Tocqueville n'aimait pas la République. Il lui reprochait de porter atteinte aux libertés. Il lui préférait la monarchie parlementaire. Pourtant, après la révolution de 1848, il s'y rallie. Son acte est pragmatique. Dans la crise politique, et faute d'alternative royaliste, la République est, selon lui, le seul régime capable d'empêcher l'anarchie et la tyrannie. Mais son ralliement se fait à la condition qu'elle soit libérale et conservatrice. Pour installer une république modérée, Tocqueville s'efforce d'influencer la rédaction de la Constitution de (...) 1848, soutient la candidature à l'élection présidentielle de Cavaignac, défend une politique de paix et imagine une solution pour éviter un coup d'État bonapartiste. Néanmoins, l'Empire a remplacé la République. Mais ces combats ont préparé l'avenir : ils ont permis le compromis de 1875 et donc la IIIe République. Sans l'aimer, Tocqueville a fait autant pour la République que ses partisans. (shrink)

This is the first English translation published of Jean-Luc Nancy's acclaimed consideration of the law's most pervasive principles in the context of actual systems and contemporary institutions, power, norms, laws.

Un essai qui prend l'époque à revers pour répondre à la question de la faillite de la communauté.

"Toward the Postmodern contains thirteen of Jean-Francois Lyotard's most representative essays on literature, aesthetics, and the psycho-political dimensions of discourse. These compelling essays, selected in consultation with the author and arranged chronologically, give a clear view of Lyotard's trajectory over the past three decades. They will enable Lyotard's English-speaking audience to comprehend the range of his principal preoccupations both before and after his engagement with the debate over the postmodern, and also to appreciate the polemical vigor of his aesthetic (...) critique." "Toward the Postmodern contains several previously untranslated essays and two unpublished recent studies. Edited with a perceptive introduction, a comprehensive current bibliography, and a thorough index, this volume will be an invaluable tool for both students and researchers."--BOOK JACKET.Title Summary field provided by Blackwell North America, Inc. All Rights Reserved. (shrink)

Les articles de ce volume abordent la question du transhumanisme selon quatre perspectives. La première met en lumière les paradigmes dont se réclament cette nouvelle conception de l’homme et du monde. Baptiste Rappin rattache ce courant à la domination mondiale du principe gestionnaire qui substitue aux logiques symboliques culturelles dominantes la logique fonctionnelle déterminante de l’imaginaire managérial. Denis Viennet prolonge et...

This absorbing volume at last contextualizes and elucidates the final thoughts of a brilliant and influential mind.

" This book focuses on the relationship between human rights and nursing in these changing times.

This book is the definitive statement on how Lacan viewed the relationship between psychoanalysis and science.

Les premiers champs d'intérêt de Michel Foucault - la folie, la naissance de l'asile, et de la clinique - peuvent paraître bien éloignés du droit. Pourtant, l'étude des institutions qui, de l'hôpital général à la prison, ont "traité" malades et miséreux, fous et débauchés, vagabonds et délinquants, conduit à réinterpréter ces gestes dont l'habitude nous a fait oublier l'étrangeté : enfermer pour enfermer pour guérir, discipliner pour intégrer, exclure pour inclure... Pages de début Introduction I. Généalogie des institutions : le (...) cas des institutions hospitalières Présentation L'enfermement de la folie L'économie de la clinique Le soin des populations II. Droit, disciplines et vérité Le droit comme pratique de la vérité Disciplines, prison et panoptisme Les fonctions de la loi III. Du pouvoir sur la vie au gouvernement de soi Sexualité et pouvoir sur la vie Legouvernement de soi Conclusion Bibliographie Pages de fin. (shrink)

Etudie, chez les philosophes allemands, le rapport entre religion et histoire. Les Temps modernes sont-ils sortis du religieux, dans le sens où le monde occidental se serait affranchi de la religion ou sont-ils simplement un prolongement du religieux, une adaptation des concepts et valeurs religieux?

