Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.

Raoul Moati intervenes in the critical debate that divided two prominent philosophers in the mid-twentieth century. In the 1950s, the British philosopher J. L. Austin advanced a theory of speech acts, or the "performative," that Jacques Derrida and John R. Searle interpreted in fundamentally different ways. Their disagreement centered on the issue of intentionality, which Derrida understood phenomenologically and Searle read pragmatically. The controversy had profound implications for the development of contemporary philosophy, which, Moati argues, can profit greatly by (...) returning to this classic debate. In this book, Moati systematically replays the historical encounter between Austin, Derrida, and Searle and the disruption that caused the lasting break between Anglo-American language philosophy and continental traditions of phenomenology and its deconstruction. The key issue, Moati argues, is not whether "intentionality," a concept derived from Husserl's phenomenology, can or cannot be linked to Austin's speech-acts as defined in his groundbreaking _How to Do Things with Words_, but rather the emphasis Searle placed on the performativity and determined pragmatic values of Austin's speech-acts, whereas Derrida insisted on the trace of writing behind every act of speech and the iterability of signs in different contexts. (shrink)

Jean-Paul Sartre, at the height of his powers, debates with Italy’s leading intellectuals In 1961, the prolific French intellectual Jean-Paul Sartre was invited to give a talk at the Gramsci Institute in Rome. In attendance were some of Italy’s leading Marxist thinkers, such as Enzo Paci, Cesare Luporini, and Galvano Della Volpe, whose contributions to the long and remarkable discussion that followed are collected in this volume, along with the lecture itself. Sartre posed the question “What is subjectivity?”—a (...) question of renewed importance today to contemporary debates concerning “the subject” in critical theory. This work includes a preface by Michel Kail and Raoul Kirchmayr and an afterword by Fredric Jameson, who makes a rousing case for the continued importance of Sartre’s philosophy. (shrink)

Dans son rapport sur le procès d’Eichmann, Hannah Arendt propose le concept de banalité du mal pour caractériser le comportement des fonctionnaires allemands qui ont rendu possible l’Extermination des juifs. La banalité du mal désigne la perte du sens de la responsabilité politique au profit d’un simple « sens du devoir » à l’égard de l’Etat quel qu’il soit. Pourtant, selon l’historien Raoul Hilberg, ce qui frappe dans le processus de l’Extermination c’est la remarquable autonomie des services administratifs impliqués (...) par rapport à la sphère politique. Comprendre comment cette autonomie peut se concilier avec un non-engagement politique, telle est la question philosophique ici posée.The concept of banality of evil, as proposed by- Hannah Arendt in her report on Eichmann’s trial, serves the purpose of understanding the role and attitude of german bureaucrats regarding the Extermination process. This concept relates to a sense of duty lacking of personal judgement and political responsability. However, the description Raoul Hilberg gives of the Bureaucracy of extermination reveals remarkably self-governing actions. How does this self-government and the absence of political intentions can coexist in a same person, in a same institution? (shrink)

This study addresses the dynamical nature of a “representation‐hungry” cognitive task involving an imagined action. In our experiment, participants were handed rods that systematically increased or decreased in length on subsequent trials. Participants were asked to judge whether or not they thought they could reach for a distant object with the hand‐held rod. The results are in agreement with a dynamical model, extended from Tuller, Case, Ding, and Kelso (1994). The dynamical effects observed in this study suggest that predictive judgments (...) regarding the possibility or impossibility of a certain action can be understood in terms of dynamically evolving basins of attraction instead of as depending on representational structures. (shrink)

The article "The logic of hatred and its social and historical expressions: From the great witch-hunt to terror and present-day djihadism," written by Jean Greisch, was originally published electronically on the publisher’s Internet portal on March 2020 with open access.

