Abstract
Il s’agit de repartir de la découverte et de l’acquisition, par John Toland, des principaux écrits de Giordano Bruno afin de déterminer l’impact de la philosophie nolaine sur la pensée du philosophe irlandais. Plus précisément, nous analyserons l’interprétation tolandienne de l’oeuvre de Bruno qui figure dans le mémoire qu’il adressa à ce sujet à son ami le baron Hohendorf. De là, nous dégagerons les grandes lignes de l’infinitisme panthéiste qui figurent dans les écrits ultérieurs de Toland pour tenter d’identifier, d’une part, ses emprunts au philosophe italien et, de l’autre, sa façon d’intégrer ou d’incorporer à sa propre pensée ces divers philosophèmes bruniens, en versant ainsi du vin nouveau dans de vieilles outres.