Abstract
Les systèmes sociaux complexes étudiés par Elinor Ostrom et les chercheurs associés caractérisent souvent des réseaux de petite ou de moyenne échelle, tant pour des ressources matérielles qu’informationnelles. Mais d’un point de vue citoyen, les outils, institutions des collectifs sociopolitiques peuvent-ils être pensés sous l’angle des ressources communes et, à ce titre, donner lieu à l’émergence d’une gouvernance participative, en étant vus comme à préserver par les concernés? Pour favoriser une telle lecture, il nous faut clarifier quelques apports de l’école d’Ostrom, amorcer une analyse sociale des composantes d’une gouvernance des communs fondée sur la participation et identifier certaines questions à creuser ultérieurement, notamment les problèmes posés dans le cadre d’une économie largement financiarisée et abstraite des besoins matériels les plus immédiats