Abstract
Les sujets numérisés sont façonnés par ce qu’il faudrait appeler, à la suite de Rancière, le partage numérique du sensible – un arrangement qui détermine ce qui est visible, dicible et connaissable. Or cet arrangement implique des formes de surveillance distribuée, qu’on appellera « distriveillance », caractérisées par un transfert de la surveillance d’État vers les sujets eux-mêmes. Il est urgent d’interrompre ce partage de données automatisé pour ouvrir à nouveau à d’autres mises en commun.