Avec son livre récent, Locke and French materialism (Oxford 1991), John Yolton - connu de longue date pour avoir le premier focalisé le contexte théologique et moral du nouveau 'way of ideas' chez Locke - a donné le signal de départ d'une exploration de la place de Locke dans la lutte philosophique en France au dix-septième siècle. Prenant acte que le thème, pourtant majeur, des idées innées dans la réception française de Locke n'a pas encore reçu l'attention qu'il (...) mérite, le présent livre poursuit une analyse approfondie de la fortune de la polémique contre les idées innées chez les philosophes français, de Jean Le Clerc (1688) à Saint-Lambert (1801). Après une présentation du scénario mis en place au dix-septième siècle (Descartes, Malebranche, Locke), on suit dans un ordre chronologique l'évolution de la critique des idées innées chez les philosophes français jusqu'à la defense d'une tabula rasaabsolue à la fin du siècle (Helvétius, d'Holbach), passant par plusieurs étapes qui marquent chacune à la fois un aboutissement et un nouveau point de départ dans la radicalisation progressive du leitmotiv lancé par Locke: considérées comme le pilier même de la métaphysique chrétienne, les idées innées sont dénoncées de façon de plus en plus radicale, d'abord dans le Refuge, ensuite en France sur une route jalonnée d'affaires' (Voltaire 1734, Prades 1751, Helvétius 1758, d'Holbach 1770). Or, si la polémique contre les idées innées semble évoluer selon une logique interne nécessaire, ce livre dévoile en même temps l'existence d'une critique des idées innées plus proche de la cause apologétique par son souci de préserver l'immatérialité de l'âme, l'existence de Dieu et celle d'une loi naturelle (morale) objective et absolue. Enfin, on voit par les résultats de cette enquête comment, aujourd'hui, le débat entre l'inné et l'acquis, toujours d'actualité, trouve ses origines dans l'histoire retracée ici - comme d'ailleurs plus généralement la sécularisation et ses différents avatars, matérialisme, nihilisme, athéisme. Remerciements. (shrink)

L’article se propose d’explorer l’usage que Chomsky fait de la référence à la philosophie de Descartes. À partir des années 1950, le linguiste et philosophe Noam Chomsky remet l’innéisme sur le devant de la scène en défendant l’existence d’une faculté innée de langage. Comme l’indique sans équivoque le titre de son ouvrage paru en 1966, La linguistique cartésienne, Chomsky inscrit sa pensée dans la tradition cartésienne. Mais ce que Chomsky entend par « faculté innée » est-il vraiment similaire à ce (...) que Descartes nomme « idée innée »? L’usage que fait Chomsky de Descartes relève-t-il simplement d’un procédé rhétorique, comme le soutiennent certains commentateurs, ou est-il le signe d’une authentique proximité conceptuelle? Selon certains commentateurs, cet usage est purement rhétorique. D’une part, le tournant naturaliste opéré au XXe siècle a déplacé la réflexion sur l’esprit d’un plan métaphysique purement a priori à un plan scientifique purement empirique. D’autre part, le domaine où s’exerce prioritairement la pensée de Chomsky – le domaine linguistique – est un domaine largement ignoré par Descartes. Enfin, concevoir l'esprit comme contenant des facultés spécifiques innées paraît incompatible avec le caractère indifférencié et uniforme de l’esprit cartésien. L’article entend montrer au contraire que l’usage que fait Chomsky de Descartes révèle un véritable air de famille entre innéisme chomskyen et innéisme cartésien. D’une part, c’est bien le caractère a priori des principes que Chomsky postule qui fait écho aux idées innées cartésiennes. D’autre part, Chomsky dessine une tradition linguistique de type rationaliste qui pose l’universalité des structures grammaticales au nom de l’universalité même des caractères distinctifs fondamentaux de l’esprit que l’on trouve chez Descartes. Enfin, Descartes et Chomsky défendent tous deux un innéisme dispositionnel. En somme, l’article conclut que ce qui relie Chomsky à Descartes n’est pas la définition de la grammaire universelle innée, que ce dernier n’aurait, sans doute, pas acceptée ; c’est une manière similaire de poser le problème de l’acquisition de la connaissance, et partant de le résoudre. (shrink)

