The subtractive : preface by Francois Wahl -- Philosophy itself -- The (re)turn of philosophy itself -- Definition of philosophy -- What is a philosophical institution? -- Philosophy and poetry -- The philosophical recourse to the poem -- Mallarm's method : subtraction and isolation -- Rimbaud's method : interruption -- Philosophy and mathematics -- Conference on subtraction -- Truth : forcing and unnameable -- Philosophy and politics -- Philosophy and love -- What is love? -- Philosophy and psychoanalysis -- Subject (...) and infinite -- Antiphilosophy : Lacan and Plato -- Writing of the generic -- Writing of the generic : Samuel beckett. (shrink)

Everywhere, the twentieth century has been judged and condemned: the century of totalitarian terror, of utopian and criminal ideologies, of empty illusions, of genocides, of false avant-gardes, of democratic realism everywhere replaced by abstraction. It is not Badiou's wish to plead for an accused that is perfectly capable of defending itself without the authors aid. Nor does he seek to proclaim, like Frantz, the hero of Sartre's Prisoners of Altona, 'I have taken the century on my shoulders and I have (...) said: I will answer for it!' The Century simply aims to examine what this accursed century, from within its own unfolding, said that it was. Badiou's proposal is to reopen the dossier on the century - not from the angle of those wise and sated judges we too often claim to be, but from the standpoint of the century itself. (shrink)

Alain Badiou is arguably the most significant philosopher in Europe today. Badiou’s seminars, given annually on major conceptual and historical topics, constitute an enormously important part of his work. They served as laboratories for his thought and public illuminations of his complex ideas yet remain little known. This book, the transcript of Badiou’s year-long seminar on the psychoanalytic theory of Jacques Lacan, is the first volume of his seminars to be published in English, opening up a new and vital (...) aspect of his thinking. In a highly original and compelling account of Lacan’s theory and therapeutic practice, Badiou considers the challenge that Lacan poses to fundamental philosophical topics such as being, the subject, and truth. Badiou argues that Lacan is a singular figure of the “anti-philosopher,” a series of thinkers stretching back to Saint Paul and including Kierkegaard and Nietzsche, with Lacan as the last great anti-philosopher of modernity. The book offers a forceful reading of an enigmatic yet foundational thinker and sheds light on the crucial role that Lacan plays in Badiou’s own thought. This seminar, more accessible than some of Badiou’s more difficult works, will be profoundly valuable for the many readers across academic disciplines, art and literature, and political activism who find his thought essential. (shrink)

DOMINIC WILLSDON. — Nous accueillons Alain Badiou, un des philosophes importants en France depuis plusieurs décennies, de plus en plus connu maintenant que ses œuvres sont traduites en anglais, et que la littérature secondaire sur sa philosophie se développe aussi en anglais. Parmi ses livres traduits ces dernières années, on trouve Deleuze. La..

Explores the link between mathematics and ontology.

PT. 1. PHILOSOPHY AND CIRCUMSTANCES: Introduction -- Philosophy and the question of war today: 1. On September 11 2001: philosophy and the 'War against terrorism' -- 2. Fragments of a public journal on the American war against Iraq -- 3. On the war against Serbia: who strikes whom in the world today? -- The 'democratic' fetish and racism: 4. On parliamentary 'democracy': the French presidential elections of 2002 -- 5. The law on the Islamic headscarf -- 6. Daily humiliation -- (...) Openings/Affirmations: 7. The power of the open: A discourse on the necessity of fusing Germany and France -- 8. Third sketch of a manifesto of affirmationist art -- Notes to part one -- PT. 2. USES OF THE WORD 'JEW': Introduction -- 1. Israel: the country in the world where there are the fewest Jews? -- 2. The destruction of the European Jews and the question of evil (fragments from Ethics: an essay on the understanding of evil, translated by Peter Hallward) -- 3. A dialogue between a Jew from Darzia and an Arab from Epirus -- 4. Saint Paul and the Jews (excerpt from Saint Paul: the foundation of universalism, translated by Ray Brassier) -- 5. Against negationism -- 6. Local angel -- 7. Intervew at the Daily Haaretz -- 8. The master-signifier of the New Aryans (by Cécile Winter) -- 9. The word 'Jew' and the sycophant -- Notes to part two -- PT. 3. HISTORICITY OF POLITICS: LESSONS OF TWO REVOLUTIONS. 1. The Paris commune: a political declaration on politics -- 2. The cultural revolution: the last revolution? -- A brief chronology of the cultural revolution (translated by Bruno Bosteels) -- Notes to part three. (shrink)

