L'oeuvre et le concept! Tels sont bien les deux objets, par excellence, de la philosophie de l'art. L'oeuvre d'art sur laquelle " philosophe " Olivier Revault d'Allonnes n'est pas l'oeuvre achevee, celebree, sacralisee, sanctifiee, mais au contraire l'oeuvre qui, de tout temps, deroute, irrite, scandalise, dejoue le discours apprete et conciliant de l'esthetique traditionnelle. Le concept est l'autre nom de la critique, parole enfin donnee aux oeuvres, passees et presentes, afin qu'elles puissent dire non aux ordres etablis... Leur interpretation (...) se joue donc a l'infini, mais non pas dans l'indetermination, car ce qu'elles expriment, qu'il s'agisse d'un tableau de Rembrandt, d'un quatuor de Beethoven, ou d'une piece pour piano de Schonberg, est chaque fois identique, a savoir l'irreductible et " irrespectueuse " liberte de la creation artistique. Cette esthetique, a l'ecart des dogmatismes, des systemes et des modes, est ici pretexte aux reflexions et aux temoignages qui composent cet ouvrage. (shrink)

C’est une évidence : on ne parle plus aujourd’hui d’une crise succédant à d’autres crises – et préludant à d’autres encore –, mais de « la crise », qui plus est d’une crise globale qui touche aussi bien la finance que l’éducation, la culture, le couple ou l’environnement. Ce constat témoigne d’une véritable mutation : si à l’origine le concept de krisis désignait le moment décisif dans l’évolution d’un processus incertain permettant d’énoncer le diagnostic (et donc la sortie de crise), (...) nous vivons actuellement précisément l’inverse – le moment où surgissent les incertitudes quant aux causes, aux effets, à la possibilité même d’une issue. Afin d’éclairer ce renversement, Myriam Revault d’Allonnes se penche sur le mouvement d’arrachement au passé et à la tradition qui caractérise la modernité, et qui dissout d’un même élan les anciens repères de la certitude qui balisaient la compréhension du monde. Privé de toute forme de transcendance, l’homme moderne se trouve face à un monde redoutablement ambigu et auto-référentiel, qui a vu s’évanouir tour à tour l’idée de temps nouveaux, la croyance au progrès et l’esprit de conquête, modifiant profondément le rapport de l’homme à son vécu et à ses attentes. C’est à partir de cette expérience du temps d’un nouveau genre, à la fois coupée de ses référents passés et dépourvue de lendemains qui chantent, que cet essai stimulant nous invite à reconsidérer de façon inédite la « crise » dans laquelle nous sommes plongés et à y puiser de quoi aller de l’avant. (shrink)

S'expliquant sur la publication de Soi-même comme un autre (1990), Paul Ricœur disait ceci : " C'est une réflexion qui vient très tard, à la fin sans doute de mon parcours philosophique. Parce que j'ai voulu régler mes comptes non pas avec les autres mais avec moi-même, c'est-à-dire avec tous ceux que j'ai croisés pendant trente ou quarante années de travail. " Dans ce propos, on reconnaîtra sans peine la façon de faire de l'homme et du philosophe...

On se souvient de la formule de Churchill : " La démocratie est le pire des régimes, à l'exception de tous les autres". A l'évidence, nous n " aimons " pas la démocratie. Et pourtant nous sommes tous démocrates... Étrange procès en désamour que celui-là, dont la virulence égale l'ancienneté : toute petite déjà, à Athènes, la démocratie ne manquait pas de détracteurs... Myriam Revault d'Allonnes s'interroge, non pas sur les critiques ou les sarcasmes dont la démocratie est l'objet, (...) mais sur la nature de l'expérience démocratique, travaillée par l'incertitude, le conflit, l'inachèvement, inextricablement liée à ce qui s'oppose à elle et la menace. Comment l'homme démocratique, confronté à cette existence toujours problématique, ne serait-il pas en proie à l'insatisfaction et à la déception permanentes? Cependant, si nous n' "aimons" pas la démocratie, pouvons-nous ne pas la vouloir? Car c'est bien l'expérience démocratique qui fait de nous des sujets éthiques et politiques, des citoyens qui ne veulent pas être ainsi gouvernés : " pas comme ça, pas pour ça, pas par eux ". (shrink)

