revela a eficácia do pensamento e da ação, o De-sign exige perseverança. Perseverar nos paradoxos do De-sign é estar à vontade com o que é e o que pode ou poderia ser, estar à vontade com a ambiguidade e a incerteza e ter paciência com o processo emergente daquilo-que-ainda-está-tornando-se e, assim compartilhar com a Divindade o ato agapástico da criação. (shrink)

Byun et al. describe how deaf signers deal with communication problems in first encounters with signers of different languages. They show that the basic Conversation Analytic repair mechanisms for dealing with verbal troubles are largely reproduced in gesture and sign, including details of turn‐taking structure, timing and form. This underlines the role of repair as a basic resource for linguistic and interactional creativity across modalities.

There are numerous studies that, from different perspectives, have dealt with the debate held in the Spanish Empire during the 16th century on the slavery of the American Indians, starring –among others– by Francisco de Vitoria and his disciples from the School of Salamanca, and also –outside the academic sphere– by Fray Bartolomé de las Casas and Juan Ginés de Sepúlveda. The purpose of this work is to study whether this debate made its mark in Spanish society. For this, it (...) is analyzed three theatrical pieces from the Golden Age signed by playwrights of the stature of Tirso de Molina, Lope de Vega and Pedro Calderón de Barca, who –given their enormous popularity– had the capacity to reach the wide audience that congregated in the corrals of comedies. Were these three writers influenced by the controversy over the Indians carried out, among other authors, by Vitoria, Las Casas and Sepúlveda? Did they fully grasp in their works the subtle debate that Vitoria, Las Casas and Sepúlveda maintained when they interpreted Aristotelian arguments on slavery and the consequences that derived from them in terms of the possibility of enslaving or not the Indians? (shrink)

We are far removed, in this section of the Encyclopedia on memory, from the mnemotechnic icons described by Francis Yates in The Art of Memory and much closer to Augustine's advice about how to remember and to psalmodize Scripture. Memory, for Hegel, is the learning by rote of names, or of words considered as names, and it can therefore not be separated from the notation, the inscription, or the writing down of these names. In order to remember, one is forced (...) to write down what one is likely to forget. The idea in other words, makes its sensory appearance, in Hegel, as the material inscription of names. Thought is entirely dependent on a mental faculty that is mechanical through and through, as remote as can be from the sounds and the images of the imagination or from the dark mine of recollection, which lies beyond the reach of words and of thought[…]No wonder, then, that Hegel's Aesthetics turns out to be a double and possibly duplicitous text. Dedicated to the preservation and the monumentalization of classical art, it also contains all the elements which make such a preservation impossible from the start. Theoretical reasons prevent the convergence of the apparently historical and the properly theoretical components of the work. This results in the enigmatic statements that have troubled Hegel's readers, such as the assertion that art is for us a thing of the past. This has usually been interpreted and criticized or, in some rare instances, praised as a historical diagnosis disproven or borne out by actual history. We can now assert that the two statements "art is for us a thing of the past" and "the beautiful is the sensory manifestation of the idea" are in fact one and the same. To the extent that the paradigm for art is thought rather than perception, the sign rather than the symbol, writing rather than painting or music, it will also be memorization rather than recollection. As such, it belongs indeed to a past which, in Proust's words, could never be recaptured, retrouve. Art is "of the past" in a radical sense, in that, like memorization, it leaves the interiorization of experience forever behind. It is of the past to the extent that it materially inscribes, and thus forever forgets, its ideal content. The reconciliation of the two main theses of the Aesthetics occurs at the expense of the aesthetic as a stable philosophical category. What the Aesthetics calls the beautiful terms turns out to be, also, something very remote from what we associate with the suggestiveness of symbolic form.Paul de Man, Sterling Professor of the Humanities at Yale University, is the author of Blindness and Insight and Allegories of Reading and is currently completing a book tentatively titled The Resistance to Theory. His previous contributions to Critical Inquiry are "Political Allegory in Rousseau", "The Epistemology of Metaphor", and "A Letter". (shrink)

The author argues that the reductionist illusions of the Modern Synthesis, which Noble criticizes in his target article, are to a large extent resulting from a mere syntactical notion of biological information, neglecting the pragmatic and semantic dimension of information. Although the syntactical notion, introduced by Shannon, has been applied with much success in information theory and computer technologies, it is too narrow to understand biological reality. Biosemiotics can help to clarify the problems identified by Noble, and offers a more (...) adequate biological information concept, which not only may help to overcome these problems in the life sciences, but may also serve to integrate natural-scientific and humanities approaches to life. (shrink)

Les textes de la troisième "Critique" d'Emmanuel Kant révèlent le paradoxe de sa philosophie du droit illustré par la contrainte du droit et l'enthousiasme pour la Révolution de 1789. Pour le philosophe, ce signe d'histoire annonce la question d'un progrès irréversible pour l'humanité.