Notre expérience quotidienne nous le prouve : nous prenons des décisions pour nous déplacer, pour penser, pour agir et réagir. Nous prenons ces décisions selon notre nature et notre environnement, mais aussi en fonction de notre volonté propre. C'est cette caractéristique essentielle qui confère à l'humain son libre arbitre. Toutefois, rien dans la science ne vient conforter cette formidable intuition. Au contraire, les modèles contemporains des neurosciences et des sciences cognitives tendent à faire de nous des machines imparfaites, et à (...) reléguer la volonté au rang d'illusion. Dans ce court essai, Alain Van Kerckhoven démontre que le libre arbitre a toujours été instrumentalisé pour justifier des postures religieuses, philosophiques ou politiques. L'apparition de nouveaux outils de connaissance permet pour la première fois d'en faire un sujet d'étude rationnelle. Les conclusions nous entraînent aux frontières de la science et de la philosophie, au coeur de l'expérience humaine. (shrink)

Cela peut arriver à n'importe qui. N'importe qui peut être saisi par un événement politique, n'importe qui peut être saisi par l'amour. Quand nous sommes engagés dans une procédure de vérité, nous sommes saisis par elle et nous observons la maxime de fidélité à cette procédure. Il n'y a pas d'autre impératif éthique que : "Persévérez! Persévérez dans votre fidélité!" Je soutiens la formule de la fidélité comme "discipline à l'indiscipline de l'événement". Je crois avoir montré que la fidélité est (...) une errance, un trajet sans concept, ou encore - Mallarmé - "le hasard vaincu mot par mot". Finalement, il s'agit de répondre à une question intimidante : que vaut notre temps? Car il ne vaut, philosophiquement, que par les quelques vérités qu'il prodigue. Nietzsche a raison : ce qui vaut d'une époque est ce qui supporte l'idée d'un retour éternel. La philosophie anticipe ce retour, en saisissant à leur naissance les vérités, en les tournant vers leur intemporel destin. (shrink)

Published in 1973, "L'Etourdit" was one of the French philosopher Jacques Lacan's most important works. The book posed questions that traversed the entire body of Lacan's psychoanalytical explorations, including his famous idea that "there is no such thing as a sexual relationship," which seeks to undermine our certainties about intimacy and reality. In There's No Such Thing as a Sexual Relationship, Alain Badiou and Barbara Cassin take possession of Lacan's short text, thinking "with" Lacan about his propositions and what (...) kinds of questions they raise in relation to knowledge. Cassin considers the relationship of the real to language through a Sophist lens, while the Platonist Badiou unpacks philosophical claims about truth. Each of their contributions echoes back to one another, offering new ways of thinking about Lacan, his seminal ideas, and his role in advancing philosophical thought. (shrink)

"Aujourd'hui, notre pitié ne s'arrête plus à l'humanité. Elle continue sur sa lancée. Elle repousse les frontières. Elle élargit le cercle du semblable. Quand un coin du voile est levé sur l'invivable existence des poules, des vaches ou des cochons dans les espaces concentrationnaires qui ont succédé aux fermes d'autrefois, l'imagination se met aussitôt à la place de ces bêtes et souffre avec elles. L'homme moderne est tiraillé entre une ambition immense et une compassion sans limite. Il veut être le (...) Seigneur de la Création et il découvre progressivement en lui la faculté de s'identifier à toutes les créatures. Ainsi s'explique l'irruption récente de la cause animale sur la scène politique. La nouvelle sensibilité aux animaux aura-t-elle le pouvoir de changer la donne ou l'impératif de rentabilité continuera- t-il à faire la loi, en dépit de tous les cris du coeur?" A. F. (shrink)

In this final volume of Political Philosophy, Luc Ferry and Alain Renaut summarize these efforts and put forward their own set of arguments.

