Against "political philosophy" -- Politics as thought -- Althusser -- Politics unbound -- A speculative disquisition on the concept of democracy -- Truths and justice -- Rancière and the community of equals -- Rancière and apolitics -- What is a thermidorean? -- Politics as truth procedure.

The place of the subjective -- Everything that is of a whole constitutes an obstacle to it insofar as it is included in it -- Action, manor of the subject -- The real is the impasse of formalization : formalization is the locus of the passing-into-force of the real -- Hegel : "the activity of force is essentially activity reacting against itself" -- Subjective and objective -- The subject under the signifiers of the exception -- Of force as disappearance, whose (...) effect is the whole from which it has disappeared -- Deduction of the splitting -- A la nue accablante tu? -- Any subject is a forced exception, which comes in second place -- Jewelry for the sacred of any subtraction of existence -- Lack and destruction -- The new one forbids the new one and presupposes it -- On the side of the true -- There are no class relations -- Every subject crosses a lack of being and a destruction -- The subjects antecedence to itself -- Torsion -- Theory of the subject according to Sophocles, theory of the subject according to Eeschylus -- Of the strands of the knot, knowing only the color -- A materialist reversal of materialism -- The Black sheep of materialism -- The indissoluble salt of truth -- Answering to the sphinx demands from the subject not to have to answer or the sphinx -- Algebra and topology -- Neigborhoods -- Consistency, second name of the real after the cause -- So little ontology -- Subjectivization and subjective process -- The topological opposite of the knot is not the cut-dispersion but the destruction-recomposition -- Subjectivizing anticipation, retroaction of the subjective process -- Hurry! hurry! word of the living! -- The inexistent -- Logic of the excess -- Topics of ethics -- Where? -- The subjective twist : and -- Diagonals of the imaginary -- Schema -- Ethics as the dissipation of the paradoxes of partisanship -- Classical detour -- Love what you will never believe twice. (shrink)

Didacticism, romanticism, and classicism are the possible schemata for the knotting of art and philosophy, the third term in this knot being the education of subjects, youth in particular. What characterizes the century that has just come to a close is that, while it underwent the saturation of these three schemata, it failed to introduce a new one. Today, this predicament tends to produce a kind of unknotting of terms, a desperate dis-relation between art and philosophy, together with the pure (...) and simple collapse of what circulated between them: the theme of education. Whence the thesis of which this book is nothing but a series of variations: faced with such a situation of saturation and closure, we must attempt to propose a new schema, a fourth type of knot between philosophy and art. Among these “inaesthetic” variations, the reader will encounter a sustained debate with contemporary philosophical uses of the poem, bold articulations of the specificity and prospects of theater, cinema, and dance, along with subtle and provocative readings of Fernando Pessoa, Ste;phane Mallarme;, and Samuel Beckett. (shrink)

In her 2006 book ‘‘My Stroke of Insight” Dr. Jill Bolte Taylor relates her experience of suffering from a left hemispheric stroke caused by a congenital arteriovenous malformation which led to a loss of inner speech. Her phenomenological account strongly suggests that this impairment produced a global self-awareness deficit as well as more specific dysfunctions related to corporeal awareness, sense of individuality, retrieval of autobiographical memories, and self-conscious emotions. These are examined in details and corroborated by numerous excerpts from Taylor’s (...) book. Ó 2008 Elsevier Inc. All rights reserved. (shrink)

Invited paper for the Oxford Companion to Consciousness, in press.