L’article se propose d’explorer l’usage que Chomsky fait de la référence à la philosophie de Descartes. À partir des années 1950, le linguiste et philosophe Noam Chomsky remet l’innéisme sur le devant de la scène en défendant l’existence d’une faculté innée de langage. Comme l’indique sans équivoque le titre de son ouvrage paru en 1966, La linguistique cartésienne, Chomsky inscrit sa pensée dans la tradition cartésienne. Mais ce que Chomsky entend par « faculté innée » est-il vraiment similaire à ce (...) que Descartes nomme « idée innée »? L’usage que fait Chomsky de Descartes relève-t-il simplement d’un procédé rhétorique, comme le soutiennent certains commentateurs, ou est-il le signe d’une authentique proximité conceptuelle? Selon certains commentateurs, cet usage est purement rhétorique. D’une part, le tournant naturaliste opéré au XXe siècle a déplacé la réflexion sur l’esprit d’un plan métaphysique purement a priori à un plan scientifique purement empirique. D’autre part, le domaine où s’exerce prioritairement la pensée de Chomsky – le domaine linguistique – est un domaine largement ignoré par Descartes. Enfin, concevoir l'esprit comme contenant des facultés spécifiques innées paraît incompatible avec le caractère indifférencié et uniforme de l’esprit cartésien. L’article entend montrer au contraire que l’usage que fait Chomsky de Descartes révèle un véritable air de famille entre innéisme chomskyen et innéisme cartésien. D’une part, c’est bien le caractère a priori des principes que Chomsky postule qui fait écho aux idées innées cartésiennes. D’autre part, Chomsky dessine une tradition linguistique de type rationaliste qui pose l’universalité des structures grammaticales au nom de l’universalité même des caractères distinctifs fondamentaux de l’esprit que l’on trouve chez Descartes. Enfin, Descartes et Chomsky défendent tous deux un innéisme dispositionnel. En somme, l’article conclut que ce qui relie Chomsky à Descartes n’est pas la définition de la grammaire universelle innée, que ce dernier n’aurait, sans doute, pas acceptée ; c’est une manière similaire de poser le problème de l’acquisition de la connaissance, et partant de le résoudre. (shrink)

Trata-se de considerara origem das representações fundamentais , face à crítica de Kant às idéias inatas e abstratas.Il s'agit d'examiner l'origine des représentations fondamentales face à la critique faite par Kant des idées innées et abstraites.

Le Dieu de la Première Méditation de Descartes reste une figure énigmatique de la Divinité ; le développement de la métaphysique cartésienne opposera à cette vetus opinio d’un Dieu tout-puissant et bon l’idée innée du « vrai Dieu ». Les commentateurs ont cherché à préciser l’origine d’une telle opinion : nous tenterons à notre tour de lever l’anonymat de ce Dieu en montrant que la Première Méditation s’élabore à partir d’une lecture des premières confessions d’Augustin, à savoir le De beata (...) vita. Cette source augustinienne est d’ailleurs confirmée par Régis qui rattache spontanément les attributs du Dieu de la vetus opinio à la théologie d’Augustin. (shrink)

Leibniz n’a traité nulle part systématiquement de l’attention. Pourtant, en suivant le fil conducteur de l’attention comprise comme réflexion à soi et à ses propres actes, cet article montre qu’elle soulève différents problèmes liés à la constitution progressive du lexique de l’aperception. Le problème éthique d’un défaut d’attention amène Leibniz à reconnaître un mode non réfléchi de celle-ci, à en trouver le ressort naturel dans la constitution du corps percevant, et à la distinguer de l’aperception comprise comme réflexion à ce (...) qui est en soi : non pas réflexion morale sur ses propres actes, mais saisie des idées innées et de leur liaison, qui fondent la personnalité morale. Il faut alors refuser l’interprétation récente qui propose d’étendre l’aperception aux âmes animales sous prétexte qu’elles auraient de la sensation : dans la langue philosophique de Leibniz, le chien s’aperçoit de sa douleur et peut y prêter attention ; il n’en a pas d’aperception. (shrink)