Depuis la fin des années 1990, la réflexion philosophique d'Alain Badiou s'oriente vers le thème de l'Idée, associée à la dialectique absolue de l'universalité créatrice. Quel est le rapport entre le rôle de la philosophie et les fameuses quatre procédures de vérité? Pourquoi choisir de revenir sur la thématique de l'Idée dans le cadre d'une nouvelle dialectique " matérialiste "? Ce livre essaie de répondre, sous forme d'entretien, à toutes ces questions en apportant un éclairage sur les débuts de (...) l'activité philosophique d'Alain Badiou, marqués par les débats qui animaient le groupe des Cahiers pour l'analyse dans les années 1960. L'analyse des concepts d'idéologie et de dialectique permettra de reconstruire la généalogie de l'oeuvre badiousienne. (shrink)

Le socle philosophique de l'oeuvre multiforme d'Alain Badiou (théâtre, romans, essais esthétiques ou politiques, éloges, polémiques...) est déposé dans trois grands livres, qui constituent une sorte de saga métaphysique : L'être et l'événement (1988), Logiques des mondes (2006) et enfin L'Immanence des vérités, auquel il travaille depuis une quinzaine d'années. Apres avoir étudié vérités et sujets du point de vue de la théorie de l'être, après avoir rendu raison de ce que cette universalité des vérités et de leurs sujets (...) peut se plier aux règles de l'apparaître dans un monde particulier, ce troisième volume aborde une question redoutable : d'où peut se soutenir que les vérités sont absolues, c'est-à-dire non seulement opposées à toute interprétation empiriste, mais encore garanties contre toute construction transcendantale? Qu'en est-il des vérités et des sujets, saisis, au-delà des formes structurales de leur être et des formes historico-existentielles de leur apparaître, dans l'irréversible absoluité de leur action et dans l'infini destin de leur oeuvre finie? Et que faut-il entendre par l'absoluité du vrai, puisque les dieux sont morts? Il s'est agi, au fond, d'un bout à l'autre, de construire pour notre temps une pensée complète, tirée, comme le firent Platon, Descartes ou Hegel, de matériaux rationnels contemporains, mathématiques, poétiques, amoureux et politiques. Il s'est agi de la vraie vie : nous sommes capables, dans la forme d'une oeuvre, individuelle ou collective, dans les quatre registres que fréquente l'animal humain survolté, de processus créateurs où se conjuguent dialectiquement la singularité, l'universalité et l'absoluité. Depuis sa naissance, la tâche de la philosophie ne tient qu'à ceci : créer, dans les conditions de son temps, le savoir de la possibilité existentielle du vrai. (shrink)

The following text is the transcription of Alain Badiou's remarks on Simon Critchley's book, Infinitely Demanding.2 The occasion was the invitation from the Slought Foundation in Philadelphia for a debate between Badiou and Critchley that took place on November 15th, 2007. Badiou organized his remarks around six passages from Critchley's text and then raised a series of critical questions. The event began with Critchley explaining the ethical and political argument of Infinitely Demanding. A DVD version of the entire event (...) was released as "Democracy and Disappointment: On the Politics of Resistance".3 Thanks are due to Jean-Michel Rabaté and especially Aaron Levy, Senior Curator at the Slought Foundation. (shrink)

"J'ai, dès 1983, commencé humblement le trajet qui devait aboutir, cinq ans plus tard, à la publication de L'être et l'événement par un examen renouvelé de la grande histoire de la philosophie. La médiocrité intellectuelle du démocratisme ambiant était telle que j'étais sûr de trouver, dans cette grande histoire, de quoi démonter cette moderne machination. La méthode de ce Séminaire consiste à tenter de démontrer qu'il y a de sérieuses raisons de tenir Parménide pour le fondateur d'une discipline nouvelle, non (...) parce qu'il a vaticiné sur l'être et le non-être, comme le firent de nombreuses mythologies, mais parce qu'il a convoqué dans cette vaticination poétique son contraire, à savoir la rigueur universelle absolue des procédures mathématico-logiques qui, au même moment, trouvaient en Grèce leur forme définitive. Il y a dans ce Séminaire un côté réjouissant de suspense, d'enquête policière, de contestation raisonnée des dires de quelques témoins importants, comme Platon ou Heidegger. Sa densité ne doit pas dissimuler l'espèce de science joyeuse qui l'anime." A. B. Depuis 1966, une part importante de l'enseignement du philosophe Alain Badiou, aujourd'hui professeur émérite à l'Ecole normale supérieure, a pris la forme d'un séminaire, lieu de libre parole et laboratoire de pensée. Les éditions Fayard publient l'ensemble de ces Séminaires de 1983 à aujourd'hui, période où la documentation est abondante et continue. Ce volume est le quatrième de la série. (shrink)

This collection examines an aspect of Gilles Deleuze’s thought that has largely been neglected; whether or not Deleuze was a metaphysician. Answering this question may reveal the problematic nature of so-called postmodernism and the critique it leveled at the first philosophy, and it may help readers to better understand philosophy’s fate.