Cette édition numérique a été réalisée à partir d'un support physique, parfois ancien, conservé au sein du dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l'exploitation des Livres indisponibles du XXe siècle. Pages de début Avertissement Introduction Première partie - La lecture heideggerienne de Platon I - L'être et la présence II - L'idéalisme platonicien III - Les décisions opérées dans le platonisme IV - L'évolution de la lecture (...) Heideggerienne de Platon Deuxième partie - Heidegger et l'histoire du platonisme I - Le platonisme ou le nihilisme de la tradition II - Nietzsche et Heidegger III - Le délaissement du platonisme ConclusionBibliographie Pages de fin. (shrink)

Inner speech represents the activity of talking to oneself in silence. It can be assessed with questionnaires, sampling methods, and electromyographic recordings of articulatory movements. Inner speech has been linked to thought processes and self-awareness. Private speech (speech-for-self emitted aloud by children) serves an important self-regulatory function. The frequency of private speech follows an inverted-U relation with age, peaking at 3-4 years of age and disappearing at age 10. Social and inner speech share a common neurological basis: Broca’s area. Dysfunctional (...) self-talk is known to mediate many pathological conditions; negative selfverbalizations have a more significant debilitating impact than positive ones. (shrink)

ABSTRACT This article offers an analysis of the concept of intimacy, arguing that it concerns moments of mutual imaginings generative of desire. As a peculiar mode of shared conduct, it is difficult to categorize the value of such actions insofar as they fall outside our ordinary conception of the public and private spheres. Nonetheless, when achieved, intimacy is not only an expansion of the private and a realization of a good-in-itself, but also has a bearing on our orientation to the (...) broader world. (shrink)

Livre mutant, les Quatre-vingt-un chapitres sur l'esprit et les passions, rédigé au front pendant la Grande Guerre, est augmenté de quatorze chapitres et rebaptisé Éléments de philosophie lors du second conflit mondial. Ce texte vif, rythmé, est enfin repris ici sous la forme d'une édition commentée, et permet au lecteur de découvrir un Alain multiple, à la fois pédagogue accessible et écrivain libre, preste et surprenant, se servant de la philosophie comme du plus haut loisir possible, pour un homme, (...) en temps de guerre. Ces quatre-vingt-quinze chapitres se situent à mi-chemin du cours et du libre « propos », genre qu'Alain a inventé, tout en s'inscrivant dans la vieille tradition moraliste classique, dont il est l'un des derniers représentants. (shrink)

Tous les lecteurs des Propos d'Alain ont remarqué des pages d'un mouvement poétique et éloquent à la fois, consacrées notamment, et à plusieurs reprises, aux fêtes de Noël et de Pâques. Ces essais de philosophie religieuse restaient énigmatiques ; on s'étonnait de trouver ensemble l'incrédulité la plus irréligieuse, et en même temps les mouvements de la foi. L'auteur voulait-il dire seulement qu'il y avait dans ces mythes une beauté touchante? Ou bien n'était-on pas amené à soupçonner que ces produits (...) de l'imagination populaire enfermaient des vérités de première importance, et toutes destinées à figurer dans un système strictement positif? L'auteur des Propos a réalisé pour la religion ce qu'il avait déjà essayé pour les Beaux-Arts avec le succès que l'on sait, c'est-à-dire donner tout son sens à l'imagination vraie par un exposé continu et systématique. Du moment que les mythes directeurs de notre civilisation signifiaient des vérités humaines de grand prix, il fallait chercher, en remontant, ce que signifiaient déjà les mythes olympiens de la puissance, et, encore au delà, le sens de ces étranges religions qui ont pour objets les choses de nature, le volcan, le serpent, la vache. Au delà, et comme un fond de tableau, s'offraient les Contes qui sont partout les mêmes et éternellement jeunes. Il s'agissait de discerner en quoi toutes ces religions sont vraies, en quoi les contes eux-mêmes sont vrais. C'est ce que l'auteur a exécuté en commençant par les contes, en passant de là à la religion panthéiste, puis à la religion politique qui est le culte des héros, et enfin à la religion de l'esprit, la plus haute. Et l'idée neuve, appuyée sur ces quatre assises, c'est que ces religions sont et seront toujours vraies, et indiquent plutôt, selon le mot de l'auteur, les étages de l'homme que les étapes de l'homme. L'exécution est faite dans un mouvement lyrique, mesuré sur le sujet même, en sorte que l'harmonie entre les mythes populaires et la structure humaine est toujours rappelée comme étant ici la preuve de choix. Et du reste il est évident, par la sobriété et l'équilibre de la composition, que l'auteur a voulu faire court autant qu'il était possible de façon que l'ensemble ne cessât jamais d'éclairer les parties. Le moins qu'on puisse dire c'est que cet ouvrage doit plonger les esprits profondément religieux, comme les esprits irréligieux, dans un prodigieux étonnement, par un radical changement des perspectives, et, on oserait dire, par l'abolition d'un genre de polémique qui n'a jamais mené à rien. Le salut de l'âme est quelque chose pour tout homme et es discussions théologiques n'arriveront jamais à changer la question. (shrink)

