The final published book by Nobel Prize-winning author and philosopher Henri Bergson (1859-1941), La pensée et le mouvant (translated here as The Creative Mind), is a masterly autobiography of his philosophical method. Through essays and lectures written between 1903 and 1923, Bergson retraces how and why he became a philosopher, and crafts a fascinating critique of philosophy itself. Until it leaves its false paths, he demonstrates, philosophy will remain only a wordy dialectic that surmounts false problems. With masterful skill (...) and intensity, Bergson shows that metaphysics and science must be rooted in experience for philosophy to become a genuine search for truth. And in the quest for unanswered questions, the spiritual dimension of human life and the importance of intuition must be emphasized. A source of inspiration for physicists as well as philosophers, Bergson's introduction to metaphysics reveals a philosophy that is always on the move, blending man's spiritual drive with his mastery of the material world. (shrink)

1. Number and magnitude.--2. Space.--3. Force.--4. Nature.

Die Entwicklungsgeschichte des Lebens in all ihrer Lückenhaftigkeit läßt doch schon ersehen, wie sich der Intellekt kraft ununterbrochenen Fortschritts in aufsteigender Linie, über die Reihe der Wirbeltiere hin bis zum Menschen, herausgebildet hat. Sie zeigt uns in der Fähigkeit des Verstehens einen Ausläufer der Fähigkeit des Handelns, eine immer schärfere, immer mehrgliedrigere, immer geschmeidigere Anpassung des Lebewesens an die gegebenen Existenzbedingungen. Woraus zu folgern wäre, daß unser Intellekt im engeren Sinn des Worts dazu bestimmt sei, die vollkommene Verwebung unseres Körpers (...) in seine Umgebung zu sichern, die Beziehungen der äußeren Dinge aufeinander vorzustellen, kurz: dazu, die Materie zu denken. Und tatsächlich wird dies einer der Schlüsse unserer Arbeit sein. (shrink)

Volume 20, Issue 7, July 2020, Page W1-W1.

One of the requirements in the Dutch regulation for euthanasia and assisted suicide is that the doctor must be satisfied ‘that the patient's suffering is unbearable, and that there is no prospect of improvement.’ In the notorious Chabot case, a psychiatrist assisted a 50 year old woman in suicide, although she did not suffer from any somatic disease, nor strictly speaking from any psychiatric condition. In Seduced by Death, Herbert Hendin concluded that apparently the Dutch regulation now allows physicians to (...) assist anyone in suicide simply because he or she is unhappy.In this paper, I reject Hendin's conclusion and in particular his description of Mrs Boomsma as someone who was ‘simply unhappy.’ After a detailed narration of her lifestory, I turn to the American philosopher Harry Frankfurt's account of volitional incapacity and love for a more accurate characterization of her suffering. Having been through what she had, she could only go on living as another person than the one she had been when she was a happy mother. That would have violated her integrity, and that she could not bring herself to do. (shrink)

This review of Turner’s “Computational Artifacts” focuses on one of the key novelties of the book, namely the proposal to understand the nature of computer programs as a “trinity” of specification, symbolic program, and physical process, replacing the traditional dualist views of programs as functional/structural or as symbolic/physical. This trinitarian view is found to be robust and helpful to solve typical issues of dualist views. Drawing comparisons with Simon’s view of the artifact as an interface, the author suggests that this (...) trinitarian view may characterize not only computational artifacts but also artifacts in general. One ambiguity is however noticed on the denotation of what Turner actually calls the “physical process.”. (shrink)

Dans cet essai, nous voudrions contribuer à offrir une compréhension adéquate de l’usage par Quine du prédicat de vérité dans la formulation des lois logiques. L’enjeu est central : puisque la « logique poursuit la vérité dans l’arbre de la grammaire » en généralisant sur des phrases exemplifiant la même structure logique au moyen du prédicat de vérité, commettre un contresens sur ce point, c’est se rendre incapable de comprendre adéquatement la relation interne entre logique et vérité. La méthode adoptée (...) consiste à corriger certaines confusions répandues au sujet de la relation entre logique, vérité et montée sémantique. (shrink)

La désinstitutionalisation est devenue un thème central dans le domaine du handicap pour permettre aux personnes concernées un vie autonome et indépendante. La signification de la désinstitutionalisation ne peut être intelligible que si on analyse son terme opposé à savoir l’institution. Qu’est-ce qu’une institution par-delà la diversité de ses formes et de ses interprétations? Elle pose trois grands problèmes: l’institution est-elle réductrice des individus? Les individus s’y soumettent-ils complètement? Qu’est-ce qui peut la réguler? Considérer à cette hauteur toute institution apparaît (...) comme ambivalente, répressive mais pleine de ressources, consentie par ses usagers qui peuvent néanmoins la contester, reposant sur une fonction mais aussi un imaginaire. Cette analyse amène à concevoir la désinstitutionalisation comme une dynamique constante au sein même de l’institution, qui ne peut jamais se réduire à la notion d’établissement. Institution, dont ne peut se passer la société et qui assure les supports nécessaires pour réaliser cette autonomie et cette indépendance. Il s’agit d’un double processus. Cet environnement institutionnel fait partie des facteurs environnementaux qui déterminent la condition handicapée. Et toute institution est elle-même intégrée à un environnement institutionnel plus large. Il n’y a pas de fonctionnement en dehors d’un environnement institutionnel. Le problème est dès lors de s’assurer que cet environnement œuvre en faveur de la liberté des individus. (shrink)

LA. CREATION. COMME. DONNEE. DE. L'EXPÉRIENCE. Dans un «coup d'œil», comme dirait Bergson1, sur l'histoire de la pensée occidentale, nous avons distingué deux traditions, l'une d'origine gréco-latine, l'autre d'origine judéo- ...

Ce livre n'est pas un expose de la metaphysique cartesienne, mais s'attache a la pensee qui l'anime et qui cherche en elle son expression. Ce mot expression introduit un premier postulat: une philosophie n'a de sens que par reference a une certaine vision du monde dont precisement elle veut etre l'expression. A l'origine il y a un esprit qui regarde l'univers, l'homme, Dieu et qui s'etonne de les voir comme on ne les a encore jamais vus: c'est cette vision neuve (...) qu'il veut exprimer dans un texte qui est, a la fois, pensee coherente et parole communicable. Qui dit expression dit donc volonte de communication. La vision du monde - c'est le second postulat - n'est en aucune facon une sorte d'essence intemporelle et elle ne peut etre separee de son environnement historique. Ainsi tout texte a deux contextes: l'ensemble ordonne d'idees duquel il tient son sens et un certain dialogue qu'il doit rendre propice a la transmission de ce sens, les interlocuteurs n'appartenant pas tous au meme milieu culturel, comme on dit aujourd'hui. (shrink)

Avant Newman: Le christianisme bourgeois.--Sydney Smith.--Aubes conversion: I. L'inquiétude de Newman et la sérénité de Pusey. II. La logique du coeur.--M. Brunetière et "l'irrationnel" de la foi. III. Wiseman et les catholiques anglais pendant la crise d'Oxford.--Lendemains de conversion: I. La logique de l'esprit. W. G. Ward. II. Manning et Newman. III. L'ideal et la réalité dans la vie catholique.--Épilogue:Christus vivit.