Spinoza est pour Deleuze le «Christ» et le «Prince» des philosophes, le philosophe «absolu», et son Éthique, «l’un des plus grands livres du monde»C’est sur Spinoza que Deleuze aura le plus écrit en lui consacrant deux livres: Spinoza et le problème de l’expression et Spinoza. Philosophie pratiqueSpinoza, le seul philosophe que Deleuze déclarait connaître «dans son cœur», est aussi celui dont la conceptualité fut la mieux approfondie par lui. «C’est sur Spinoza, écrit Deleuze, que j’ai le plus sérieusement travaillé d’après (...) les normes de l’histoire de la philosophie»Mais Deleuze ne s’en tient pas au seul cadre académique d’analyse. Il sait également produire une interprétation éminemment originale de la pensée de Spinoza. (shrink)

Ce livre n'est pas un essai réservé à un cercle restreint d'intellectuels. Nous l'avons écrit pour vous, parents, grands-parents, enseignants, citoyens curieux du XXIe siècle qui aimez que l'on parle avec précision et que l'on pense avec intégrité. Nous avons ensemble, linguiste et physicien, tenté de répondre à ces cinq questions que, souvent, vous vous posez : Langue et science, nées jumelles, sont-elles devenues antinomiques? Ne constituent-elles pas une part de la spécificité humaine? Un langage juste et une pensée brillante (...) garantissent-ils un comportement éthique? Comment donner à nos enfants le goût des mots et le désir de savoir? Pourquoi la priorité conférée à notre école "Lire, écrire, compter" doit-elle devenir "Lire, écrire, compter, raisonner"? (shrink)

Les expériences de «classe inversée» apparaissent aujourd'hui prometteuses. Alors que, dans les «classes traditionnelles», on «fait cours» à l'Ecole avant d'envoyer les élèves «travailler» chez eux, dans les «classes inversées», le professeur propose aux élèves de prendre connaissance d'un exposé enregistré ou d'une séquence illustrée puis les accueille en classe pour répondre à leurs questions et les accompagner dans la réalisation d'exercices ou de projets... On comprend que ce modèle pédagogique soit particulièrement attractif : à l'ère du numérique, au moment (...) où tant de ressources documentaires sont disponibles, le professeur voit ainsi son rôle renouvelé et peut se consacrer pleinement à l'appropriation des connaissances. Mais il ne faut pas, pour autant, basculer dans la naïveté spontanéiste. Prendre connaissance d'une information ou regarder une vidéo pour en tirer quelques enseignements ne vont pas de soi et le risque existe que beaucoup d'élèves n'en profitent guère. De même, interroger le professeur pour mieux comprendre un phénomène, faire un exercice de manière autonome ou travailler en petits groupes pour résoudre un problème ne sont pas des comportements faciles à mettre en oeuvre. Etre intellectuellement actif, s'engager dans un travail et le mener à bien ne se décrète pas, cela se forme. Et, précisément, l'ouvrage d'Alain Taurisson et de Claire Herviou nous montre comment faire. Prenant appui sur des travaux scientifiques éprouvés et des expérimentations solides, présentant les références théoriques nécessaires et donnant de très nombreux exemples d'outils utilisables, les auteurs fondent une véritable «pédagogie de l'activité», garantissant pleinement l'engagement de chaque élève tant dans la prise d'information que dans l'assimilation et le réinvestissement des connaissances. Ils font ainsi de la «classe inversée» une véritable «pédagogie alternative». Au service de la réussite de toutes et tous. Et pour retrouver le bonheur d'enseigner... (shrink)

Les degrés et les formes de la vie pensante -- Théorie de la connaissance -- La perception -- L'imagination.

Onze chapîtres sur Platon.--Étude sur Drscartes.--Hegel.