In The Concept of Model Alain Badiou establishes a new logical ’concept of model’. Translated for the first time into English, the work is accompanied by an exclusive interview with Badiou in which he elaborates on the connections between his early and most recent work-for which the concept of model remains seminal.

'Dire ou se dire : Il faut que je me repose, c'est formuler un désir, un sentiment que l'on considère, sans y réfléchir, comme l'expression d'un besoin élémentaire. Or, rien n'est plus faux. Le loisir a remplacé le repos. Il en occupe le temps. Il en envahit l'espace. On ne parle plus guère de repos mais de moment de détente ; ce qui revient à remplacer la fatigue par une tension, un mal-être, par exemple le 'burn-out'.' Alain Corbin tisse (...) la trame d'une histoire oubliée. Chercher la solitude, pour les uns, prier ou non pour les autres, se recueillir, se poser ou marcher... tant de façons de restaurer son être ont été imaginées et testées. Cette histoire est une invitation à vivre différemment notre rapport au travail, à la fatigue, au temps."--Page 4 of cover. (shrink)

Pour donner une nouvelle crédibilité philosophique aux concepts de Dieu et de Royaume de Dieu, la démarche qui est proposée ici prend appui sur la manière dont la mathématique définit les notions d'infini, d'ensemble et de limite. En effet, la mathématique du XXe siècle (celle de Cantor et de Gödel en particulier) donne des outils qui permettent de renouveler la métaphysique, l'apologétique et même la théologie. Alain Houziaux tente donc de montrer non seulement la légitimité mais aussi la nécessité (...) du discours théologique pour rendre compte de la vérité de notre monde. Puis il développe une théologie cohérente de Dieu et de son Royaume après en avoir légitimé les concepts. Cette recherche nouvelle démontre sa fécondité en recoupant la perspective kantienne d'une science qui, limitée, fait place à la foi en correspondant à la revendication réformée d'une théologie de la Croix. Une ample préface de Jean Ladrière, qui a écrit l'ouvrage faisant autorité sur les théorèmes d'incomplétude de Gödel, situe bien la légitimité de cette approche dans une authentique démarche théologique. " La perspective originale d'Alain Houziaux " écrit-il, " est sans doute de nature à mettre en évidence certains aspects devenus implicites dans les épistémologies mises en œuvre par les différents courants " classiques " de la théologie fondamentale. ". (shrink)

