Comment penser au-delà de la nouvelle vulgate urbaine sur la ville mondiale ? Nous croyons en effet nécessaire d'entamer une réflexion sur les opportunités d'un autre concept de ville. Peut-on développer un point de vue territorialisé, au-delà des clichés mondialistes, et quels sont les domaines que l'on doit particulièrement approfondir dans les villes européennes ?

L’État s’est constitué sur une posture continentale qui marginalise les territoires maritimes et leur interdit de prendre en compte les enjeux économiques portés par leur caractère hybride. L’espace dit « maritime » est donc confiné aux côtes, pour ne comprendre que le tourisme et la plaisance, auxquels s’ajoutent nécessairement la pêche et désormais, l’environnement. Les auteurs examinent les potentialités multiples des ressources de ces territoires hybrides de deux points de vue : le premier, continental, à travers leur ouverture fluvio-maritime sur (...) l’Europe et le monde ; le second, maritime, à travers l’analyse des capacités éoliennes de leurs côtes ; soit deux ressources hybrides jusqu’à présent totalement délaissées par le pouvoir central. (shrink)

While politicians dispute about frontiers of the metropole institution, the youngs does practice and struggle already the way of living metropolitan in Paris. The urban renovation of les Halles shows a deep biopolitic cut between the gathered bobos and politicians of the centre and the multiple appropriations of the territory by whole young people of the suburbs, creating new commons.

Il n’y pas d’autonomie a priori pour le chercheur, ni de dichotomie du dedans et du dehors de l’institué, mais un rapport permanent, et souvent conflictuel, avec les pouvoirs et acteurs de la société.

Au-delà de son acception triviale - se loger, résider à telle adresse ou dans tel quartier -, le terme "habiter" renvoie au rapport que l'homme entretient avec les lieux de son existence, mais aussi à la relation, sans cesse renouvelée, qu'il établit avec l'écoumène, cette demeure terrestre de l'être. "Habiter" entremêle le temps et l'espace, et l'explorer revient à questionner l'histoire et la géographie d'une manière anthropologique en sachant que l'humain est un être parlant et fabriquant. Les auteurs de cet (...) ouvrage confrontent ainsi les apports de différentes disciplines à la compréhension de "habiter" et de l'"habiter". Ils témoignent de la très riche polysémie de ce verbe, source de débats contradictoires aux implications tant théoriques que pratiques. En effet, si "habiter" est le propre de l'homme, alors pourquoi accepte-t-il trop souvent l'inhabitable? Que signifie l'habitabilité de la Terre? En quoi l'architecture et l'urbanisme contribuent-ils, ou non, à la rendre habitable? Comment la qualité d'un lieu conforte-t-elle la beauté de l'existence? Répondre à ces questions revient à analyser les tensions qui se manifestent entre l'homme, la technique et la nature et aussi les représentations qui en découlent. À l'heure de l'urbanisation planétaire, de la généralisation des réseaux techniques de communication et d'une certaine homogénéisation des rapports homme/nature, il est essentiel de penser ce qu'"habiter" veut dire. (shrink)

Les nouvelles formes de démocratie dans la métropole s'affirment aujourd'hui en Europe en relation concrète avec de grandes opérations architecturales. De multiples groupes y affirment leurs besoins spécifiques dans la vision de la ville qui leur est propre. L'actuelle rénovation des Halles constitue de ce point de vue un cas d'école pour analyser les potentialités de glissements progressifs des impératifs de la technologie fordienne vers la geste architecturale spectaculaire, puis des expertises citoyennes qui dessinent d'autres besoins jusqu'ici ignorés par l'institué. (...) Dans ces mutations, les dimensions à la fois technique et esthétique de l'architecture lui permettent de focaliser les échanges entre ces multiples points de vue dans la ville. La situation parisienne permet aussi de mettre en évidence les fortes pesanteurs de son système étatique par rapport à d'autres métropoles européennes. (shrink)

Rencontre Ce numéro est le fruit de la rencontre entre CLIO, Histoire Femmes et Sociétés, revue d’histoire des femmes et du genre, et les historiens du sport. S’agit-il d’une stratégie de renforcement et de légitimation réciproque? Il n’en est rien. Les champs de recherche ne sont pas de même nature : le sport est un objet, le genre un concept devenu catégorie d’analyse. De plus, il est possible d’affirmer, sans naïveté ni arrogance, mais peut-être avec une touche d’optimisme, que l’illégiti...