Depuis la pensée des Lumières, on pouvait croire que la raison triomphante avait définitivement dévalorisé la pensée mythique, renvoyée du côté "des fables et des superstitions" : il importait donc de la considérer comme un âge révolu de la pensée humaine. Or, depuis l'époque romantique et surtout depuis les acquis des sciences humaines du 20e siècle, nous avons assisté à une redécouverte de l'importance et de la pérennité de cette pensée mythique à l'oeuvre depuis les âges les plus reculés de (...) l'humanité. C'est à cette redécouverte que Jean-Pierre Sironneau a voulu contribuer en évoquant quelques auteurs qui en avaient été les principaux artisans et en proposant, à l'occasion, ses propres interprétations. Si on peut parler à ce propos d'herméneutique, c'est que les mythes ont toujours donné lieu à de multiples interprétations, que ce soit en art, en littérature, en histoire, en philosophie ou en anthropologie."--Page 4 of cover. (shrink)

Jean-Jacques Lavoie | Résumé : L’auteur présente un état de la recherche sur la critique textuelle et la critique des sources de Qohélet 7,19-20 et propose une analyse structurelle et littéraire de ces deux versets. Il poursuit son enquête en s’attardant plus particulièrement aux thèmes de la force meurtrière et de l’imperfection humaine, deux thèmes intimement liés dans quelques textes de la Bible, particulièrement en 1 R 8 et au Ps 143. |: The author presents the state of research (...) about textual and source criticisms concerning Qoheleth 7:19-20, and then provides a structural and literary analysis of these verses. He pursues his inquiry further, focusing more particularly on the themes of the lethal force and the human imperfection, two themes interrelated in some biblical texts, particularly 1 Kings 8 and Psalm 143. (shrink)

Jean-Yves Leloup nous propose ici deux lectures magistrales de deux géants de la culture occidentale : Nietzsche, l'athée et Maître Eckhart, le théologien-mystique. Il tente de remettre "à l'endroit" un texte de Nietzsche, Ecce Homo, souvent cité pour justifier tous les athéismes. Leloup montre que le Dieu en lequel Nietzsche voyait une "antithèse de la vie" n'a rien à voir avec le Dieu des Evangiles qui est au contraire une puissance de vie et de libération, une claire lumière par (...) laquelle le monde est vu. L'auteur, avec Maître Eckhart, nous entraîne ensuite au-delà des contraires, au-delà même de Dieu et de tous les Absolus que nous imaginons, vers notre essentielle et silencieuse liberté... Ce livre délicieux et audacieux nous montre, comme le disait Pascal, que "l'athéisme est une marque de force d'esprit, mais jusqu'à un certain degré seulement". (shrink)

L'homme occidental est "augustinien" sans le savoir. Et l'homme du XXe siècle tout autant, car loin de se limiter à l'Antiquité et à l'Eglise, la pensée d'Augustin a irrigué la pensée contemporaine. Voici pour la première fois une présentation extrêmement claire des apports de la pensée d'Augustin à la philosophie européenne du XXe siècle. Augustin fut de tous les grands débats philosophiques et culturels de ce siècle, au coeur des discussions philosophiques sur l'évolutionnisme, notre rapport à la culture antique, les (...) recherches sur le temps, la personne... Jean-François Petit présente chacun des grands moments "augustiniens" de ce siècle, et les interprétations de son oeuvre en jeu, le renouvellement de la lecture de sa pensée. On peut ainsi découvrir les apports de Blondel, Heidegger, Camus, Gadamer, Jaspers, H. Arendt, Emmanuel Mounier, Etty Hillesum, Derrida, Marion, Lyotard... Comme l'écrit Jean-François Petit : "La philosophie augustinienne a aidé des penseurs du XXe siècle à faire surgir la vérité de leur propre philosophie.". (shrink)

L'espere humaine est conflictuelle et gregaire, menacee de toutes parts par la montee aux extremes de la violence. Aussi se trouve-t-elle confrontee a ce probleme urgent: comment vivre ensemble sans s'entre-tuer? Le politique est l'ordre humain en charge de ce probleme, et son objectif est la paix par la justice. Dans ce bref precis didactique, Jean Baechler prouve que le seul moyen d'eviter la guerre et de resoudre des problemes communs dans un monde dangereux et imprevisible est de s'efforcer (...) a l'union politique, meme si celle-ci est bien evidemment extremement difficile a realiser. (shrink)