English summary: Condillacs 1746 Essai sur lorigine des connaissance humaines represents a pioneering approach to the philosophy of knowledge. Working through a semiotic method, Condillac is able to radically revisit the theory of ideas developed by predecessors such as Malebranche and Locke. This critical edition allows readers to better understand Condillacs essential contributions to Enlightenment philosophy. French description: L'Essai sur l'origine des connaissances humaines que Condillac publie en 1746 est un texte surprenant a plusieurs points de vue. Il l'est tout (...) d'abord du fait qu'on ne sait pas exactement dans quelles conditions il a ete compose, et que, faute de manuscrits, il reste impossible a ce jour d'en connaitre la redaction initiale. Dans ses ouvrages ulterieurs, Condillac en a par ailleurs critique plusieurs elements, mais rien ne nous permet de savoir s'il a touche a l'Essai quand il a entrepris de reviser ses ecrits en vue de leur publication dans ses oeuvres completes qu'il n'aura pas eu le temps de mener a bonne fin. Il l'est aussi dans son contenu qui s'efforce d'articuler une philosophie de la connaissance avec ce que nous considererions comme une semiotique generale. Dans cet effort, le genie de Condillac prend appui sur toute la culture de son temps pour ouvrir avec alacrite une voie de recherche dans laquelle il fait oeuvre de pionnier. Ayant en effet arrime l'idee au signe, il entreprend l'inventaire des modalites de fonctionnement de toutes les especes de signes d'institution. Il lui devient alors possible de bousculer de l'interieur la theorie des idees sous les formes qu'elle a prises chez ses predecesseurs, en particulier Malebranche et Locke, et de reconduire sans reste l'idee jusqu'a la sensation. Au cours de ce travail, il met en place non seulement les bases, mais jusqu'au projet, destine a alimenter pour longtemps les discussions, d'une theorie de l'esprit. (shrink)

Taxonomy Based modeling was applied to describe drivers’ mental models of variable message signs (VMS’s) displayed on expressways. Progress in road telematics has made it possible to introduce variable message signs (VMS’s). Sensors embedded in the carriageway every 500m record certain variables (speed, flow rate, etc.) that are transformed in real time into “driving times” to a given destination if road conditions do not change. VMS systems are auto-regulative Man-Machine (AMMI) systems which incorporate a model of the user: if the (...) traffic flow is too high, then drivers should choose alternative routes. In so doing, the traffic flow should decrease. The model of the user is based on suppositions such as: people do not like to waste time, they fully understand the displayed messages, they trust the displayed values, they know of alternative routes. However, people also have a model of the way the system functions. And if they do not believe the contents of the message, they will not act as expected. (shrink)

The traditional sporting games correspond to a set of signs full of meanings, which come to life through the motor behaviors of the players as they participate in its semiotic semantics. As a result of this exchange, interpersonal conflicts may emerge because of each person’s semiotic interpretation of the sociomotor dynamics of the game. This research aimed to analyze the comments of intense negative emotions that arise in conflicts of a praxical nature in a TSG, in its different parts, and (...) in the motor interventions of its protagonists. A total of 160 university students participated in a competitive sociomotor traditional sporting game of cooperation-opposition: the Marro. At the end of the practice, all answered the validated GES-II questionnaire. Subsequently, a content analysis of 480 comments was performed using ATLAS.ti 8.4 software. The conclusion of this work verifies the existence of different levels of meaning in the semiotic experience that originate interpersonal conflicts in traditional sporting games. Considering the multidimensional network of signs and meanings that emerge in any game will help to understand the meaning of the protagonists’ conflictive motor conducts. (shrink)

Résumé La figure, dans la sémiotique greimassienne, héritant d’une élaboration polysémique chez Hjelmslev, appartient tant au plan de l’expression qu’au plan du contenu. Sur le plan du contenu, elle s’introduit au niveau discursif et renvoie à un thème, qu’elleconcrétise. Par ailleurs, dans Sémantique Structurale, les traces d’information que nos cinq sens nous apportent sont aussi appelées figures, et c’est par leur intermédiaire que le monde naturel joue un rôle dans la naissance du sens. Ces figures engendrées par la perception sont (...) des figures d’expression et appartiennent de ce fait au plan de l’expression. L’unification des deux types de figures en une figurativité générique, située au niveau discursif et subdivisée en figurativitéstricto sensu, dite de surface, et figurativitélato sensu, dite profonde (Landowski. 2017.Com Greimas : interações semióticas. São Paulo : Editora CPS e Estação das Letras e Cores) est discutée avec l’apport d’auteurs de la sémiotique française et la structure quadratique du signe due au Groupe µ (2015.Principia semiotica : aux sources du sens. Bruxelles : Les Impressions Nouvelles : 283–292). Cette discussion nous suggère la figurativité comme transversale au parcours génératif du sens et contribuant à l’opération de conversion, dans la mesure où des traces du monde naturel refont surface sous la forme de figures du monde, sur le plan du contenu discursif. (shrink)