Similar to parasites, cancer cells depend on their hosts for sustenance, proliferation and reproduction, exploiting the hosts for energy and resources, and thereby impairing their health and fitness. Because of this lifestyle similarity, it is predicted that cancer cells could, like numerous parasitic organisms, evolve the capacity to manipulate the phenotype of their hosts to increase their own fitness. We claim that the extent of this phenomenon and its therapeutic implications are, however, underappreciated. Here, we review and discuss what can (...) be regarded as cases of host manipulation in the context of cancer development and progression. We elaborate on how acknowledging the applicability of these principles can offer novel therapeutic and preventive strategies. The manipulation of host phenotype by cancer cells is one more reason to adopt a Darwinian approach in cancer research. -/- . (shrink)

Georg Simmel soutient la thèse suivante : la frontière est la traduction spatiale d’une délimitation sociale. Aussi convient-il d’interpréter toute frontière à partir de sa propre détermination sociale. L’être humain ne cesse de fabriquer des frontières comme autant de manières de se lier ou de se délier aux autres, lui-même est une frontière qui se reconfigure socialement au point d’apparaître comme sans frontière. La situation territoriale de chacun révèle en fait sa position relationnelle avec autrui.Georg Simmel makes the following contention: (...) a frontier is the spatial expression of a social demarcation. Which means that any frontier, any boundary, has to be interpreted in the light of its own social determination. Human beings are constantly creating boundaries as ways of linking or separating themselves from others, but humans themselves are also frontier areas, which are reconfigured socially to the point of seeming to be boundless. Any person’s territorial situation in fact reveals their position in relation to others. (shrink)

Is it possible, and in the first place is it even desirable, to define what "development" means and to determine the scope of the field called "developmental biology"? Though these questions appeared crucial for the founders of "developmental biology" in the 1950s, there seems to be no consensus today about the need to address them. Here, in a combined biological, philosophical, and historical approach, we ask whether it is possible and useful to define biological development, and, if such a definition (...) is indeed possible and useful, which definition can be considered as the most satisfactory. (shrink)

Le 7 novembre 2015, avait lieu à la BNF un colloque confrontant les pensées de René Girard et Michel Henry, intitulé "Le désir de l'Autre". Cette rencontre eut lieu trois jours après le décès de René Girard. Elle fut ainsi pour tous les participants l'occasion de lui rendre hommage. A la suite des confrontations déjà organisées par l'Association Recherches Mimétiques entre René Girard et des penseurs français du XXe siècle (Bourdieu, Levinas, Lévi-Strauss, Derrida, Sartre, etc.), il apparaissait nécessaire de (...) mettre la théorie mimétique en présence, cette fois, de la phénoménologie de Michel Henry, chez qui la question de l'Autre est cruciale. Nos travaux nous ont permis de manifester, peut-être contre toute attente chez des penseurs aux méthodes si différentes, une convergence, voire une complémentarité, dans la définition du désir, dans celle de la nature de la violence qu'il suscite, et aussi dans celle de la possibilité de son dépassement."--Page 4 of cover. (shrink)

On savait que c’était l’entité la plus complexe de l’univers connu. Mais le feu d’artifice de découvertes récentes dépasse l’entendement et fait exploser tous les schémas. Votre cerveau est (beaucoup) plus fabuleux que vous le croyez. Il est : totalement élastique, même âgé, handicapé, voire amputé de plusieurs lobes, le système nerveux central peut se reconstituer et repartir à l’assaut des connaissances et de l’action sur le monde ; totalement social, un cerveau n’existe jamais seul, mais toujours en résonance avec (...) d’autres. Mieux : nous sommes neuronalement constitués pour entrer en empathie avec autrui et aller à son secours. Ce livre aborde ces questions passionnantes avec cinq spécialistes. (shrink)

Une spécialiste du shivaïsme du Cachemire est invitée à lire du Michel Henry par un philosophe qui, en retour, découvre la pensée d'Abhinavagupta. Comment un philosophe va-t-il réagir à des travaux sur le Dzogchen tibétain? Un bouddhologue se prête au jeu de la lecture de textes phénoménologiques, tandis qu'une phénoménologue commente Nagarjuna, etc.