Autour de la grande conference de Jacques Derrida, intitulee Justices, prononcee en 2003 et demeuree inedite en francais a ce jour, cet ouvrage collectif convoque certains des meilleurs specialistes de son oeuvre. Il s'agit moins ici de commemorer ou de dresser un etat des lieux que de penser, a partir de Derrida et avec lui, ce qui vient et de repondre a l'appel, aux appels pluriels qui resonnent dans son travail philosophique. Sont ainsi examines les principaux legs de sa pensee (...) dans les differents domaines (philosophie, politique, science des religions, esthetique, litterature) qu'elle a profondement transformes. Autant de reponses et de responsabilites, autant de provocations a lire et a relire l'oeuvre de Jacques Derrida a sa hauteur, comme elle nous y engage toujours. Avec les textes de: Gil Anidjar, Philip Armstrong, Fernanda Bernardo, Mireille Calle-Gruber, Danielle Cohen-Levinas, Gianfranco Dalmasso, Francoise Dastur, Jacques Derrida, Silvano Facioni, Edoardo Ferrario, Jerome Lebre, Georges Leroux, Michel Lisse, Rene Major, Marie-Louise Mallet, Serge Margel, Joana Maso, Ginette Michaud, J. Hillis Miller, Raoul Moati, Jean-Luc Nancy, Evando Nascimento, Francois Nault, Laura Odello, Jean-Michel Rabate, Marta Segarra, Peter Szendy, Chantal Talagrand, Francesco Vitale et Hent de Vries. (shrink)

"Les etudes recueillies ici ont fait l'objet de communication et de discussions durant les annees 1992-1994, dans le cadre du seminaire du Centre de recherches sur la pensee antique ('Centre Leon Robin'), equipe de l'Universite de Paris-Sorbonne associee au CNRS"--P. 4 of cover.

Au fil d'une carrière commencée il y a près d'un demi-siècle, Jean Audouze a tout connu de la science, depuis la recherche en laboratoire jusqu'aux négociations internationales, en passant par la direction de grandes institutions. D'Hubert Reeves à François Mitterrand, il a travaillé avec les plus grands. Alors que sévit une "guerre contre la science", il nous raconte à l'aide de nombreuses anecdotes la science au quotidien et surtout nous explique pourquoi il faut la défendre. C'est la mission qu'il (...) confie aux jeunes scientifiques d'aujourd'hui et à tous ceux pour qui la curiosité et la passion d'apprendre constituent les plus beaux des défauts. (shrink)

Si l’on juge et apprécie les objets uniquement par concepts, on perd toute représentation de la beauté.Emmanuel Kant Toute la duplicité de l’art contemporain est là : revendiquer la nullité, l’insignifiance, le non-sens, viser la nullité alors qu’on est déjà nul. Viser le non-sens alors qu’on est déjà insignifiant. Prétendre à la superficialité en des termes superficiels.Jean Baudrillard En 1934, dans une conférence prononcée à Bruxelles sur « Le surréalisme », André Breton faisait état d’une...

La recherche du bonheur est la grande affaire de notre vie. Entraînés par le tourbillon de nos activités, nous prenons rarement le temps de répondre à la question incontournable du sens de la vie. Pourtant, revenu des fausses promesses charriées par le modernisme et les idéologies de toutes sortes, dans une société qui confond si souvent bonheur, travail et argent, l'homme contemporain continue d'espérer en un bonheur véritablement humain. Renouant avec un travail philosophique mené dans sa jeunesse, Jean Vanier (...) s'interroge sur les fondements d'une morale pour aujourd'hui. Il nous invite à relire d'un œil neuf les propos résolument modernes d'un grand sage de l'Antiquité : Aristote. De tous les Grecs, ce dernier est sans doute celui qui a mené avec la plus grande profondeur une réflexion sur le bonheur. Plaisir, amitié, recherche de la vérité, de l'amour et de la justice y sont autant d'éléments qui concourent au bonheur. Dévoilant le lien qui unit morale, psychologie et spiritualité, ce livre donne des pistes pratiques de réflexion pour aider l'homme d'aujourd'hui à trouver un sens à sa vie, c'est-à-dire à voir clair en lui-même et à faire le meilleur usage de sa liberté. (shrink)

Vol. [1]. De Charles S. Peirce à Walter Benjamin -- v. [2]. De Henri de Lubas à Eberhard Jüngel.

