Abstract

Le point sur l'Inopos. Rassemblement des connaissances sur le principal cours d'eau délien : géographie, aménagement, place dans la littérature, iconographie et possibles homonymes, culte. Digression sur la topographie du Quartier de l'Inopos. 57. Le bain délien d'Arlémis. De la confrontation de Valérius Flaccus, V 103-104 et A'Anlh. palai. VI 273, il ressort que l'Inopos passait pour servir au bain d'Artémis. 58. La crypte du Sarapieion A. Présentation détaillée du dispositif cultuel, qui permettait de puiser l'eau de l'Inopos, censé être une dérivation du Nil, dans la crypte du temple du Sarapieion A. L'eau arrivait par infiltration naturelle et non par un branchement artificiel. 59. Sur le plan du Sarapieion A. L'espace C n'appartient pas au Sarapieion A et s'ouvrait librement sur l'Inopos. 60. Le casse-tête du Colosse des Naxiens et le fragment 18 de Sémos de Délos. Examen raisonné des solutions qui ont été apportées au problème topographique issu de la confrontation de Plutarque, Nicias III 7, et des ruines. Établissement critique du texte du fragment 18 de Sémos de Délos, d'où il ressort qu'il ne concerne en rien la topographie du Colosse des Naxiens ni du Palmier de Nicias. 61. Sur l'extension du Téménos de Léto. Considérations sur l'extension du Létoon archaïque ; il est possible qu'en ait fait partie le pseudo «Temple d'Anios» (GD 68), dont une particularité architecturale trouve son symétrique au Temple de Léto. 62. Sur l'identification du Gymnase. L'identification, maintenant assurée par J. Tréheux, de GD 76 et du «Gymnase» des inscriptions, rend difficilement compréhensible la fin de la stèle de Pausanias. La salle A doit être Vepistasion des inscriptions. 63. Bromias, aulète du chœur sacré. Ce nom, porté par une aulète en fonction de 250 à 231 au moins, doit s'ajouter à la liste des sobriquets connus rappelant le bruit de l'instrument. 64. Encore les queux. Compléments à Déliaca, n° 46. 65. Religion et politique. Les rapports du politique et du religieux ont donné souvent lieu à des positions excessives parce qu'insuffisamment raisonnées : si l'on entend par «dévotion» la part non prescrite du culte, il est sûr qu'elle a été amplement exploitée par les puissances politiques. Mais celles-ci ne paraissent pas être intervenues pour ajouter, supprimer ni même modifier la théologie, la liturgie ni l'histoire sainte locales ; tout au plus ont-elles profité de la situation existante pour se mettre en avant ou défendre des prétentions.