Abstract
Résumé En juin 2010, lors de l’exposition organisée par la galerie Nelson-Freeman à Paris, on pouvait découvrir une série d’œuvres inédites de Mel Bochner : loin de ses travaux des années soixante et soixante-dix proches de l’art conceptuel, ces tableaux de mots, qui ne sacrifient rien à la matérialité de la peinture, marquent un véritable tournant dans l’œuvre de Bochner. Cet article se propose de suivre la ligne des transformations que trace cette exploration de la peinture depuis maintenant plus de deux décennies : comment Bochner a-t-il mis ses stratégies conceptuelles à l’épreuve du médium pictural?