De l'utilité et de l'inutilité d'une introduction à la philosophie -- Comment s'initier au philosopher? -- L'introduction à la philosophie comme problème philosophique -- Quelques "Protreptiques" contemporains -- Le philosophique et l'extra-philosophique : la conversion philosophique et ses effets -- La philosophie comme "monde à l'envers" -- Les malheurs du regard théorique -- Le philosophique et l'extra-philosophique. Pour une articulation herméneutique -- L'homéopathie de socrate et la pharmacie de platon -- Socrate "homéopathe" -- La "pharmacie" de Platon -- Le statut (...) aristotélicien de la sagesse pratique et la thérapeutique des désirs -- Sagesse pratique et médecine -- Des désirs bien tempérés : la thérapeutique aristotélicienne des passions -- Y a-t-il des maladies proprement philosophiques ? : l'épine de la mélancolie dans la chair du philosophe -- La chirurgie d'épicure : se débarrasser des opinions vides et des désirs vains -- Présupposés épistémologiques : la vérité des sens et les pièges de l'opinion -- Le tetrapharmakon : du vide à la plénitude -- La pratique thérapeutique -- La santé de l'âme : de la kénodoxie à l'ataraxie -- Tonifier la raison : la thérapeutique stoïcienne -- Une triple discipline de la pensée : logique, physique et éthique -- Un diagnostic : les passions comme maladies de l'âme -- La pratique thérapeutique : une raison tonifiante -- Le bonheur du sage : bonheur et maîtrise de soi -- "Travailler à la santé du monde" (Marc Aurèle) -- "Frapper les choses en plein corps" : la physique comme exercice spirituel -- Santé du monde et santé de l'individu -- La purge sceptique : vivre sans opinions arrêtées -- Pyrrhon le Bienheureux ou : comment devient-on sceptique ? -- Sextus Empiricus : soigner par le logos sceptique -- Le diagnostic : les maladies de la présomption et de la prévention -- Une pratique thérapeutique musclée : la purge -- Le bonheur sceptique : l'insoutenable légèreté du paraître -- Les consolations de la philosophie (Boèce) -- Des revenants et un peu plus : rupture ou continuité ? -- Châteaux dormants ou champs de ruines : déclin ou persistance de l'ancienne conception de la philosophie -- De l'analogie à l'allégorie : la Philosophie dans le rôle du Médecin (Boèce) -- La "maladie à la mort" et sa guérison (soeren kierkegaard) -- Kierkegaard "l'Extraordinaire" -- "Socrate mon maître" : comment devenir un "Socrate chrétien" ? -- Une topographie des sphères de l'existence : les stades de la vie -- Des maladies de l'âme à la maladie de l'esprit : le désespoir comme maladie à la mort -- Le malaise dans la culture et le médecin-philosophe (Friedrich Nietzsche) -- "Ecce homo" ou comment Friedrich est devenu Nietzsche -- "Un démon tout nouveau appelé Socrate" : Socrate et le "socratisme" -- Un diagnostic : le malaise dans la culture et le nihilisme -- À la recherche de la "grande santé" : le "gai savoir" -- Un personnage conceptuel : Zarathoustra -- Le gai savoir et son ombre -- "Traiter les problèmes philosophiques comme on traite une maladie" (Ludwig Wittgenstein) -- Les étrangetés d'une vie et la singularité d'une pensée -- Un poste d'observation exposé : le sens de la vie et les problèmes philosophiques -- Les jeux de langage et leurs enjeux -- Les problèmes philosophiques et leur traitement -- De l'entendement malsain à l'entendement sain (Franz Rosenzweig) -- D'"alibi" à "ibi" : une vie sous le signe de l'Étoile -- La "pensée nouvelle" : "une philosophie en quête d'expérience" -- Le sens commun et les maladies de l'entendement. (shrink)

