La philosophie de la nature appartient-elle au passé? Ou représente-t-elle aujourd’hui une exigence scientifique et métaphysique? Si l’on fait le pari du réalisme, si l’on pense que l’esprit humain est capable de démêler, entre ses constructions, celles qui représentent fidèlement les processus naturels de celles qui ne sont que cohérentes logiquement, alors il faut tenter d’esquisser, à la lumière des sciences, une vision rationnelle du monde. Telle est du moins la tâche que se propose la philosophie de la nature. Les (...) contributions ici réunies ont pour but d’éclairer l’histoire de ce problème, de suggérer en quoi consiste l’exploration des possibles naturels, et d’indiquer comment la cosmologie nous aide à penser notre appartenance à l’univers. (shrink)

« On Mathematical Concepts of the Material World » a pour objet la revue systématique des formes mathématiques que les théories physiques possibles revêtiraient si elles exprimaient les relations entre entités réelles dans un univers en devenir. Songeant à l’unification des lois de l’électricité et du magnétisme que les équations de Maxwell réalisent, Whitehead fait un pas de plus et imagine l’unification des lois de l’électromagnétisme et de la gravité : les lois ultimes de l’univers « ne présupposeraient pas la (...) géométrie, elles la créeraient ». L’esprit n’a pas à élaborer par lui-même la mathématisation du réel, mais à percevoir l’armature mathématique cachée du monde de l’expérience. Il n’y a donc pas à disjoindre science et perception mais à réveiller dans l’acte de percevoir les relations mathématiques dormantes.The object of « On Mathematical Concepts of the Material World » is to review systematically the mathematical forms that possible theories in physics would take on if they expressed the relationship between real entities in an evolving universe. Referring to how Maxwell brought together the laws of electricity and of magnetism Whitehead went one step further and imagined the unification of electromagnetism and gravity laws : the ultimate laws of the universe « would not presuppose geometry but create it ». The function of the spirit is not to construct the mathematisation of reality alone, but to perceive its hidden mathematical framework. It should not separate science and perception but, in the act of perception, awake sleeping mathematical relationships. (shrink)

Toute guerre se remporte avec des hommes et des munitions, y compris celle des idées. Aujourd'hui l'histoire, la politique, l'économie, la culture, le droit sont des champs de bataille. À nous d'y triompher de la pensée unique. Beaucoup ont déjà pris la plume, tels Jean Sévillia, Philippe de Villiers ou Mathieu Bock-Côté. Mais à cette aventure intellectuelle, le droit reste étranger. Chose curieuse, au regard de son immixtion dans nos vies, réglées comme des horloges suisses par ses rouages. Mal interprété, (...) il regorge d'idées fausses, parfois sciemment entretenues par nos législateurs à des fins politiques. Remettre le droit à l'endroit? C'est l'objet insolite de cet ouvrage. Les hommes naissent-ils réellement libres et égaux en droit? Nos élus nous coûtent-ils trop cher? La naissance d'un étranger en France le rend-elle nécessairement français? Le droit européen est-il vraiment supérieur au droit national? Trente questions pour y voir clair et combattre les idées reçues. (shrink)

Cet ouvrage réunit huit études témoignant, dans une perspective pluridisciplinaire, du renouveau scientifique dans la description et l'explication de l'action. Adoptant tour à tour le point de vue de l'analyse sociologique, de la réflexion philosophique, des sciences économiques et de la théorie des jeux, les auteurs abordent des questions fondamentales pour la compréhension de la conduite individuelle et de l'interaction sociale. Les théories de la décision ont fait progresser, au cours des dernières décennies, la modélisation abstraite de l'action et des (...) situations collectives. Le pari relevé ici consiste à s'interroger sur l'articulation entre la description ou la modélisation d'une part, et la compréhension véritable d'autre part. Les auteurs sont amenés à étudier plus particulièrement le rôle de la connaissance dans l'action individuelle, et la dimension axiologique (ou la rationalité " en valeur ") de la reconnaissance de normes ou de critères pour la conduite. Ces contributions mettent en évidence l'obligation, pour le théoricien, de prendre au sérieux les " raisons de l'action " dont l'acteur lui-même peut prendre conscience. Par là, elles fournissent des outils pour réaliser le projet qui gouverne l'évolution présente de l'individualisme méthodologique : élargir le modèle classique du choix rationnel pour lui permettre d'intégrer les aspects cognitifs et axiologiques de la rationalité pratique. L'ouvrage s'adresse aux sociologues, aux économistes, aux politologues et aux philosophes. Il intéressera, plus généralement, tous ceux qui souhaitent s'informer des développements et des problèmes méthodologiques actuels des sciences sociales théoriques. (shrink)