La place de Giambattista Vico (1668-1744) dans le siècle des Lumières, comme dans l'histoire des idées, est difficile à déterminer. Tenu à l'écart des courants dominants de son époque, il n'a été lu et étudié que bien après sa mort. Sa pensée n'a cessé depuis de faire l'objet d'interprétations diverses et contradictoires : certains la jugent tournée vers le passé, nourrie de l'humanisme grec et latin revivifié par le christianisme ; d'autres y voient la préfiguration des grandes visions modernes de (...) l'histoire. Son oeuvre, écrit Alain Pons, dépasse l'opposition entre Anciens et Modernes ; elle a l'ambition de fonder une science nouvelle, non pas du monde naturel mais du monde des hommes, sous la forme d'une étude des nations. Pour ce faire, le philosophe napolitain unit intimement deux savoirs distincts : une philosophie de l'esprit humain qu'il ne veut pas réduire à la pure raison, et une philologie qui explore le savoir historique accumulé depuis la plus lointaine antiquité. Cette lecture met en lumière la façon dont, selon Vico, naissent, vivent et peuvent mourir les nations, et comment se construisent chez elles les "choses humaines" - religions, langages, coutumes, lois, institutions politiques. Elle donne son relief à l'intuition fondamentale qui fait l'originalité du philosophe : c'est dans le temps de l'histoire et dans la vie des nations que l'homme accomplit son humanité. La Science nouvelle (1744) ouvre certaines voies dans lesquelles vont s'engager la philosophie moderne et les sciences humaines. Elle aide à comprendre les interrogations, les espoirs et les craintes que le destin des nations fait toujours naître. (shrink)

Alain de Lattre. IV RÊVERIE ET PROFONDEUR Avant d'aller plus loin, tâchons de rassembler sur quelques traits ce que nous avons vu. Il y a de la distance dans les choses, disions-nous '. Fort bien. Quelle distance ? Celle qu'on pourrait voir ...

Résumé L’article est consacré à l’histoire des chaires de philosophie du Collège entre 1921 et 1951, considérée à partir du double échec subi en 1941 par le médiéviste Etienne Gilson, au moment de repourvoir la chaire de « Philosophie » définie pour Édouard Le Roy en 1921 après le départ de Henri Bergson. Sur la base d’un arbre généalogique de la philosophie au Collège de France depuis 1542, l’article restitue les enjeux des deux phases du duel entre Gilson et son (...) principal opposant Mario Roques : a) le maintien de l’intitulé de Édouard Le Roy contre la proposition gilsonienne : Histoire des idées philosophiques dans la France moderne, b) l’élection du spiritualiste Louis Lavelle contre le philosophe psychologue Maurice Pradines, à la chaire de philosophie. L’article analyse les différents biais (statut de la philosophie à l’université, dans les lycées et collèges, laïcité, statut de la métaphysique, situation politique), affectant l’affrontement entre philosophie et histoire de la philosophie, lieu commun rhétorique des débats idéologiques depuis 1874. (shrink)

Notre expérience quotidienne nous le prouve : nous prenons des décisions pour nous déplacer, pour penser, pour agir et réagir. Nous prenons ces décisions selon notre nature et notre environnement, mais aussi en fonction de notre volonté propre. C'est cette caractéristique essentielle qui confère à l'humain son libre arbitre. Toutefois, rien dans la science ne vient conforter cette formidable intuition. Au contraire, les modèles contemporains des neurosciences et des sciences cognitives tendent à faire de nous des machines imparfaites, et à (...) reléguer la volonté au rang d'illusion. Dans ce court essai, Alain Van Kerckhoven démontre que le libre arbitre a toujours été instrumentalisé pour justifier des postures religieuses, philosophiques ou politiques. L'apparition de nouveaux outils de connaissance permet pour la première fois d'en faire un sujet d'étude rationnelle. Les conclusions nous entraînent aux frontières de la science et de la philosophie, au coeur de l'expérience humaine. (shrink)

In the management of the Covid 19 crisis, digital technologies were used in a major way. This article defends the hypothesis that these technologies took the form of a “tacit social experimentation”. This article justifies this concept in three levels. The first part uses this concept to qualify the form of biopolitics that was implemented to manage the crisis. Digital technologies were used to discipline the population and, literally speaking, as instruments of knowledge of the population. Uncertainty forced experts to (...) make preliminary observations and act to produce knowledge. Second, this article shows that the use of digital technologies during the crisis was experimental in a second sense. By promoting telemedicine within a more flexible legal framework, the authorities authorised an experimental use of telemedicine without knowledge or control of its side effects. Finally, the article defends the use of the concept of “tacit social experimentation” for ethical and political purposes. For indeed, understanding the experiments carried out during the crisis begs the question of the involvement of the participants and their democratic steering. (shrink)