Il devient difficile de rendre compte des livres ou même des articles publiés ces dernières années sur la Cappadoce, du moins si on tient à faire un compte-rendu qui ne soit pas simplement un résumé sommairement commenté du livre et impliquant, au contraire, une prise de position personnelle sur les problèmes débattus. En effet, sur la plupart des questions encore disputées sur les églises byzantines de Cappadoce, on constate des prises de positions tranchées et contradictoires, souvent d'ailleurs appuyées sur des (...) arguments qui paraissent intéressants et ne peuvent pas être écartés facilement, mais qui, si l'on regarde de près, ne prennent pas en compte toutes les données possibles et ne suffisent pas à démontrer que les opinions contraires sont erronées. Peut-être d'ailleurs, faudra-t-il un jour admettre que la nature de la documentation ne permet pas, dans certains cas, de dépasser l'intime conviction des uns et des autres, mais, pour l'instant, la réflexion doit continuer à se développer. Cette réflexion ne peut qu'être facilitée par les livres parus ces dernières années sur la Cappadoce qui permettent à la fois à leurs auteurs de développer de manière plus systématique leurs points de vue et de retrouver plus facilement une bibliographie largement dispersée en attendant que les instruments de travail électroniques soient autant au point dans les études byzantines que dans des domaines voisins. (shrink)

En 1868, un jeune médecin promis à un bel avenir politique, Georges Clémenceau, met sa connaissance de l'anglais au service d'un ouvrage déjà célèbre Outre-Manche, le commentaire critique que John Stuart Mill a donné de la philosophie d'Auguste Comte. Auguste Comte et le positivisme marque ainsi la singulière rencontre de ces trois noms prestigieux, dans un formidable débat philosophique. Il en résulte un texte remarquable, tant par la qualité des protagonistes que par celle du traducteur, dont l'élaboration nous est rapportée (...) par Michel Bourdeau, à qui on en doit la réédition, dans l'introduction qu'il donne à l'ouvrage: il y a d'abord la «forte secousse» que ressent Mill à la lecture de Comte, son enthousiasme, la réaction heureuse du vieux positiviste, et finalement la prise de distance circonspecte du premier. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Chinese Buddhism and the Threat of Atheism in Seventeenth-Century EuropeThierry MeynardWhen the Europeans first came to Asia, they met with the multiform presence of Buddhism. They gradually came to understand that a common religious tradition connected the different brands of Buddhism found in Sri Lanka, Thailand, Japan, and China. I propose here to examine a presentation of Buddhism written in Guangzhou by the Italian Jesuit Prospero Intorcetta (1626-1696) around (...) the year 1668. This text was later edited by the Flemish Jesuit Philippe Couplet (1623-1693) and published in Paris in 1687, within an encyclopedia on Chinese thought titled Confucius Sinarum Philosophus (The Chinese Philosopher Confucius, hereafter called CSP).In the first part of this study, I shall introduce the background of the Jesuit encounter with Buddhism, first in Japan and then in China, as well as their literary production on the subject. Then, I shall examine Intorcetta's presentation of Chinese Buddhism, especially his understanding of the two faces of Buddhism: Pure Land Buddhism, which he categorized as superstition, and Chan Buddhism, categorized as atheism. These two notions of superstition and atheism seem contradictory, but in fact they are derived from Intorcetta's interpretation of the Buddhist theory of the "two truths." I shall conclude with an evaluation of Intorcetta's account. Because this early presentation of Buddhism exists only in Latin, I have inserted excerpts that I have translated.Historical Background of the Encounter with BuddhismSince the sixteenth century, missionaries have traveled to different regions of Asia and collected information about the religions they encountered, including Buddhism. They also exchanged information among themselves, asking questions of colleagues in order to confirm and complete information. The missionary reports were sent to Europe for their superiors and were sometimes published as such, but more often incorporated into larger works. [End Page 3]The First Encounter, from Japan to ChinaAmong the first reports reaching Europe about Buddhism were the letters of the Spanish Jesuit Francis-Xavier (1506-1552), who drew information from Yajiro, a Japa nese he met in Malacca in 1547. During his own stay of more than two years in Japan, in 1549-1551, Francis-Xavier had exchanges with monks and could progress in his understanding of Buddhism. His letters were very influential among the network of Jesuit schools in Europe, being copied and read at many venues.1 Other missionaries in Japan, like Cosme de Torres (1510-1570), Luís Fróis (1532-1597), and Baltasar Gago (1515-1583), went further in understanding Buddhism.Also, when, at the end of the sixteenth century, the Jesuit missionaries approached Buddhism in China, their understanding was already shaped by fifty years of knowledge gained in Japan. Just as in Japan, the China Jesuits were interested in Buddhism because it provided them with an indigenous vocabulary in which to express Christian ideas. Thus, the missionary was perceived as a kind of Buddhist monk. The symbolic identification with Buddhism went even further than in Japan, because for more than ten years in Guangdong, from 1579 to 1595, they adopted Buddhist dress and shaved their heads.However, as the missionaries deepened their understanding of the Buddhist doctrine, they realized that many tenets could not be reconciled with Christianity. Since they were greatly concerned about disseminating the orthodox faith and avoiding dubious theories, which they believed to be the tricks of the devil, they distanced themselves from Buddhism and became closer to Confucianism, whose discourse, which focused on moral life in the present world, did not directly conflict with the supernatural truths of Christianity. While Michele Ruggieri (1543-1607) and Matteo Ricci (1552-1610) had initially started interacting with Chinese culture by using Buddhism, later on Ricci abandoned this approach and started to use Confucianism as the main medium. In the Tianzhu shiyi (True Meaning of the Lord of Heaven), Ricci wrote for his Chinese readers a strong refutation of the Buddhist doctrine from the standpoint of Aristotelian philosophy.2 He criticized the concept of selflessness (wuwo) on metaphysical grounds, writing that everyone should draw their existence from an ultimate origin. In his Della entrata della Compagnia di Gesù e Christianità nella China (Entry of the Society of Jesus into... (shrink)