Qu'est-ce que l'action? Une rupture dans le cours du temps, une prise de risques, un commencement. L'agent, tel le plongeur quittant le bord, ne peut revenir en arrière ; l'exécution l'engage tout entier, corps et âme ; il doit faire confiance au monde, aux autres et à lui-même. C'est par l'action que la nouveauté entre dans la nature et dans l'histoire. Ces caractères de l'action sont-ils universels ou varient-ils selon les cultures et les époques? Bien qu'il existe différents styles d'action, (...) les modélisations dramatiques (par le récit) et mathématiques (par le calcul) du phénomène en font ressortir l'unité. En même temps, la dualité du dramatique et du mathématique est insurmontable, sans doute parce que l'histoire humaine est tragique et que la tragédie se prête mal au calcul mathématique. L'action nous révèle notre identité, y compris nos faiblesses, et commande notre destin. Cet essai fait le pari que les hommes peuvent faire prévaloir la raison pour régler les conflits. Il considère la notion chrétienne de communion des saints comme une source majeure des essais politiques et scientifiques pour nous faire prendre la mesure de l'unité du genre humain, malgré la tentation de nous enfermer dans des "sociétés closes". (shrink)

Pour comprendre les relations entre politique et éthique, il faut comprendre la différence entre une action gouvernée par des principes scientifiques et rationnels par opposition à une action qui échappe à ces principes. La politique relève de la seconde et le conflit est inévitable avec l’éthique. Le seul moyen de les réconcilier est par un sacrifice d’individus exceptionnels.

Whitehead est une énigme : mathématicien, logicien, il est aussi un métaphysicien de première grandeur. Pour ce scientifique, le but de la pensée spéculative est l'édification de la cosmologie.

The term “Renaissance” usually applies to a period in European history during which the Greco-Latin culture was rediscovered and modern science started. We show that “the Idea of Renaissance” indicates a universal process: a community (a nation, for example), identifying needs that it does not know how to satisfy by itself, and recognising that another community already satisfies them, tries first to acclimate the external process, and then becomes a creative entity. Several interpretations of this process have already been given: (...) we study three of them: the law of the three states by Auguste Comte, the notion of “a single revolution” in Kant’s Critic of Pure Reason and Critic of Judgement, and the notion of “scientific revolution” by A. A. Cournot. Thus conceived, Renaissance means a challenge in which all cultures are equally involved: discovering, even elsewhere, the means of satisfy needs which are related to scientific knowledge and know-how; trying to assimilate them; and making them productive and indigenous by becoming creative. (shrink)

Trois conditions sont nécessaires pour qu'émerge dans une action un élément universel : que sa forme se prête à un traitement mathématique; que les agents atteignent à une bonne connaissance d'eux-mêmes; et que l'enchaînement des causes et des effets soit contrôlable. Ce sont là des exigences fortes. En effet, même si les mathématiques constituent un réservoir presque inépuisable de formes (Whitehead), nous sommes bien loin de pouvoir dégager la forme mathématique de tous les types d'action. D'autre part – nous le (...) savons par expérience et les moralistes nous le confirment –, il est difficile de découvrir ce pour quoi l'on est fait. Enfin, la science n'éclaire que très fragmentairement l'ordre causal des choses. Pour surmonter ces obstacles, il faut situer l'action dans une perspective cosmologique. Ce choix apparaît comme un « programme » difficile à réaliser. (shrink)