La 4ème de couverture indique : "C'est à une toute nouvelle lecture des Méditations Métaphysiques de Descartes que Françoise Pochon-Wesolek nous convie, grâce à un commentaire s'attachant au détail du texte. Elle met notamment en évidence des erreurs de traduction du latin, source d'incompréhensions voire de contre-sens sur cet ouvrage pourtant si célèbre et tant étudié. L'auteur y souligne le rôle central de l'évidence à l'ceuvre dans tout le cheminement intellectuel de Descartes, qu'il faut distinguer, pour en comprendre la portée (...) essentielle, de la certitude, qui pourtant lui semble proche. Plus qu'un simple commentaire, l'ouvrage se présente comme une expérience de pensée, un exercice spirituel, fidèle au titre même de l'ouvrage : une méditation. Il est suivi par un débat avec certains des commentateurs les plus reconnus de la pensée cartésienne à propos des problèmes fondamentaux, qui mettent en jeu le statut de l'évidence : le doute et sa portée, le caractère indubitable du Cogito, le statut des idées innées, l'objection du cercle vicieux, etc. Tout ceci pour prendre ses distances avec un soi-disant " rationalisme cartésien ".". (shrink)

L'Index scolastico-cartesien elabore par Etienne Gilson se concoit avant tout comme un instrument de travail apportant des materiaux pour l'application d'une these audacieuse qui sera plus tard developpee dans les Etudes sur le role de la pensee medievale dans la formation du systeme cartesien, et que Gilson inaugure en ces termes : On a longtemps considere que le principal titre de gloire de Bacon et Descartes avait ete de constituer une philosophie radicalement detachee de toutes les philosophies anterieures, et d'en (...) construire l'edifice entier a nouveaux frais. [...] Une pareille conception du cartesianisme peut a la limite se soutenir en ce qui concerne la physique, mais la psychologie, la doctrine de la connaissance, la morale et la metaphysique de Descartes sont remplies d'elements empruntes a la scolastique. La doctrine du temps, des elements et qualites des corps, de Dieu et de ses attributs, des preuves de son existence, de la creation et conservation du monde, de la substance et de son rapport aux accidents, des idees innees et de notre mode de connaissance, des etats actifs et passifs de l'ame, du rapport de la volonte a l'entendement, enfin les vues de Descartes sur la religion et ses rapports avec la philosophie temoignent que sa pensee n'est pas sans devoir quelque chose a la philosophie de l'Ecole. (shrink)

Comment connaître Dieu? Est-il légitime de faire de son essence l’objet de la méthode, d’appliquer à sa nature et à ses attributs les modes de connaissance définis par cette méthode, à savoir l’induction, la déduction voire l’intuition? Comment défendre la possibilité d’une intellection claire et distincte de l’essence de Dieu, telle que la représente son idée, et faire droit à l’incompréhensibilité attachée à son infinité? Le paradoxe de la métaphysique cartésienne consiste à la fois à revendiquer la possibilité de connaître (...) Dieu à partir de son essence, selon la « vraie définition » qu’en donne son idée innée, et à poser l’incompréhensiblité de cette essence, irréductible à ce que la raison peut en déterminer. C’est sur ce paradoxe que s’élaborent une « science parfaite » de Dieu et un traité de ses attributs, que Descartes déclare avoir tous « expressément prouvés ».Le Dieu de la métaphysique n’est toutefois pas seulement objet de science; il suscite aussi la plus « violent des passions » : sa connaissance et la preuve de tous ses attributs n’ont en effet d’autre utilité que de nous conduire à son amour, lequel procure des « satisfactions » et « des contentements qui valent incomparablement davantage que nos petites joies passagères ». (shrink)

