Abstract
En Occident le statut du corps est inséparable de l’histoire du dualisme métaphysique. Or dans ce contexte le corps est relégué. Au mieux il est reconnu comme ce qui nous lie à la Nature et ce qui nous contraint à prendre en considération le monde. Dans ces conditions, et même si le dualisme présente une dimension artificielle, il semble que toute tentative de revenir vers le corps comme ce qui nous est le plus propre et le plus essentiel soit voué à l’échec. Penser le corps, n’est-ce pas, en effet, l’insérer dans une démarche qui par avance implique son dépassement?