"Henri Bergson est élu au Collège de France le 17 mai 1900 et y enseigne jusqu’en 1914. Il fait deux cours : le samedi, où il explique un texte, et le vendredi où il traite de sujets comme "l’idée de cause" (1900-1901), "l’idée de temps" (1901-1902), "l’histoire des théories de la mémoire" (1903-1904), etc. Il ne fait pas cours tous les ans. À trois reprises, il se fait remplacer : en mars 1906 par Couturat (Bergson reprend ses cours à l’automne (...) 1906) ; en 1909-1910 par R. Worms ; entre 1914 et 1921 par Édouard Le Roy. Les événements de sa vie, postérieurs à la publication de L’Évolution créatrice, comportent, notamment, ses missions pendant la Première Guerre mondiale, en Espagne et surtout aux États-Unis, et la participation à la création de l’Institut international de coopération intellectuelle au sein de la Société des Nations. En 1928, il reçoit le prix Nobel de littérature". (shrink)

Les monstres sont des objets inamicaux qui contestent le pouvoir de la raison à dire l'ordre de la nature. La tératologie des Geoffroy Saint-Hilaire est l'une des grandes tentatives rationnelles qui pacifie la figure du monstre en montrant comment ce qui s'apparente au désordre le plus irréductible administre la plus claire des leçons sur l'ordre et l'agencement de la nature dans les êtres vivants. Mais quelque chose du monstre résiste : son apparaître comme monstre. Quelle est la leçon philosophique (...) de cette perception de l'écart monstrueux? Ne pourrait-il pas être un modèle adéquat de compréhension des vivants et de la vie en permettant de faire l'épochè de l'idée d'adaptation? Il faudrait alors penser une errance propre à la vie."--Page 4 of cover. (shrink)

This work has been selected by scholars as being culturally important, and is part of the knowledge base of civilization as we know it. This work was reproduced from the original artifact, and remains as true to the original work as possible. Therefore, you will see the original copyright references, library stamps, and other notations in the work. This work is in the public domain in the United States of America, and possibly other nations. Within the United States, you may (...) freely copy and distribute this work, as no entity has a copyright on the body of the work. As a reproduction of a historical artifact, this work may contain missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. Scholars believe, and we concur, that this work is important enough to be preserved, reproduced, and made generally available to the public. We appreciate your support of the preservation process, and thank you for being an important part of keeping this knowledge alive and relevant. (shrink)

L'importance du philosophe dans la cité a toujours été reconnue sous une forme ou sous une autre. Quand Athénes par exemple, condamne Socrate á boire la cigüe, ses juges veulent prémunir le corps social contre les effets de l'esprit critique du philosophe. On s'entend par ailleurs á proclamer que Rousseau et Hégel sont les péres du monde moderne et saint Augustin celui de la civilisation chrétienne médiévale. Qui nierait que des philosophes comme Kierkegaard, Marx et Nietzsche ont marqué profondement (...) notre siecle. Enfin, une enquête de l'Unesco faite récemment souligne en ces termes l'importance que cet organisme international attache à l'enseignement de la philosophie: «La place toute particulière qui est faite par cette enquête à l'enseignement de la philosophie s'explique par le rôle que jouent les idées philosophiques dans la conduite et l'opinion des hommes… Le développement des idées philosophiques a eu dans l'histoire et a encore aujourd'hui une grande importance — que ce soit directement ou indirectement — pour l'institution de la démocratic, pour le renforcement des droits de l'homme et pour la sauvegarde de la paix.». (shrink)

"Catholiques et orthodoxes se revendiquent ensemble du concile Constantinople III qui affirme "une énergie divine et une énergie humaine" pour le Christ, refusant le monoénergisme théandrique. Pourtant, des catholiques (thomasiens) défendent une simplicité divine, une grâce créée et une vision de Dieu alors que des orthodoxes (palamites) soutiennent une distinction réelle entre essence et énergie en Dieu, une énergie incréée et un Dieu inconnaissable. L'examen des divergences ne permet-il de voir des convergences? Dans l'Écriture, si l'énergie se rapporte souvent à (...) une opération de Dieu, elle est aussi l'énergie de l'homme et des éléments de la nature, incréée et créée. La théologie des énergies divines n'est-elle pas aussi une théologie des énergies humaines et cosmiques? L'examen et la comparaison de l'énergie chez Aristote et de l'énergie chez Plotin permettent de saisir des divergences. Avec le Stagirite, nous avons une analogie des énergies physique, biologique, sensible, intellectuelle, éthique et théologique. L'Un plotinien conduit la foi chrétienne à toujours plus d'équivocité et d'altérité, selon une forme de monoénergisme divin. Méditer et articuler les différentes présences de Dieu (création, grâce et incarnation) peut aider à saisir les convergences. Les Latins pourraient reconnaître qu'ils ont besoin d'une théologie des énergies qui ne peut pas se réduire à l'acte et à la substance, car Pattus latin, statique, juridique et théâtral n'est pas l'energeia grec, dynamique, physique et éthique. Les Grecs peuvent saisir que cette théologie des énergies doit prendre des accents aristotéliciens, à la suite de saint Maxime le confesseur, au-delà de Plotin et du néoplatonisme."--Page 4 of cover. (shrink)