En contrepoint à son œuvre mathématique et physique — et en relation avec elle — d'Alembert a développé une théorie de la connaissance influencée par Locke et le sensualisme de Condillac, mais centrée avant tout sur une épistémologie de la physique newtonienne. Réaliste, prônant le recours à l'expérience, il est en même temps profondément rationaliste, et même précisément, quoiqu'il s'en défende plutôt, dans la lignée de Descartes, Mais, bien que la Raison soit sa référence fondamentale, à tel point qu'il voudrait (...) fonder sur ses principes les plus évidents toute la science physico-mathématique — c'est-à-dire par excellence la Mécanique —, son programme ne peut être dit cartésien : non seulement il rejette les idées innées, mais il accepte la critique d'une rationalité apparente requise par la considération de faits irréductibles (l'attraction par exemple). Son épistémologie est un réalisme rationnel référé à l'être même de la Nature (la Raison et la Nature se rejoignent en profondeur). C'est en fonction de ces conceptions qu'il accepte ou rejette certaines notions physiques soit ambiguës, soit incertaines. Son rejet du concept de force comme celui de la considération d'une texture intime des corps semblent en faire, par le refus de ce qui ne serait pas directement mesurable, l'annonciateur du positivisme de Laplace et de Comte : une telle interprétation serait inexacte, et d'Alembert considère que la pensée peut parvenir à la connaissance du réel. Si ses conceptions s'élaborent en contrepoint de son activité scientifique, c'est en même temps en lutte et polémique contre la métaphysique, au sein de son engagement philosophique — il est tête de file, avec Voltaire, du « parti philosophique » — et notamment dans l'Encyclopédie. Bien qu'il se réfère, comme Newton, à une Intelligence suprême à l'œuvre dans l'Univers, il n'est pas déiste et affiche bientôt une position sceptique. Sa recherche et son affirmation de l'autonomie des lois de la Nature sont a-thées au sens privatif qui annonce Laplace. Il s'oppose au matérialisme de d'Holbach ou Helvétius, mais il se rapproche peu à peu — et notamment vers 1765, sans doute sous l'influence de Diderot qui rédigea vers cette époque Le rêve de d'Alembert et avec qui il venait de renouer — d'un matérialisme dynamique : mais, ce matérialisme, il ne le professe qu'en privé (essentiellement dans sa correspondance avec Frédéric de Prusse). L'âme est matérielle, et si « le plus simple raisonnement prouve qu'il y a un être éternel » , ce Dieu est matériel, il « n'est que la matière en tant qu'intelligente » , ce qui rejoint la définition du matérialisme donnée par Diderot dans l'Encyclopédie. Toutefois, refusant de se prononcer sur l'en-soi des choses, et sur la nature de la matière elle-même, comme de se définir métaphysiquement, son matérialisme tardif est encore marqué de scepticisme. (shrink)

Chrysippus claims that some propositions perish. including some true conditionals whose consequent is impossible and antecedent is possible, to which he appeals against Diodorus?s Master Argument. On the standard interpretation. perished propositions lack truth values. and these conditionals are true at the same time as their antecedents arc possible and consequents impossible. But perished propositions are false, and Chrysippus?s conditionals are true when their antecedent and consequent arc possible, and false when their antecedent is possible and consequent impossible. The claim (...) of the Master Argument that Chrysippus rejects, then, is stronger ihan usually supposed. (shrink)

This article is an attempt to develop the idea of peace education for adults through the assumption that, compared to peace education for children, educational approaches for adults are as yet undeveloped. This article also assumes that the progress of educational approaches for adults is necessary to the further development of peace education for children, as well as to the expansion of the theory. In navigating the argument around issues of peace education for adults, the article uses the example of (...) educational issues faced by Amerasians in Okinawa. The article argues that language education is a fundamental aspect of peace education for adults. It also demonstrates that the content of language education for adults is different from the content of language education for children. Furthermore, the article defends peace education for adults, through language education, as the very first step towards creating peaceful conditions for the education of Amerasians in Okinawa. (shrink)

Cet article, qui fut d’abord une conférence prononcée lors du Colloque sur Charles De Koninck, à l’Université Laval, du 29 au 31 janvier 2010, se propose d’introduire aux thèmes majeurs de la philosophie de la nature de l’ancien doyen de la Faculté de philosophie. Se fondant sur la récente édition de ses écrits cosmologiques et épistémologiques, notamment sur un texte de jeunesse , Le cosmos, devenu introuvable et profus en intuitions neuves, l’exposé se propose d’y discerner trois couches de plus (...) en plus profondes. La première expose avec bonheur et pédagogie la philosophie de la nature aristotélico-thomasienne. La deuxième se situe à la croisée féconde de cette première perspective et de l’apport philosophiquement intégré des sciences actuelles, notamment l’histoire du cosmos et de la vie . Enfin, l’étude émet l’hypothèse que, dès ses premières années d’enseignement, Charles De Koninck a ébauché une approche inédite et inachevée touchant les principes même de sa philosophie, que l’on pourrait intituler de manière programmatique: une cosmologie de l’amour. (shrink)

Guide pratique sur l'art de gérer ses ressources intellectuelles: le niveau de lecture, présenter une thèse (la problématique), le raisonnement et l'argumentation, la distinction des éléments, la définition, le plan, la rédaction d'une dissertation.

