Abstract
Le chapitre de L’Être et le néant sur « les conduites de mauvaise foi » est connu pour ses exemples comme « une femme qui s’est rendue à un premier rendez-vous » ou « le garçon de café », mais aussi pour sa critique de la psychanalyse. Or, il s’agit pour Sartre de montrer que ce qui est en jeu dans la mauvaise foi, comme dans la sincérité d’ailleurs, c’est qu’alors que les choses sont ce qu’elles sont, l’homme fuit ce qu’il est, à savoir « un être qui est ce qu’il n’est pas et qui n’est pas ce qu’il est ». Dès lors, l’enjeu de ce chapitre est : qu’en est-il au juste de l’authenticité?