"L'irruption récente de la notion de "post-vérité", désignée comme mot de l'année 2016 par le dictionnaire d'Oxford, a suscité d'innombrables commentaires journalistiques, notamment sur le phénomène des fake news, mais peu de réflexions de fond. Or, cette notion ne concerne pas seulement les liens entre politique et vérité, elle brouille la distinction essentielle du vrai et du faux, portant atteinte à notre capacité à vivre ensemble dans un monde commun. En questionnant les rapports conflictuels entre politique et vérité, Myriam Revault (...) d'Allonnes déconstruit nombre d'approximations et de confusions. Elle montre que le problème majeur de la politique n'est pas celui de sa conformité à la vérité mais qu'il est lié à la constitution de l'opinion publique et à l'exercice du jugement. L'exploration du "régime de vérité" de la politique éclaire ce qui distingue fondamentalement les systèmes démocratiques, exposés en permanence à la dissolution des repères de la certitude, à la tentation du relativisme et à la transformation des "vérités de fait" en opinions, des systèmes totalitaires, où la toute-puissance de l'idéologie fabrique un monde entièrement fictif. Loin d'enrichir le monde, la "post-vérité" appauvrit l'imaginaire social et met en cause les jugements et les expériences sensibles que nous pouvons partager. Il est urgent de prendre conscience de la nature et de la portée du phénomène si nous voulons en conjurer les effets éthiques et politiques."--Page 4 de la couverture. (shrink)

Une étude sur la virtualité toujours présente du mal politique. Pour comprendre le présent de ce mal, il faut rouvrir le passé, remonter notamment au mal radical selon Kant, ou aux liens entre le tragique et la capacité d'institution politique chez Aristote. Se dégage alors une longue tradition : celle d'une humanité dénuée de toute prétention à l'innocence, rendue au mal de sa liberté.

Résumé Ce texte a pour objet de montrer que le moment de la « refiguration » dans Temps et récit est indissociable d’un souci éthique. La fonction narrative a des implications éthiques car le récit – et particulièrement le récit d’une (ou des) vie(s) – constitue un point de passage : il pose la question de la communicabilité ou de l’échange des expériences. D’où la difficulté que Ricœur a lui-même affrontée : qu’en est-il des vies qui ne trouvent pas de (...) narrateur? (shrink)

Thousands of youth suffering from acquired brain injury or other early-life neurological disease live, mature, and learn with only limited communication and interaction with their world. Such cognitively capable children are ideal candidates for brain-computer interfaces. While BCI systems are rapidly evolving, a fundamental gap exists between technological innovators and the patients and families who stand to benefit. Forays into translating BCI systems to children in recent years have revealed that kids can learn to operate simple BCI with proficiency akin (...) to adults. BCI could bring significant boons to the lives of many children with severe physical impairment, supporting their complex physical and social needs. However, children have been neglected in BCI research and a collaborative BCI research community is required to unite and push pediatric BCI development forward. To this end, the pediatric BCI Canada collaborative network was formed, under a unified goal to cooperatively drive forward pediatric BCI innovation and impact. This article reflects on the topics and discussions raised in the foundational BCI-CAN meeting held in Toronto, ON, Canada in November 2019 and suggests the next steps required to see BCI impact the lives of children with severe neurological disease and their families. (shrink)