Challenging the public dichotomy characterizing fathers as “involved” or “absentee,” we investigate racial variation in college men’s perceptions of their paternal relationships and the gendered constructions these promote. The analysis draws on intensive interviews with Asian American, Black, and white sons from one university and survey data from 24 institutions. In both data sets, Asian Americans and Blacks describe greater paternal distance than do whites. This conceals variations in sons’ understanding of fathers. Asian Americans often criticize their fathers’ distance, disidentifying (...) with the near-exclusive focus on breadwinning they describe among fathers. In contrast, Blacks and whites normalize and identify with their dads. Blacks emphasize the “laid-back,” “cool” masculinity their dads impart, while whites often emphasize the independent masculinity based on mentorship and friendship their dads offer. Recasting sociological theories, we argue these differences emanate from divergent structural contexts, but more importantly, cultural conceptions of fatherhood, race, and gender as well as public discussions that valorize white models of fatherhood. (shrink)

Eukaryotic genome DNA is wrapped around core histones and forms a nucleosome structure. Together with associated proteins and RNAs, these nucleosomes are organized three‐dimensionally in the cell as chromatin. Emerging evidence demonstrates that chromatin consists of rather irregular and variable nucleosome arrangements without the regular fiber structure and that its dynamic behavior plays a critical role in regulating various genome functions. Single‐nucleosome imaging is a promising method to investigate chromatin behavior in living cells. It reveals local chromatin motion, which reflects (...) chromatin organization not observed in chemically fixed cells. The motion data is like a gold mine. Data analyses from many aspects bring us more and more information that contributes to better understanding of genome functions. In this review article, we describe imaging of single‐nucleosomes and their tracked behavior through oblique illumination microscopy. We also discuss applications of this technique, especially in elucidating nucleolar organization in living cells. (shrink)

This article is an attempt to develop a theory of peace education through an examination of the Fukushima Daiichi nuclear disaster. It examines why Japan did not avoid this terrible nuclear disaster. This is an educational issue, because one of the major impacts of Fukushima's catastrophe is that it indicates the failure of peace education. In order to reestablish a theory of peace education, the concept of domestic tranquility is discussed. This article questions whether the Japanese public order is consistent (...) with democratic principles. Jane Roland Martin's examination of the concept of domestic tranquility is shown relevant. Martin's language analysis helps to distinguish whether or not Japanese domestic tranquility under nuclear crisis is democratic. I propose that post-Fukushima disaster peace education should be reformed as consistent with two democratic principles: acceptance of the diversity of peace and continuous negotiation among these different narratives. (shrink)

O presente artigo apresenta como temática de reflexão a influência gastronômica da cozinha portuguesa na culinária do Japão, fato que remete ao intercâmbio cultural que envolveu os dois países ainda no século XVI. O objetivo da pesquisa consiste em evidenciar elementos da culinária portuguesa que foram culturalmente integrados à gastronomia japonesa e que influenciaram na adoção de técnicas e práticas culinárias que favorecem o aproveitamento integral dos alimentos Trata-se de uma temática relevante, visto que as cozinhas portuguesa e brasileira estão (...) fortemente entranhadas e após o fluxo migratório registrado no início do século XX também a culinária japonesa se fundiria no Brasil com elementos próprios, cujos benefícios já se pode visualizar. Para alcançar tal objetivo foi necessário realizar uma retrospectiva histórica que esclarece a influência cultural lusitana entre os japoneses após os primeiros contatos entre os dois povos. A culinária desenvolverá, a partir das técnicas herdadas dos portugueses, receitas que visam especialmente o aproveitamento integral dos alimentos evitando o desperdício que desencadeia prejuízos econômicos, sociais e ambientais. A metodologia utilizada na pesquisa tem caráter qualitativo e se caracteriza pela técnica da pesquisa bibliográfica. (shrink)