"Surgi sans crier gare, ce 'ça' du sacré bouleversait la perspective : non seulement il devenait parfaitement clair (et, de fait, À la Recherche du temps perdu l'illustre de bout en bout) qu'il ne s'agissait en aucune façon de monter à la vérité, mais plutôt de creuser pour y descendre, à la verticale du temps chronologique où se déploient nos existences; plus encore c'était, au regard de l'art, toute une conception de l'ordre et du désordre qui s'en trouvait concrètement bouleversée, (...) dans le désert spirituel qui est le nôtre." S'inscrivant dans une lignée qui passe assurément par le Contre Sainte-Beuve de Marcel Proust, mais aussi bien par les écrits de Roger Caillois, Hélène Cixous ou Vassily Kandinsky, Puissances de l'art ou la Lance de Télèphe a l'ambition de développer une pensée strictement littéraire, et donc artistique, de la notion de connaissance."--Page 4 of cover. (shrink)

Fruit du colloque organisé en 2006 par les universités de Liège, de Saint-Louis de Bruxelles et Charles-de-Gaulle Lille 3, ce livre se présente sous la forme d’un imposant volume qui présente de nombreuses biographies. L’ouvrage est divisé en cinq parties, très déséquilibrées : la part du lion, réservée au politique, comprend dix contributions, mais celle qui traite des reines n’en comprend que deux et semble ignorer les très nombreux travaux de l’historiographie anglo-saxonne sur le queenshi...

