Abstract
Modern philosophical biology has been dominated by the idea of mechanism. Even the attempts to escape from mechanism, such as the theories of vitalism and holism, covertly assume the mechanistic hypothesis while surrounding it with an aura of mysticism. The mechanistic approach is the result of applying the methods of physics to the realm of biology. The immense prestige of physics has tended to disguise the fact that biology is a science in its own right, with autonomous principles. The purpose of the article is to develop the philosophy of organism, first systematically elaborated by Whitehead, and to seek to demonstrate that organic being is unintelligible without the concept of purposiveness and hence of value. This necessarily leads to the return of metaphysics in the form of metabiology.RésuméLa biologie philosophique moderne est dominée par l'idée de mécanisme. Il n'est pas jusqu'aux tentatives d'échapper au mécanisme, telle par exemple la théorie du vitalisme et celle du holisme, qui n'assument implicitement l'hypothése mécaniste tout en l'entourant d'une aura de mysticisme. La conception mécaniste résulte de l'applicatio n des méthodes de la physique au domaine de la biologie. L'immense prestige de la physique a tendu à déguiser le fait pourtant reel que la biologie est une science qui jouit de sa propre souveraineté et de principes autonomes. Le but de cet article est d'exposer une philosophie de l'organisme élaborée systématiquement par Whitehead pour la premiére fois et de chercher ensuite à démontrer que tout être organique est inintelligible en dehors du concept de finalité et, par conséquent, de valeur. Ceci conduit nécessairement à un renouveau de la métaphysique sous forme de métabiologie