Etudes de morale / par F. Rauh,...; recueillies et publiees par H. Daudin, M. David, G. Davy... [et al.]Date de l'edition originale: 1911Collection: Bibliotheque de philosophie contemporaineCe livre est la reproduction fidele d'une oeuvre publiee avant 1920 et fait partie d'une collection de livres reimprimes a la demande editee par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliotheque nationale de France, offrant l'opportunite d'acceder a des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.Les (...) oeuvres faisant partie de cette collection ont ete numerisees par la BnF et sont presentes sur Gallica, sa bibliotheque numerique.En entreprenant de redonner vie a ces ouvrages au travers d'une collection de livres reimprimes a la demande, nous leur donnons la possibilite de rencontrer un public elargi et participons a la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.Nous avons cherche a concilier la reproduction fidele d'un livre ancien a partir de sa version numerisee avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous esperons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entiere satisfaction.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.frhttp: //gallica.bnf.fr/ark: /12148/bpt6k5622683z. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Reviewed by:Business Managers in Ancient Rome: A Social and Economic Study of Institores, 200 B.C.–A.D. 250Nicholas K. RauhJean-Jacques Aubert. Business Managers in Ancient Rome: A Social and Economic Study of Institores, 200 B.C.–A.D. 250. Leiden, New York, and Köln: E. J. Brill, 1994. xvi + 520 pp. Cloth, Gld. 220, $125.75 (US). (Columbia Studies in the Classical Tradition, Volume XXI.)Aubert’s declared purpose in this study is to examine the (...) world of Roman business managers (institores)—their social background and status, their role as managers within business enterprises, and their ensuing relations with workers, entrepreneurs, suppliers, and customers. He pursues these themes through five chapters. Chapter 1, “Business Agents and Business Managers,” explores developments in the use and meaning of the term institor through the legal, literary, papyrological, and epigraphical source materials of Republican and Imperial Rome. Chapter 2, “Indirect Agency in Roman Law,” examines the evolution of the Roman laws of indirect agency (particularly the actiones adiecticiae qualitatis) from their inception through the classical jurists to show how Roman law was adjusted to accommodate the needs of the business community. Chapter 3, “Managers of Agricultural Estates,” traces the roots of the Roman system of indirect agency to the management of agricultural estates and to the exploitation of natural resources such as clay, quarries, and manufacturing activities on the Roman farmstead. Chapter 4, “Production and Distribution of Clay Artifacts,” examines the manager’s role in the organization of various types of workshops producing clay artifacts—bricks and tiles, amphoras, terra sigillata, and terracotta lamps—and the subsequent marketing of this production. Chapter 5, “Direct Management and Public Administration: Four Case Studies,” investigates how the vilicus-based system of management became adapted to four areas of [End Page 501] the economy and administration of the Roman empire—imperial tax collection (vectigalia), recreational facilities (including baths, libraries, theaters, amphitheaters, and circuses), the imperial communications system (roads, post, and transport services), and the imperial mint. This cursory outline of A.’s intentions serves to demonstrate the breadth and importance of the task he assumes. In my opinion he handles this with a tremendous degree of authority and even-handedness.A.’s overarching theses are 1) that indirect agency emerged through the increasing absentee management of Roman farm operations and the delegation of Roman estate management to the agent known as the vilicus, 2) that regardless of the type of industry, most managerial operations exploited the practical efficiency and accountability of this vilicus-based system, and 3) that overall developments in Roman business management progressed from a more restrictive reliance on agents directly subservient to the entrepreneur (generally young slaves or family members under the direct potestas of the proprietor) to a more liberal reliance on managers enjoying looser personal connections—freedmen, servi alieni, and freeborn nonrelatives whose services were ensured by the terms of consensual contracts. One of the main points of the first chapter, for example, is the limited quantity of information there is available for institores and the generally derogatory tone it bears. We learn later on that institores were, in fact, relatively few in number and ill-liked precisely because they were so independent (175), and that far more business managers are recorded as vilici precisely because entrepreneurs could more firmly control them.A. argues that due to its extreme formalism rooted in the archaic period, Roman law lacked the concept of direct agency, and that the praetor responded to the needs of businesspeople by creating a legal system based on existing structures of Roman society (slavery and family) with advantages similar to those direct agency could otherwise have offered. With respect to the vilicus-based managerial system this was achieved through the legal fiction of the peculium, “the juristic existence of fictitious assets pertaining de facto to the dependent, but belonging de iure to the principal” (65). Terms of employment and guarantees of liability were inherently trickier for nondependent business agents and evolved during the second and first centuries b.c. through increased reliance on formulary procedure, and particularly through the development of consensual agreements. In this regard A. stresses the importance of the emergence of the... (shrink)

PRELIMINAR Y STA TEMENT BY IA NNIS XENA KIS Subtended Philosophy* The worlds of classical, contemporary, pop, folk, traditional, avant-garde, etc., ...