Little is know about factors that influence the development of public self-consciousness. One potential factor is exposure to audiences: being repeatedly aware of one's object status could create a high disposition to focus on public self-aspects. To explore this hypothesis public self-consciousness was assessed in two groups of subjects: 62 professors and actors (high exposure to audiences) and 39 people without audience experience. Analysis show that significant differences exist for public self-consciousness in men only. Also, history of frequent exposure to (...) audience is significantly but weakly correlated with high public self-consciousness in men. This supports previous observations indicating that self-consciousness seems to develop differently for men and women. (shrink)

A double ambiguity has been charged against Rawls’s difference principle (DP). Is it Maximin, Leximin, or something else? Usually, following A. Sen, scholars identify DP with the so-called Leximin. One argues here that one has to distinguish 1° the Leximin, 2° the Maximin (as rule of justice formally analogous to the maximin rule of decision), represented by the figure in L of the perfectly substitutable goods, and 3° the genuine DP. When the augmentation of inequality benefits the worse off, only (...) Pareto-strong improvements are permitted. Leximin would also permit Pareto-weak improvements too (after the first maximum D), where only the richest improves: from (2, 3) to (2, 5), say. This is forbidden by DP. With two classes, unlike Maximin, DP has no curve of indifference and is always decisive, as Leximin is. For undecisive Rules of Justice, which admit indifferent curves, I propose to add a lexically secondary rule, to break ties. That move is able to clarify the links and the differences between on the one hand Maximin alone, with its typical indifference curves in L, and on the other hand, the DP properly understood and the Leximin, which both have no indifferent curves. With two classes of persons (best off/worse off), DP appears more egalitarian than Leximin, because it's secondary rule is MinIn (Minimization of Inequality). But the intuition behind the distinction is that it cannot possible “fair” that only the best off improves in a productive social cooperation. (shrink)

« L’idée même d’opéra populaire est paradoxale tant l’opéra relève, en France, aujourd’hui, de la musique classique, de la musique savante, et paraît éloigné des genres de la “musique populaire” comme des publics populaires, des masses ou tout simplement du plus grand nombre. Cela l’est encore plus si l’on considère les choses du point de vue de la philosophie et de l’esthétique. Theodor W. Adorno déclare déjà, dans les années soixante, que l’opéra, en Allemagne, est un genre essentiellement “bourgeois”, produit (...) par la bourgeoisie et destiné à la bourgeoisie. La question se pose alors d’une forme d’alternative, au-delà de la critique, soit la possibilité d’une affirmation. Car l’opéra populaire existe sous diverses formes. Il faut plutôt mettre en évidence, dans ces conditions, quels obstacles épistémologiques font que l’esthétique ou que la philosophie se heurtent à un tel objet. Cet article revient ainsi sur la conception de la musique populaire et sur la thèse de la bourgeoisité formulée par Adorno en donnant trois contre-exemples d’œuvres musicales (I), avant de considérer la définition de l’opéra populaire proposée par Jean Vilar, qui est à l’origine du projet et de la construction de l’Opéra Bastille (II). ». (shrink)

Fame -- what an alluring status! Being adulated by millions of people who will instantly recognize you wherever you go; being immensely wealthy; having countless privileges -- eating in the best restaurants, meeting other important personalities at huge parties, flying in your own private jet; having your opinion always solicited and cherished; Oprah Winfrey wanting you on her show. That must be great!