Né en 1921, Edgar Morin est un penseur connu, mais heureusement pas toujours reconnu dans les milieux scientifiques. Sa ronflante Méthode, qui établit que les effets d’une action échappent souvent à son auteur en provoquant des conséquences méconnues, comble surtout des médias trop heureux d’avoir sous la main un théoricien tout-terrain aux analyses grandiloquentes. D’ailleurs, la femme, l’entreprise, le football, la France, l’Europe, les pays de l’est, les pays arabes, le monde... sont, pour Edgar Morin, complexes. En quelques années, Edgar (...) Morin a ainsi réussi à amener la gauche à jeter Marx et ses analyses tranchées aux poubelles de l’Histoire. Car avec Edgar Morin, c’est beaucoup plus complexe et parfois même un tantinet ésotérique. Il est donc insensé de faire preuve de volontarisme politique. (shrink)

Essentielle au droit, la question de la valeur n'a pourtant jamais été prise au sérieux. Et pour cause, dans le sillage des sciences empiriques, la pensée juridique moderne s'est accommodée d'une épistémologie d'après laquelle toute proposition juridique est réputée vraie ou fausse si elle décrit un état de chose « réel ». Conçu comme un ensemble de faits sociaux, objectivement identifiables, le droit s'appréhende comme une discipline promouvant des idéaux scientifiques, dont la neutralité axiologique de l'observateur. Dans ces conditions, la (...) valeur, indémontrable puisqu'elle n'est pas un fait, est renvoyée aux confins du droit. Cet ouvrage vise à souligner l'articulation fondamentale entre la discipline juridique et le concept de valeur qui en constitue le pivot, et à proposer une définition juridiquement satisfaisante de cet objet central pour le droit. (shrink)

There are at least two ways to dehumanize the world. The world can be dehumanized from the top or from the bottom. From the bottom up would mean letting a barbaric situation develop which would reduce us to an animal state. From the top down would mean striving to achieve and impose a wisdom appropriate to the angels. Two ways of ruining the sense of what is human. Neither angel nor animal, you will recognize there the ‘in-between’ which is the (...) site of humanity and which it is tempting, when it is threatened, to assert, for in this dehumanizing process - whether this is meant from the top or the bottom - we are the losers in both scenarios. We lose what makes humanity itself, in other words moderation, the in-between, finiteness, chance, the propensity to communicate. (shrink)

In the second half of the 19 th century an “anthropologico-psychiatrical “ doctrine proposed a conception of mental illness which remained prevalent in Europe for a long time: the doctrine of degeneracy. Modern psychiatrical texts and works devoted to the history of ideas usually dismiss it with the slightly annoyed contempt of those who have long since given up such obsolete notions. The doctrine is most often referred back to a purely “hereditary” concept of alienation which psychoanalysis long ago proved (...) of no use. Now the most casual reading of the literature (whether medical or anthropological) shows that this interpretation is not only superficial but radically in error. The doctrine of degeneracy is not limited to this “hereditary” concept inasmuch as it assigns utmost importance to environmental factors such as social, educational and moral. Furthermore, the idea of heredity with which it is concerned has little to do with what genetical science today is studying under this term. Dissimilar heredity, during the second half of the 19th century, was the motivating force which was used to account for a factor that, paradoxically, transmits not likeness but unlikeness. Thus, a pathology o f heredity, or pathological heredity (in the sense that it is heredity itself which is “ill”), rather than hereditary pathology. (shrink)

Specialists in genetic psychology, and especially in child psychology, do not always suspect what diverse and fruitful relationships are possible between their own subject and other more general kinds of research, such as the theory of knowledge or epistemology. And the converse is even more true, if that is possible: that child psychology has for long been regarded as a collection of case histories of infants. The necessity has not always been recognised, even in the field of general psychology, of (...) considering all problems from the standpoint of development, and it is still true, in certain countries, that ‘child psychologists’ are a group apart, having no contact with the main currents of experimental psychology. Even less, as a rule, do students of the theory of knowledge suspect that, within reach as it were, in the field of psychogenetic experience, they can sometimes find solutions to the most general questions on the formation of ideas or on the analysis of intellectual activity. Yet they have been known to show inexhaustible patience when trying to reconstruct some unknown passage from the history of science for the sake of its epistemological significance. (shrink)