Schweppenhauser, H. Quelques exemples de critiques adressées à Adorno.--Bellasi, P. Le bébé avec l'eau du bain.--Höhn, G. Une logique de la décomposition.--Jimenez, M. Théorie critique et théorie de l'art.--Baučar, E. L'esthétique comme anthropologie.--Revault d'Allonnes, O. Adorno non adorno.--Makarius, M. I. Adorno et le viol de la médiation.--Ladmiral, J. R. Adorno contra Heidegger.--Naggar, C. John Heartfield, dada-monteur.--Noguez, D. Jean Mitry et le cinéma expérimental.--S., E. In memoriam Jacques Duron.--Revault d'Allonnes, O. L'Institut d'esthétique s'installe 162, rue Saint-Charles à Paris XVe.--Saison, (...) M. Étude critique d'une création théâtrale. (shrink)

Al sinds de oudheid verzetten filosofen zich tegen bedrog en hypocrisie. Vanaf het einde van de negentiende eeuw nemen de expliciete aanklachten tegen het veinzen of elkaar misleiden toe, en het verlangen naar echtheid wordt steeds sterker. Volgens Ann Van Sevenant is de post-fake tijd aangebroken, met waarachtigheid en levensechte ervaringen voorop. Ze geeft het woord aan een reeks denkers uit verschillende domeinen, zoals de esthetica, antropologie, filosofie, religie, poëzie, ecologie, genderstudies en kunsttheorie. Elk van hen dringt erop aan dat (...) we ons leven in eigen handen nemen en niet blijven valsspelen. Nep is geen optie. Van A tot Z komen de volgende auteurs aan bod: Agacinski, Agamben, Badiou, Derrida, Fondane, Foucault, Heidegger, Malabou, Marten, Perniola, Reclus, Revault d' Allonnes, Salomé, Tempels, Zambrano en Zarathustra."--Page 4 of cover. (shrink)

La relación de Deleuze con Gueroult es paradójica. Desde un punto de vista estrictamente filosófico, Gueroult profesaba un racionalismo que poco tenía que envidiar al de Alquié o al de Hyppolite, el cual Deleuze no dejará de criticar severamente. Ahora bien, Deleuze no solo no critica las posiciones de Gueroult, sino que las adopta continuamente. ¿Cómo puede explicarse esto? La razón nos parece ser la siguiente: Gueroult jamás dejó de apoyar y sostener la exigencia de un “orden sintético” o de (...) un “dinamismo genético” en la filosofía. Antes de ser un método para el historiador de la filosofía, esta exigencia expresa una cierta concepción de la filosofía, de donde derivan tanto una práctica como una filosofía de la historia de la filosofía. Si Deleuze retoma por su cuenta las posiciones de Gueroult, es precisamente porque su propio trabajo filosófico no dejará de alimentarse de esta exigencia de Gueroult, así como de la concepción de la filosofía que este expresa. En la obra de Deleuze, esta exigencia hizo posible incluso un gesto decisivo, más allá de la ambición de Gueroult: la crítica del racionalismo en nombre del empirismo trascendental. Con Gueroult, y más allá de Gueroult, el discípulo se convierte en creador. Quizás haya que entender en este sentido la siguiente afirmación de Olivier Revault d’Allonnes: “Siempre he considerado a Gilles [Deleuze] como un gran alumno de Gueroult”. (shrink)

La relation de Deleuze à Gueroult est paradoxale. Car sur un plan strictement philosophique, Gueroult professait un rationalisme qui n’avait pas grand-chose à envier à celui d’Alquié ou d’Hyppolite que Deleuze ne manquera pas de critiquer sévèrement. Simplement, non seulement Deleuze n’a pas critiqué les positions de Gueroult, mais il les a même constamment reprises à son compte. Comment l’expliquer? La raison nous semble la suivante : c’est que Gueroult n’a cessé d’accompagner et de porter l’exigence d’un « ordre synthétique (...) » ou d’un « dynamisme génétique » en philosophie ; or, avant d’être une méthode pour l’historien de la philosophie, cette exigence exprime une certaine conception de la philosophie, dont découlent et la pratique et la philosophie de l’histoire de la philosophie ; et si Deleuze a repris à son compte les positions de Gueroult, c’est qu’il n’a cessé d’alimenter son propre travail philosophique à l’exigence portée par Gueroult, et à la conception de la philosophie qu’elle exprimait. Dans l’œuvre de Deleuze, cette exigence a même rendu possible un geste décisif, au-delà de l’ambition de Gueroult : la critique du rationalisme au nom d’un empirisme transcendantal. Avec Gueroult, au-delà de Gueroult. Le disciple s’est fait créateur. C’est peut-être en ce sens qu’il faut entendre la remarque d’Olivier Revault d’Allonnes : « J’ai toujours trouvé que Gilles [Deleuze] a été un grand élève de Gueroult ». (shrink)