« L’une des manifestations principales de l’emprise du néolibéralisme autoritaire sur la vie des individus consiste dans la destruction des systèmes publics d’éducation ayant pour fonction de former le citoyen et d’émanciper l’homme. s’agit-il seulement d’un échec des politiques d’éducation? Ou ne s’agit-il pas plutôt de projets de non-éducation? La philosophie de Theodor W. Adorno permet de penser les conditions de ce que nous appelons ici la non-éducation, en suivant une approche critique, négative et dialectique. Nous en actualisons, dans cet (...) article, plusieurs thèmes, permettant d’éclairer la situation présente : 1) la pensée mythique, 2) l’industrie culturelle, 3) les pratiques autoritaires. À cela s’ajoute une condition portant sur 4) les tabous liés à la sexualité. certes, lorsqu’Adorno traite de l’éducation et de l’émancipation, la question de la sexualité – ou de sa répression – n’apparaît pas au premier plan. permet-elle de mettre au jour des limites du projet critique lui-même? Ou d’éclairer certains tabous qui lui seraient inhérents, lesquels refléteraient aussi certains tabous du monde enseignant? ». (shrink)

In this volume, fourteen philosophers, economists and legal scholars and one computer scientist address various facets of the same question: under which conditions (if any) can intellectual property rights be fair? This general question unfolds in a variety of others: What are the parallels and differences between intellectual and real property? Are libertarian theories especially sympathetic to IP rights? Should Rawlsian support copyright? How can a concern for incentives be taken into account by each of the main theories of justice? (...) What's exactly wrong with free-riding, when dealing with non-rival goods? This requires a close examination of a variety of specific issues such as peer-to-peer file sharing, access to vital medicines, the interaction between copyright and freedom of expression, patents on genes, etc. It also involves bringing together state-of-the-art knowledge on legal, economic and technical issues with the most advanced state of our normative theories. (shrink)

Une définition moderne de l'art, qui fait le point des problématiques classiques et contemporaines. Par-delà les polémiques récentes, deux grandes thèses semblent désormais triompher : l'art serait indéfinissable, et les critères d'évaluation des oeuvres irrémédiablement subjectifs. Tout dépendrait de la décision de l'artiste et de la réception du public. Qu'en est-il vraiment?

Consisting of contributions from international scholars in diverse fields, Beauclair and Toth's collection asks how humanity might free "nature" from the demands of human action and human thought without mendaciously reinscribing humanity's distance from it or denying a proximity that is only traversable by artificial means.

Ces remarques sont suscitées par la lecture de l’article de Philippe Perrot. Comme lui nous récusons la dévaluation dont l’écrit, par rapport à la parole, est souvent l’objet. Mais nous pensons qu’il n’est pas nécessaire pour cela de penser « contre Platon ». Il convient toutefois de cesser de confondre « dialogue socratique » et « dialogue platonicien ». L’écriture, en ce qu’elle appelle la lecture, rend possible une forme nouvelle de dialogue : le dialogue de l’âme avec elle-même.

Résumé Plusieurs auteurs utilisent le concept de « forme de vie », Lebensform, dans le domaine de la philosophie politique et sociale, en se référant à la philosophie de Hegel. Mais l’on ne trouve guère un tel concept dans son système. Dans cet article, nous menons une enquête sur l’origine et le sens de cette expression. Nous partons d’abord de la théorie de Rahel Jaeggi, nous faisons un détour par Eduard Spranger, avant de remonter à Hegel. Ensuite, nous discutons de (...) la question de la famille comme cas particulier de forme de vie en confrontant la conception de Jaeggi aux textes de Hegel. (shrink)

Après la publication de nos deux articles intitulés « Nouveaux dialogues entre Hylas et Philonous » et « Suite aux Nouveaux dialogues entre Hylas et Philonous » (in L’Enseignement philosophique, 65 e année, n° 2, décembre 2014-février 2015, p. 3-22, et 67 e année, n° 4, juin 2017-août 2017, p. 27-48), on trouvera dans ce nouvel article (qui met un terme à une aventure intellectuelle que nous n’imaginions pas durer si longtemps) un approfondissement de notre thèse sur la perception, mise (...) en rapport avec des analyses portant d’abord sur le temps (septième dialogue), puis sur le langage ou sur l’absence de langage (huitième dialogue). Enfin, revenant sur nos pas, nous chercherons à définir (neuvième et dernier dialogue) quelle fut notre méthode et, d’une façon plus générale, quelle idée nous nous faisons de la philosophie. (shrink)