I. l’automatisme comme constitution de biopouvoir Dans son ouvrage récent Homo Sacer2, Georgio Agamben, partant d’une réflexion croisée sur la question juridique de l’essence de la souveraineté chez Carl Schmitt et sur l’archéologie des biopouvoirs chez Michel Foucault, montre en quoi, à l’époque moderne, le corps humain est devenu l’enjeu fondamental...

This book is the final outcome of two projects. My first project was to publish a set of texts written by Schrodinger at the beginning of the 1950's for his seminars and lectures at the Dublin Institute for Advanced Studies. These almost completely forgotten texts contained important insights into the interpretation of quantum mechanics, and they provided several ideas which were missing or elusively expressed in SchrOdinger's published papers and books of the same period. However, they were likely to be (...) misinterpreted out of their context. The problem was that current scholarship could not help very much the reader of these writings to figure out their significance. The few available studies about SchrOdinger's interpretation of quantum mechanics are generally excellent, but almost entirely restricted to the initial period 1925-1927. Very little work has been done on Schrodinger's late views on the theory he contributed to create and develop. The generally accepted view is that he never really recovered from his interpretative failure of 1926-1927, and that his late reflections are little more than an expression of his rising nostalgia for the lost ideal of picturing the world, not to say for some favourite traditional picture. But the content and style of Schrodinger's texts of the 1950's do not agree at all with this melancholic appraisal; they rather set the stage for a thorough renewal of accepted representations. In order to elucidate this paradox, I adopted several strategies. (shrink)

Cet article propose les éléments d’un cadre théorique permettant d’analyser des situations sociales comportant une part d’imprévisibilité. S’intéresser à des ruptures, des changements soudains, c’est en partie revenir sur de vieux tabous de la sociologie et plus généralement des sciences sociales : la contingence, l’événement, l’imprévisible. Une solution possible réside dans la définition précise de ce qui est considéré comme imprévisible et dans la prise en compte de différents niveaux de temporalité, à condition d’accepter l’idée que les temps « courts (...) » peuvent parfois influer sur les temps « longs ».In this article I propose the elements of a theoretical framework that makes it possible to analyse social situations with a part of unpredictability. Being interested in ruptures, unexpected changes, is for a part going back to some old taboos of sociology, and more generally, of social sciences : contingency, events, unpredictability. One possible solution consists in a precise definition of what is considered as unpredictable and in taking into account different levels of temporality, providing to accept the idea that « short » time can sometimes have an influence on « long » time. (shrink)

In this accessible and fascinating book, Michel Morange draws on recent advances in molecular genetics, evolutionary biology, astrobiology, and other disciplines to find today’s answers to the question of life.

In this critical notice we argue against William Craig’s recent attempt to reconcile presentism (roughly, the view that only the present is real) with relativity theory. Craig’s defense of his position boils down to endorsing a ‘neo-Lorentzian interpretation’ of special relativity. We contend that his reconstruction of Lorentz’s theory and its historical development is fatally flawed and that his arguments for reviving this theory fail on many counts.

If through rotation of a hollow sphere one produces a Coriolis field inside of it, then a centrifugal field is produced [...] that is not the same as the one that would occur in a rotating rigid system with the same Coriolis field. One can therefore not think of rotational forces as produced by the rotation of the fixed stars ….

