Abstract
La nostalgie, contrairement au deuil, ne s’adresse pas à un Objet à jamais disparu, mais à un Objet partiel, idéalisé, inatteignable dans l’immédiat, souvent exprimé comme une atmosphère rappelant des expériences anciennes. Elle se vit dans une relation imaginaire qui renvoie à des satisfactions beaucoup plus archaïques de l’ordre de la toute-puissance infantile. Un travail psychique de nostalgie ne conduit pas à la disparition de cet Objet idéalisé, pérenne, mais plutôt à sa transformation.