Those who study myth today consider with some predilection societies with no written language, such as are studied by ethnologists, wherein they hope to find myth of a more pure and more living nature than is to be found in civilizations where it has been treated in a “literary” form. To me, it does not appear at all obvious that the least elaborate should necessarily be the most pure and the most revealing. While, as they develop, societies may be invested (...) with structures of an increasing complexity and which are superimposed to such an extent that their organizational plan sometimes seems confused, at the same time the social functions are diversified and each of them becomes more simple. Is it in a society where the same character is at one and the same time king, priest and chief warrior that the distinctive characteristics of political authority, sacerdotal office and military activity are the most clearly illustrated, or is this clearer in a society where the different responsibilities are dissociated—even if, in their effective execution, it appears that complex relationships connect this authority, this office and this activity one with the other? In the same way, are not societies where there is coexistence and confrontation between clearly distinct conceptual thought and mythic thought, each aware of its own specificity, those that allow us best to understand the essence of the myth in its greatest purity? (shrink)

Philon d'Alexandrie, un philosophe juif contemporain de Jésus et de saint Paul et le principal témoin de la théologie de la Diaspora, éclaire les multiples visages de sa foi religieuse à l'aide de la philosophie grecque, au cours de ses abondants commentaires sur la Loi de Moïse. Il est très proche du monde de pensée de saint Paul, de l'Épître aux Hébreux et de saint Jean, c'est-à-dire du milieu où s'est développé le christianisme. L'auteur, Jean Laporte, élève de (...) l'Institut catholique de Paris et professeur à l'université Notre-Dame d'Indiana (USA), s'est fixé pour but d'étudier la doctrine eucharistique de Philon sous ses différents aspects : les termes et images qui l'expriment, son lien intime avec le culte du temple, les problèmes cosmologiques, anthropologiques et spirituels liés à l'œuvre de la création et de la restauration de l'homme. Le travail révèle la richesse de l'Eucharistie philonienne et contribue indirectement à éclairer les bases de l'Eucharistie chrétienne. (shrink)

This paper aims to highlight how the philosophy of chemistry could be of help for rethinking Nature today. To do so, we will point out: the co-definition of chemical relations and chemical relata within chemical activities; the constitutive role of the modes of intervention in the definition, always open and provisional, of “active” chemical bodies; and the mutual dependence of the levels of organization in chemistry. We will insist on the way chemists tailor networks of interdependencies within which chemical bodies (...) and properties are context-sensitive and mutually determined by means of particular chemical operations or transformations. To conclude, we will show how the specific action of bodies upon the Earth at different scales of space and time, and how the relational definition of a chemical body, pave the way for a new understanding of Nature. (shrink)

In his “Marxism and the Post-Modern Condition” Raulet examines the relation between modernity, post-modernity, and the aesthetics of the sublime. I would like to make a modest clarification. Raulet argues that I counterpose the Kantian sublime, which is based on incommensurability of powers [Vermögen], to the Hegelian dialectic which totalizes them. Thus I place myself in a position of being able to oppose totalitarianism only by means of a politics of terror. Both equations (speculative discourse = totalitarianism; and philosophy of (...) the sublime = terrorism) need to be dissolved. Let us briefly recall the objections to these equations. (shrink)

Scrutant tour à tour l'oeuvre et la pensée de Frege, Russell, Carnap, Wittgenstein, Popper, Austin, Searle, Quine et Rescher, ce volume constitue une analyse introductive à l'un des courants majeurs de la philosophie moderne. L'ouvrage, dont le fil conducteur est la question de la référence, se divise en trois parties: La quête du langage parfait - Le renversement du logicisme - Vers une logique de la systématisation cognitive.

ABSTRACTThat beauty [beauté] pertains to phenomenality, this may have long seemed self-evident. For however conveyed and crafted in sensible experience, beauty is to be seen, heard, touched; in short it makes itself manifest. Not only does beauty make itself manifest by taking shape, but it makes itself manifests par excellence, to a greater extent than what appears in the course of everyday life. The beautiful [beau] should therefore be seen as a phenomenon. Today, however, we can no longer take this (...) rule for granted; nor can we consider to be irrefutable the fact that beauty phenomenalizes itself as such, and that we can experience [éprouver] directly and as such a “phenomenon of the beautiful.”. (shrink)