L'artiste n'est pas seulement le témoin ou le fils de son époque, il est aussi et surtout le messager de son temps. Il s'estime chargé d'une mission prophétique à travers laquelle il incite ses contemporains à ressusciter l'identité proprement humaine, et cela en les sensibilisant à se retremper dans le fond de leur affectivité, seule capable d'éveiller le sens de l'humain. Il aspire à établir un monde conditionné moins par les ambitions fallacieuses de l'ego et de ses désirs impérieux que (...) par le dépassement de l'individualisme oppressif et l'attachement amical aux autres. L'activité artistique authentique ravive le sens du désintéressement et le sens sympathique susceptibles de rétablir le réseau d'échange affectif sincère. (shrink)

La catastrophe de Fukushima n’est pas considérée ici seulement comme le dernier désastre majeur qui oblige à repenser l’usage de l’énergie nucléaire. On envisage sa leçon de manière plus générale, en tant qu’elle manifeste l’interdépendance désormais inextricable des phénomènes dits « naturels » et des ensembles techniques, sociaux, politiques, économiques dont la connexion générale nous oppresse. Toutes les catastrophes ne sont certes pas équivalentes. Mais l’équivalence dont on veut parler ici est celle qui met en correspondance et qui fait circuler (...) dans la communication et dans la consommation générales tous les éléments de notre existence – les vies, les biens, les forces, les énergies. Le signe et le porteur de cette circulation n’est autre que la valeur en tant qu’argent, ou valeur du « march頻 : l’« équivalence générale » dont parlait Marx. C’est elle qui propage une catastrophe généralisée.Que veut dire « penser » dans cette condition qui est la nôtre? (shrink)

One of the major cultural philosophers of our time addresses, in his powerful and allusive critical voice, Malraux's reflections on art and literature. The result tells us as much about Lyotard as it does about Malraux.

En el capitulo VII de Sobre la interpretación, Aristóteles mutila un sistema de tres pares de proposiciones contradictorias naturales. Aristóteles excluye el par de proposiciones universales naturales, los hombres son blancos, los hombres no son blancos, los cuales se contradicen mutuamente. Esta mutilación lleva consigo consecuencias indeseables. Los dos pares de proposiciones contradictorias naturales, consideradas exclusivamente por Aristóteles, Todos los hombres son blancos versus Algunos hombres no son blancos y Algunos hombres son blancos versus ningún hombre es blanco son ilegítimamente (...) identificadas con los dos pares de proposiciones contradictorias lógicas, las cuales constituyen el cuadrado lógico: A versus O y 1 versus E respectivamente. De este modo, se confunden el nivel del lenguaje natural y el de la lógica. Dicha mutilación aristotélica se ve disimulada por la traducción de las llamadas proposiciones indeterminadas. Para traducir estas últimas, semánticamente proposiciones particulares, los eruditos, excepto P.Gohlke utilizan las dos universales excluidas por el maestro! La obra de 1. Pollak, publicada en Leipzig en 1913, nos revela el origen de este desliz de traducción casi universal: la versión árabe utilizada, desafortunadamente, por Al-Farabi en su comentario. Añadiendo los vértices Y y U a los del cuadrado, el hexágono lógico de Robert Blanché nos permite distinguir claramente la relación existente entre el sistema lógico y el sistema natural. (shrink)

Los autores conversan sobre la distinta relación que tienen con la filosofía las lenguas española y francesa, encontrando la explicación de esa diferencia principalmente en los “espíritus” que nos separan, no obstante nuestra considerable cercanía lingüística. Mientras que la Reforma y la Contrarreforma exigieron de Francia un “humanismo del saber objetivo, del individuo y del progreso”, la cultura española dio de sí “un paradójico humanismo de la fe, de la expansión y de los juegos de la apariencia”. El “espíritu de (...) la filosofía” (Descartes, el ancestro de Hegel) se desarrolló en el norte de Europa, y en la Europa mediterránea floreció más bien “el espíritu de la ficción” (el Cervantes de Unamuno, de Ortega, de Borges y de Kundera). La inquietud de un mundo que bien podría no ser sino sueño, o incluso locura –de la que terminará por resurgir, al lado del cervantino y del calderoniano, el cogito cartesiano–, es sin embargo una inquietud española en primer lugar, y eso es algo que amerita ser estudiado, y sobre todo pensado. Una clave muy importante para dicho estudio es la constatación, subrayada por Nancy en respuesta al problema de la calificación de nuestra filosofía como “mera literatura”, de la “pérdida de confianza en las aventuras del sentido” que ha caracterizado a la Modernidad (o al Occidente en su versión nórdica, ese “espíritu de la filosofía alemana” que tras el efecto del nazismo se mudó a Francia y a Estados Unidos). Ahí donde Unamuno señalaba la necesidad, antes que de europeizar a España, de “españolizar a Europa”, Jean-Luc Nancy reconoce que Occidente necesita atreverse, una vez más, a abrirse a la aventura, y al riesgo del pensamiento. (shrink)