An interview with Alain de Benoist -- Confronting globalization -- Nazism and communism : evil twins -- What is sovereignty? -- The first federalist : Johannes Althusius -- On politics -- On the French right-new and old : an interview with Alain de Benoist -- On identity -- On the French referendum -- Our American friend Paul Piccone was a free spirit and a loud talker -- The current crisis of democracy -- Dismantling the left-right divide -- What (...) is populism? (shrink)

L’article revient, à la lumière de Brentano, sur l’«esthétique» d’Aristote. Si Aristote a insisté sur la manière dont la perception suppose la donation d’un perceptible existant à l’extérieur, il semble qu’il est aussi fait droit à ce qu’aurait de spécifique le percept, en tant qu’il constituerait un objet perçu interne à l’âme. Il faut dès lors revenir sur la passivité que constituerait la sensation, et insister sur l’activité perceptive de l’âme en tant qu’elle vise, déjà dans la sensation, un objet (...) mental. Une telle lecture «brentanienne» d’Aristote se trouve déjà annoncée par l’interprétation de la doctrine de la connaissance aristotélicienne que l’on trouve chez les commentateurs grecs, Thémistius et Philopon notamment. (shrink)

Le propos de cet ouvrage, issu d’une thèse dirigée par Margherita Isnardi Parente, Gabriele Giannantoni et Anna Maria Ioppolo et soutenue en 1997, est d’abord de combler une lacune en présentant plusieurs platoniciens du iie s. apr. J.-C. négligés jusqu’à maintenant par la communauté savante. Il s’agit de ceux dont il ne nous reste que quelques témoignages (Gaius, Albinus, Harpocration) et parfois aussi quelques fragments (Lucius, Nicostrate, Calvinus Taurus, Severus), dont certains d’ailleur...

Discusses Locke's life and views and their impact on American philosophy, as well as his role in the Harlem Renaissance.

Alain Badiou, one of the most powerful voices in contemporary French philosophy, shows how our prevailing ethical principles serve ultimately to reinforce an ...

L'oeuvre d'Alain Boureau, multiple et dense, se deploie sur les quarante dernieres annees en abordant de nombreux domaines de l'histoire du Moyen Age et du christianisme latin. Elle suit les peregrinations personnelles et professionnelles d'un chercheur a travers un monde peuple de silhouettes incertaines : figures de l'hagiographie, faux-semblants de l'Etat moderne, anges, demons, cadavres et somnambules, vagues individus scolastiques qui eux-memes parlent de creatures etranges. Autant de fantomes d'un passe persistant qu'il a suivis avec tenacite tout au long (...) de sa carriere, et qui nous embarquent a leur tour a travers l'histoire. Ce volume entend garder la trace vivante des deux journees qui furent organisees a Paris en mai 2015 autour de l'oeuvre d'Alain Boureau. Ce Liber amicorum d'un genre un peu particulier, production scolastique en quelque sorte, donne a voir les membres d'un studium, ce qu'etait le seminaire d'Alain Boureau : les amis, les collegues, les proches, celles et ceux qui l'ont accompagne au cours de ses annees passees a l'EHESS. Les textes rassembles rendent compte de trajectoires et de realisations, ils en montrent les apports scientifiques et les enjeux intellectuels. Ils racontent, aussi. Ainsi se manifeste la richesse d'une oeuvre singuliere, construite aux croisements de differentes pratiques des sciences sociales dans une demarche souvent collective, toujours originale et novatrice. (shrink)