Souffrance et ipséité selon Michel Henry

Cahiers Philosophiques 126 (3):66-81 (2011)
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Abstract

C’est dans l’approche phénoménologique de la subjectivité que la question de l’identité du moi se pose avec la plus pure radicalité. Le problème s’inaugure chez Husserl : la réduction mène à l’analyse de la constitution qui rend possible l’ego transcendantal. Mais rendre compte de son identité en termes d’auto-constitution aboutit à l’aporie. L’incompatibilité entre trans-temporalité de l’ego et synthèse intentionnelle semble dépassée par Michel Henry, qui substitue l’affectivité originaire de l’auto-affection pure à la spontanéité de la « synthèse passive ». Mais au prix d’une contradiction : si l’expérience paradigmatique de la vie est celle de la souffrance, la structure du souffrir confirme-t-elle l’étrange thèse selon laquelle « c’est la souffrance qui se souffre elle-même »?

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