This reader is the first of its kind to present the work of leading French women philosophers to an English-speaking audience. Many of the articles appear for the first time in English and have been specially translated for the collection. Christina Howells draws on major areas of philosophical and theoretical debate including Ethics, Psychoanalysis, Law, Politics, History, Science and Rationality. Each section and article is clearly introduced and situated in its intellectual context. The book is necessarily feminist in inspiration but (...) draws on an unusually wide range of thinkers, chosen to represent the philosophy of women rather than feminist philosophy. It will be ideal for anyone coming to this area for the first time as well as those seeking to extend their understanding of French thought and Continental Philosophy. Articles by the following writers are included: Francoise Collin, Sylviane Agacinski, Catherine Chalier, Luce Irigaray, Francoise Proust, Francoise Dastur, Barbara Cassin, Natalie Depraz, Elisabeth de Fontenay, Elisabeth Badinter, Francoise Heritier, Helene Cixous, Monique Schneider, Julia Kristeva, Sarah Kofman, Monique David Menard, Francoise d'Eaubonne, Genevieve Fraisse, Michele Le Doeuff, Natalie Charraud, Francoise Balibar, Anne Fagot-Largeault, Colette Guillaumin, Dominique Schnapper, Myriam Revault-D'Allonnes, Nicole Loraux, Mireille Delmas-Marty, Blandine Kriegel. (shrink)

La philosophie française, à partir de 1880, est traversée par un grand conflit théorique sur l’obligation, son fondement, et la forme que lui attribue le système kantien. Presque toutes les prises de position de Fouillée, Boutroux, Bergson, Durkheim, Belot, Brochard, Rauh, sur la morale, s’inscrivent dans ce débat, soit pour justifier l’impératif de Kant, soit pour trouver à la morale du devoir un autre fondement, soit encore pour contester la morale du devoir en tant que telle, au profit d’une (...) conception aristotélicienne de la recherche du bien qui a fourni matière à des théories prolixes sur l’expérience morale et l’objectivité des valeurs. Notre hypothèse est que ces auteurs, pourtant classiques, se laissent plus aisément interpréter quand on reconstitue cet espace de confrontations. (shrink)

Introduction to healthcare ethics committees / D. Micah Hester and Toby Schonfeld -- Brief introduction to ethics and ethical theory / D. Micah Hester and Toby Schonfeld -- Ethics committees and the law / Stephen Latham -- Cultural and ...

I temi della fede e della religione, e del loro conflitto con la cultura laica, sono da qualche tempo al centro di un interesse mediatico crescente, alimentato anche dalle polemiche politiche suscitate dal moltiplicarsi degli interventi e delle "scomuniche" del papa e della Conferenza Episcopale Italiana contro la modernità. Mancava fin qui, tuttavia, un testo di discussione, da punti di vista diversi e reciprocamente problematici, sulle ragioni dell'ateismo e della fede. Un confronto tra gli esponenti di tre posizioni ideologiche molto (...) lontane tra loro, accomunate però dal rifiuto di ogni appartenenza accademica: il cristianesimo nietzschiano del "pensiero debole" di Gianni Vattimo, la saggezza atea di una tradizione antica rilanciata da Michel Onfray e l'empirismo naturalistico-esistenziale della "filosofia del finito" di Paolo Flores d'Arcais. In questo insolito dialogo a tre voci emergono tutti gli interrogativi essenziali legati al problema, a partire da quello più generale: quali devono essere i rapporti tra filosofia e ateismo? L'"ipotesi Dio" deve ormai essere considerata superflua anche dalla riflessione filosofica, visto che le scienze ne fanno metodologicamente a meno? Quali sono le conseguenze etiche e politiche dell'essere atei o, all'opposto, credenti? (shrink)