Partant de la prémisse selon laquelle « la loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie », l’auteur pose deux grandes questions relevant de l’éthique sociale : « La » personne, n’est-ce pas « toute » personne, parce que nulle n’est plus démunie de dignité qu’une autre? Le pacte social n’est-il pas fondé sur la certitude de la naissance de sujets (...) égaux en droit? À la lumière de ces dernières, l’auteur croit qu’il est permis de se demander si ces principes sont aussi parfaitement respectés qu’emphatiquement affirmés dans les sociétés occidentales pluralistes, surtout lorsque l’on examine la condition des personnes les plus vulnérables de nos communautés. (shrink)

La bioéthique est à la mode. Il faut " être pour "! La prochaine étude par le législateur français des lois " bioéthiques " en témoigne. Avortement, fabrication d'enfants " prêts-à-porter ", recherche biomédicale, clonage, génétique, rien n'échappe à la bioéthique. Et si, cheval de Troie pénétrant le droit, la morale, les déontologies, elle ne constituait qu'une habile machine de subversion des sciences médicales, d'appropriation globale de l'être humain. Des médecins, des philosophes, parlementaires, juristes engagés dans l'examen des doctrines et (...) mécanismes bioéthiques se sont posés la question. Leur réponse n'est vraiment pas celle du " consensus ". Elle impose au public savant et aux gens prétendus ordinaires et à leurs représentants dans la Cité, une réflexion, un retour vers une nouvelle liberté de penser. (shrink)

What is bioethics? For those involved in the study or the teaching of bioethics this question is a fundamental one. This book proposes a series of possible answers to this question, converging on the idea that bioethics is a myth. As a whole, the book is a response to the so-called French “bioethical” laws (1994) and to the “bioethics” they propagate. It is therefore, for the French-reading English-speaker, a good introduction to these and to the debates around them. Gérard (...) Mémeteau, professor of law and director of the newly established Centre de Droit Médical at the University of Poitiers, documents in his article on the one hand the inconsistencies of the French legal approach, and on the other his own regret at being forced to admit these inconsistencies. Reluctantly, he concludes that the traditional concept of the human being, subject of positive law, is, despite the affirmation of “respect for the human being from the beginning of its life”, …. (shrink)

At the start of the 21st century, Corporate Social Responsibility (CSR) seems to have great potential for innovating business practices with a positive impact on People, Planet and Profit. In this article the differences between the management systems approach of the nineties, and Corporate Social Responsibility are analysed.An analysis is structured around three business principles that are relevant for CSR and management systems: (1) doing things right the first time, (2) doing the right things, and (3) continuous improvement and innovation. (...) Basically CSR is focussing on the second principle, and management systems focus on the first. However, CSR is very likely to build on the management systems as well.From a CSR point of view, the existing generation of management systems with their focus on rational control (= doing things right) can only be of limited use in the development of CSR. However, the preventive rationalities of management systems are important. Values and the principle doing the right things is extremely relevant for CSR. This goes far beyond the present generation of ISO type management systems; opportunities stem from building on TQM approaches like the EFQM Business Excellence model. Continuous improvement and innovation is a permanent challenge underlying the two other business principles, and requires both individual and organisational learning processes. In the present generation of management systems, continuous improvement mainly addresses rational prevention, barely the value aspects of business.For the further development and implementation of CSR, each of the three business management principles are vital. There is a need for a new generation of management systems that addresses the values at stake in strategic decision-making, both at company level and in the behaviour of individuals, while the rationalities of prevention and anticipation are still relevant. In both directions more emphasis for continuous learning and innovation will be needed.CSR is likely to trigger the development of management systems in the directions mentioned. This will support companies to be credible and transparent in improving the performance with respect to people, planet and profit. (shrink)

To find more information about Rowman and Littlefield titles, please visit www.rowmanlittlefield.com.

This paper identifies the key assumptions underpinning current arrangements in vocational education and training (VET) in the UK. These assumptions, and the idea of vocational capability they denote, are rejected in favour of a more coherent conception—a conception centred not on the traditional dichotomy of ‘knowing how-knowing that’ but on what I refer to as the ‘constitutive understandings’ from which both practical and theoretical capabilities can be seen to derive. It is argued that an account of vocational capability in these (...) terms suggests a far richer conception of vocational preparation than current arrangements are able to admit. (shrink)

Cet article constitue la réponse à une note critique publiée dans le n° 71 d’ Actuel Marx, dans laquelle Fabien Foureault discutait les travaux de G. Duménil et D. Lévy concernant l’actuelle transition entre le capitalisme et un nouveau mode de production, le managérialisme. Le premier argument est le fait que les hauts managers sont rétribués par la distribution de stock-options, considérés comme des revenus du capital par Foureault bien que ces options n’aient pas de rapport avec la détention antérieure (...) d’actions par les bénéficiaires. La forme de la rémunération l’emporte sur les pratiques qui la motivent. Foureault utilise, par ailleurs, les calculs réalisés au sein des Distributional National Accounts qui montrent que la part des revenus du capital au sein du revenu total du 1 % supérieur de la hiérarchie des revenus n’a pas décru. Ces nouvelles estimations sont, pour GD et DL, inutilisables hors des finalités comparatives pour lesquelles elles ont été conçues. Enfin, les auteurs considèrent que Foureault se méprend radicalement quant à la nature de leurs interprétations politiques. (shrink)

Dans cet entretien consacré à leur livre Managerial Capitalism : Ownership, management and the coming new mode of production (Pluto Press, 2018), G. Duménil et D. Lévy reviennent sur les implications de leur analyse du capitalisme managérial pour l’étude du capitalisme historique, de ses structures de classes fondamentales, et de ses alliances de pouvoirs variables. La thèse du marxisme traditionnel identifiant les managers à une fraction de classe capitaliste s’en trouve critiquée, de même que les présupposés véhiculés par le concept (...) de « capitalisme d’État ». Invités à revenir plus précisément sur leur distinction entre modes de production et « ordres sociaux », comme configurations variables de hiérarchies de pouvoirs et d’alliances de classe, les auteurs clarifient les raisons pour lesquelles ils introduisent une nouvelle catégorie de mode de production managérial qui impose de repenser le mode de production capitaliste lui-même suivant une logique de « l’hybridité ». Celle-ci permet de complexifier les tendances du capitalisme historique sur la longue durée, d’approfondir l’analyse de classe du capitalisme managérial, et d’y spécifier différentiellement, par rapport au « compromis » d’après-guerre (caractérisé par une alliance entre managers et classes populaires sous la direction des premiers), le dernier ordre social en date caractérisé par une alliance « au sommet » entre managers et capitalistes (au détriment des classes populaires) : le néolibéralisme. (shrink)