Abstract
Résumé Le processus de navalisation qui débute au XVIIe siècle contraint les États européens à rassembler des budgets conséquents, à construire des infrastructures portuaires, à organiser des réseaux d’approvisionnement et à disposer d’une main-d’œuvre nombreuse et qualifiée. Néanmoins, aucune puissance ne parvient à assumer seule la construction et l’entretien de se flotte de guerre et le recours à la sous-traitance auprès d’entrepreneurs est récurrent. À partir de l’exploitation d’un échantillon de marchés de construction, cet article a pour objectif de dessiner les contours de la sous-traitance navale en France sous l’Ancien Régime. Il s’agit de contextualiser ce phénomène tant au niveau européen que dans le cadre de la politique navale fran-çaise, ainsi que d’envisager les objets techniques réalisés et les acteurs responsables.