Annoncé à grand fracas, le décryptage do génome humain devait nous révéler le secret ultime de la vie et ouvrir la voie à de nouvelles thérapies miracles. Espoirs déçus : à l'ère de la post-génomique, les secrets du vivant sont maintenant recherchés dans les théories de la complexité, dans la convergence des efforts des biologistes, des physiciens et des mathématiciens. Comment comprendre la signification de cette succession rapide d'objectifs apparemment différents, de cette alternance d'espoirs et de désillusions? Dans ce livre (...) novateur, Michel Morange propose une clé pour rendre compte de ces difficultés, et de beaucoup d'autres analogues touchant toutes les branches de la biologie. Les annonces sensationnelles reflètent l'espoir toujours déçu qu'une explication unique pourrait suffire. Or les faits biologiques - comme ceux relevant de bien d'autres disciplines scientifiques -ne peuvent être expliqués par un principe d'intelligibilité unique. Exemples à l'appui et de façon très pédagogique, Michel Morange montre pourquoi des explications différentes doivent être articulées pour décrire le fonctionnement des macromolécules aussi bien que l'évolution humaine ou le développement des cancers. Admettre une idée aussi simple n'est pas évident, car tout scientifique a été formé à privilégier un principe d'intelligibilité particulier. L'articulation entre explications différentes est pourtant indispensable pour le progrès des connaissances ; elle est aussi une exigence éthique ; elle est requise pour que la science conserve sa place dans nos sociétés. (shrink)

This paper argues that contemporary diasporic identities provide a strong basis from which to oppose contemporary expressions of racism. Immigrant and mobile populations have been able to construct images of identity that are based neither on an assimilationist model, nor defensive strategies against assimilationism. Rather, the older, internal relation between racism and diasporization has been broken by the ability of groups to claim a diasporic status on the basis of a public and not private articulation of self-identity.

This w ork distinguishes bet w een violence used to attain a speci f ic purpose and violence intended or practice for itself. C r uelty is characterised as violence for violenc e' sa k e. Th e aim is to try to f ind an e xplanation for that c r uelty w hich can be described as absolute violence. F or that reason, reference is made to a series of books that h a v e dealt with the (...) subject that, in spite of allusions to other types of cruel t y , end b y speaking of militar y cr uelt y . An attempt to determine the 'functio n ' of c r uelty leads to an understanding of the conditions that ma k e it possi b le: impuni t y , fear and the culture of hate. F inal l y , the human being does not appear to be c r uel per se , but as someone w ho feels compelled to be so b y 'p o w er'. (shrink)

L’article décrit la pluralité des mouvements de la contestation féministe qui exigent la transformation des structures sociales en Iran. Tout en passant en revue les origines du mouvement féministe en Iran, avant et après la révolution, l’auteur – qui est l’une des fondatrices du mouvement Un million de signatures (2005-2012) – étudie la campagne qui visait à changer les lois discriminatoires en Iran. Elle analyse de manière critique la configuration organisationnelle et les méthodes utilisées par les féministes dans le contexte (...) sociopolitique de l’époque. Au cours de la dernière décennie, des mouvements aux multiples facettes et des soulèvements à plusieurs voix se sont multipliés malgré la dure répression. (shrink)

Recueil des commentaires de Michel Alexandre sur la "Critique de la raison pure" d'après des notes de cours, comme la première édition de 1961. Cependant, on y a ajouté un quatrième chapitre, intitulé "L'ordre", avec des notes sur les deux dernières critiques, "Critique de la raison pratique" et "Critique du jugement". L'ensemble couvre les vingt dernières années d'enseignement de M. Alexandre (1932-1952), dont le commentaire relève du genre "Auslegung" (qu'on pourrait traduire par "exposition") comme celui que firent de Kant (...) un Hegel ou un Heidegger, et qui se caractérise par une certaine manière de questionner les textes. Ce volume est donc aussi un hommage rendu à un maître d'u. (shrink)

ABSTRACT: In the 18th century, Kant evaluated that his historical period was not a time of enlightenment, but rather minority, because of man’s inability to use his own understanding. Adorno updated this problem, interpreting the minority in our presente in terms of loss of experience. Men are no longer apt to experience, because the technical and economic apparatus prevents the clarification and awareness of reality. From this diagnosis, The aim of this article is to investigate Adorno’s educational thought in its (...) possibilities of emancipation. In our point of view, the role of education, in the thoughts of the Frankfurtian, is to recover the critical autonomy of individuals, through dialectical thinking, to rebuild the damaged experience. (shrink)