Joel Feinberg : In Memoriam. Preface. Part I: INTRODUCTION TO THE NATURE AND VALUE OF PHILOSOPHY. 1. Joel Feinberg: A Logic Lesson. 2. Plato: "Apology." 3. Bertrand Russell: The Value of Philosophy. PART II: REASON AND RELIGIOUS BELIEF. 1. The Existence and Nature of God. 1.1 Anselm of Canterbury: The Ontological Argument, from Proslogion. 1.2 Gaunilo of Marmoutiers: On Behalf of the Fool. 1.3 L. Rowe: The Ontological Argument. 1.4 Saint Thomas Aquinas: The Five Ways, from Summa Theologica. (...) 1.5 Samuel Clarke: A Modern Formulation of the Cosmological Argument. 1.6 William L. Rowe: The Cosmological Argument. 1.7 William Paley: The Argument from Design. 1.8 Michael Ruse: The Design Argument. 1.9 David Hume: Dialogues Concerning Natural Religion. 2. The Problem of Evil. 2.1 Fyodor Dostoyevsky: Rebellion. 2.2 J. L. Mackie: Evil and Omnipotence. 2.3 Peter van Inwagen: The Argument from Evil. 2.4 Michael Murray and Michael Rea: The Argument from Evil. 2.5 B. C. Johnson: God and the Problem of Evil. 3. Reason and Faith. 3.1 W. K. Clifford: The Ethics of Belief. 3.2 William James: The Will to Believe. 3.3 Kelly James Clark: Without Evidence or Argument. 3.4 Blaise Pascal: The Wager. 3.5 Lawrence Shapiro: Miracles and Justification. 3.6 Simon Blackburn: Infini-Rien. Part III. HUMAN KNOWLEDGE: ITS GROUNDS AND LIMITS. 1. Skepticism. 1.1 John Pollock: A Brain in a Vat. 1.2 Michael Huemer: Three Skeptical Arguments. 1.3 Robert Audi: Skepticism. 2. The Nature and Value of Knowledge. 2.1 Plato: Knowledge as Justified True Belief. 2.2 Edmund Gettier: Is Justified True Belief Knowledge? 2.3 James Cornman, Keith Lehrer, and George Pappas: An Analysis of Knowledge. 2.4 Gilbert Ryle: Knowing How and Knowing That. 2.5 Plato: "Meno". 2.6 Linda Zagzebski, Epistemic Good and The Good Life. 3. Our Knowledge of the External World. 3.1 Bertrand Russell: Appearance and Reality and the Existence of Matter. 3.2 René Descartes: Meditations on First Philosophy. 3.3 John Locke: The Causal Theory of Perception. 3.4 George Berkeley: Of the Principles of Human Knowledge. 3.5 G. E. Moore: Proof of an External World. 4. The Methods of Science. 4.1 David Hume: An Inquiry Concerning Human Understanding. 4.2 Wesley C. Salmon: An Encounter with David Hume. 4.3 Karl Popper: Science: Conjectures and Refutations. 4.4 Philip Kitcher: Believing Where We Cannot Prove. Part IV: MIND AND ITS PLACE IN NATURE. 1. The Mind-Body Problem. 1.1 Brie Gertler: In Defense of Mind--Body Dualism. 1.2 Frank Jackson: The Qualia Problem. 1.3 David Papineau: The Case for Materialism. 1.4 Paul Churchland: Functionalism and Eliminative Materialism. 2. Can Non-Humans Think? 2.1 Alan Turing: Computing Machinery and Intelligence. 2.2 John R. Searle: Minds, Brains, and Programs. 2.3 William G. Lycan: Robots and Minds. 3. Personal Identity and the Survival of Death. 3.1 John Locke: The Prince and the Cobbler. 3.2 Thomas Reid: Of Mr. Locke’s Account of Our Personal Identity. 3.3 David Hume: The Self. 3.4 Derek Parfit: Divided Minds and the Nature of Persons. 3.5 Shelly Kagan: What Matters. 3.6 John Perry: A Dialogue on Personal Identity and Immortality. Part V: DETERMINISM, FREE WILL, AND RESPONSIBILITY. 1. Libertarianism: The Case for Free Will and Its Incompatibility with Determinism. 1.1 Roderick M. Chisholm: Human Freedom and the Self. 1.2 Robert Kane: Free Will: Ancient Dispute, New Themes. 2. Hard Determinism: The Case for Determinism and its Incompatibility with Its Incompatibility with Any Important Sense of Free Will. 2.1 James Rachels: The case against Free Will. 2.2 Derk Pereboom: Why We Have No Free Will and Can Live Without It. 3. Compatibilism: The Case for Determinism and Its Compatibility with the Most Important Sense of Free Will. 3.1 David Hume: Of Liberty and Necessity. 3.2 Helen Beebee: Compatibilism and the Ability to do Otherwise. 4. Freedom and Moral Responsibility. 4.1 Galen Strawson: Luck Swallows Everything. 4.2 Harry Frankfurt: Alternate Possibilities and Moral Responsibility. 4.3 Thomas Nagel: Moral Luck. 4.4 Susan Wolf: Sanity and the Metaphysics of Responsibility. Part VI: MORALITY AND ITS CRITICS. 1. Changes to Morality. 1.1 Joel Feinberg: Psychological Egoism. 1.2 Plato: The Immoralist’s Challenge. 1.3 Friedrich Nietzche: Master and Slave Morality. 1.4 Richard Joyce: The Evolutionary Debunking of Morality. 2. Proposed Standards and Right of Conduct. 2.1 Russ Shafer-Landau: Ethical Subjectivism. 2.2 Mary Midgley: Trying Out One’s New Sword. 2.3 Aristotle: Virtue and the Good Life. 2.4 Thomas Hobbes: Leviathan. 2.5 Plato: Euthyphro. 2.6 Immanuel Kant: The Good Will and the Categorical Imperative. 2.7 J.S. Mill: Utilitarianism, Chapters 2 and 4. 2.8 W. D. Ross: What Makes Right Acts Right? 2.9 Hilde Lindemann: What Is Feminist Ethics? 3. Ethical Problems. 3.1 Kwame Anthony Appiah: What Will Future Generations Condemn Us For? 3.2 Peter Singer: Famine, Affluence and Morality. 3.3 John Harris: The Survival Lottery. 3.4 James Rachels: Active and Passive Euthanasia. 3.5 Mary Anne Warren: The Moral and Legal Status of Abortion. 3.6 Don Marquis: Why Abortion Is Immoral. 4. The Meaning of Life. 4.1 Epicurus: Letter to Menoeceus. 4.2 Richard Taylor: The Meaning of Life. 4.3 Richard Kraut: Desire and the Human Good. 4.4 Leo Tolstoy: My Confession. 4.5 Susan Wolf: Happiness and Meaning. 4.6 Thomas Nagel: The Absurd. (shrink)

Since it was presented in 1963, Chisholm’s paradox has attracted constant attention in the deontic logic literature, but without the emergence of any definitive solution. We claim this is due to its having no single solution. The paradox actually presents many challenges to the formalization of deontic statements, including (1) context sensitivity of unconditional oughts, (2) formalizing conditional oughts, and (3) distinguishing generic from nongeneric oughts. Using the practical interpretation of ‘ought’ as a guideline, we propose a linguistically motivated logical (...) solution to each of these problems, and explain the relation of the solution to the problem of contrary-to-duty obligations. (shrink)

Aquinas Saint Thomas. The Commentary of St. Thomas Aquinas on Aristotle's Treatise on the soul Aquinas Saint Thomas TI-IE COMMENTARY. OF * ST. THOMAS AQUINAS ON I. Front Cover.

In this article, we first present the platform and the Dislog language, designed for discourse analysis with a logic and linguistic perspective. The platform has now reached a certain level of maturity which allows the recognition of a large diversity of discourse structures including general-purpose rhetorical structures as well as domain-specific discourse structures. The Dislog language is based on linguistic considerations and includes knowledge access and inference capabilities. Functionalities of the language are presented together with a method for writing discourse (...) analysis rules. Efficiency and portability of the system over domains and languages are investigated to conclude this first part. In a second part, we analyse the different types of arguments found in several document genres, most notably: procedures, didactic texts and requirements. Arguments form a large class of discourse relations. A generic and frequently encountered form emerges from our analysis: ?reasons for conclusion? which constitutes a homogeneous family of arguments from a language, functional and conceptual point of view. This family can be viewed as a kind of proto-argument. We then elaborate its linguistic structure and show how it is implemented in . We then investigate the cooperation between explanation and arguments, in particular in didactic texts where they are particularly rich and elaborated. This article ends with a prospective section that develops current and potential uses of this work and how it can be extended to the recognition of other forms of arguments. (shrink)

The influence of man on man is exercised sometimes to assemble a group of individuals moved toward common action, sometimes to remedy the antagonisms which naturally result from the conflict of human wills. These two situations give rise to two forms of authority which are seldom found in the same person, since one form is essentially exciting and the other essentially calming. The contrast between them can be illustrated by the two images of the bridge of Arcole and the oak (...) of Vincennes.The print which shows Bonaparte hurling himself at the enemy and urging his soldiers to follow sums up in a single scene all the influence toward action he had exercised on them since he had taken command. He had found troops low in morale and without any disposition to take the offensive; he breathed his own fire into them; his famous proclamation tended to imbue them with his own ambition, and united them as participants in his plan. By a remarkable feat of transference, impatient because he was without glory, he made them realize that they were without shoes, and he materialized for them his own vast dreams in the visible form of “the fertile plains of Lombardy.”. (shrink)

Contemporary society is preoccupied with wealth. There is no need here to distinguish between capitalism and communism. It is a well-known fact that the great declared objective of Soviet economic planning is “to attain and to surpass the American standard of life.”Every country employs statisticians to compute the annual increase in its national wealth. If the increase is substantial, the government prides itself on it; if it is small, the opposition finds in it a grievance capable of rallying public opinion (...) behind it. In democratic countries, the political organizations that are most firmly entrenched are the ones that seek to advance the pretensions of one group for a larger share of the national wealth, and those that seek to defend the present share of a group against such pretensions. Public affairs consist to a large extent of pleadings and pressures concerning the division of wealth, and to some extent of more technical discussions concerning its increase. (shrink)