Our analysis deals with the concept of institution presented in the seventh and eighth studies of Paul Ricœur’s Oneself as Another. The judgment on institutions found there is somewhat ambivalent: sometimes institutions are understood as a mediation that establishes society and the individual, sometimes it is suspected of imposing itself like an abusive transcendence and of blocking interpersonal relations. To be sure, one does find, in Ricœur, explanations for this ambivalence. History does show that institutions are “fragile,” that they can (...) fail in their mission—the just distribution of different goods–that they can even be criminal. We intend to show here that the idea of an institution, for Ricœur, is shaped by his contrasting evaluation of two major sociologists, Weber and Durkheim. We also consider the many reflections in Ricœur’s text about a “just institution,” which testify to his concern for fairness. (shrink)

Das Buch bietet die erste systematische esamtdarstellung der Ontologie Brentanos. Es zeigt, daß es in Brentanos ontologischem Denken drei Perioden gibt: die frühe "konzeptualistische" (1862-1874), die mittlere "deskriptiv-psychologische" (1874-1904) und die späte "reistische" (1904-1917). Diese drei Perioden werden in ihrer Kontinuität und komplizierten Dialektik unter Rückgriff auf unveröffentlichte Manuskripte Brentanos dargestellt. Dabei wird von dem logischen Handwerkszeug der zeitgenössischen analytischen Ontologie Gebrauch gemacht. Das Buch wendet sich nicht nur an Brentano-Forscher, sondern an alle an ontologischen Fragen Interessierten. Die (...) Analysen zur Ontologie der Intentionalität sind insbesondere für Phänomenologen und für Forscher im Bereich der cognitive science von Interesse. (shrink)

Dans ce texte, je reprends l’évaluation de Michel Haar selon laquelle le projet ontologique de Merleau-Ponty aboutirait à une métaphysique. Afin de rendre cette évaluation plus sévère, je propose un autre critère, d’inspiration kantienne, selon lequel un tel projet pourrait également être classifié de métaphysique. Ensuite, j’expose les stratégies philosophiques de Merleau-Ponty qui permettent de juger d’après ces deux critères que l’auteur ne construit pas une métaphysique, mais une ontologie indirecte, laquelle, une fois bien comprise, se laisse déjà remarquer (...) au niveau du discours philosophique lui-même. (shrink)

What does the ostensibly innocuous phrase “das Selbst” exactly mean in Heidegger’s fundamental ontology? Does Heidegger really have a “theory of the self ” in the same way as, say, Descartes, Locke or Husserl? This is what has been often concluded by many interpreters of Being and Time, and it is that view that the current paper attempts to challenge. Heidegger not only rejects the supposition of a substantial ego, along the lines of Descartes’ conception, but he also repudiates any (...) “self ” understood as a present-at-hand being, an inner core of Dasein, and he insists on the intrinsic connection between the “egologies,” from Descartes to Husserl, and “traditional ontology”. What seems to be at stake in the fundamental-ontological approach of Sebstheit and Selbstsein, Being-oneself, is rather a complete paradigm-shift, since both concepts refer to “ways of being” or “ways of existing” of Dasein, and no longer at all to a self-identical being of a condition of its self-identity. In trying to investigate the economy of the related existential concepts of Jemeinigkeit, Selbstheit and Man-selbst, this article makes the claim that Heidegger’s break with egology is much deeper that it has been often thought, and that the phenomenologist raises a completely new question, rather than trying to give a new response to older ones. (shrink)

Résumé Dans ce travail, nous tenterons de voir en quoi prendre au sérieux le caractère fluent des processus implique une liaison indissoluble mais aussi une dualité entre potentiel de connexions et actualisation des processus de connexion. Nous nous demanderons aussi si cela peut ou non être compatible avec l’entreprise d’une synthèse entre une ontologie fondamentale en termes de processus et une ontologie qui assurerait la validité de la connaissance ; et enfin dans quelle mesure Whitehead était justifié à (...) adopter, dans sa « philosophie de l’organisme », un point de vue englobant, incluant Dieu et le monde, pour fonder cette assurance. (shrink)

L'article s'intéresse au statut ontologique des objets de l'éducation et défend à ce propos une thèse réaliste. On esquisse une typologie des compétences et des objets. Les objets de l'éducation dépendent des objets de la science (au sens large) sans leur être identiques. La notion de transposition didactique est critiquée.

Marx et/ou Heidegger Aussi curieux cela puisse-t-il paraître au regard de l’hétérogénéité de leurs styles et de leurs orientations, la pensée de Marx et celle de Heidegger ont fait, notamment en France, l’objet de différentes hybridations. En première approximation, on peut dire de ces hybridations qu’elles héritent du geste weimarien consistant à ouvrir la critique sociale du capitalisme formulée par Marx et ses continuateurs sur la critique culturelle de la modernité (Kulturkritik) dont les...

Tanabe Hajime développa sa philosophie dans la perspective d’une « ontologie sociale » à travers la « logique de l’espèce » et la « logique de l’Amour ». La première, développée de 1934 à 1941, vise la rationalisation de la société japonaise en temps de guerre, la seconde le salut de la société japonaise après la Seconde Guerre mondiale dans le cadre d’une philosophie de la religion. Le but de cet article est de mettre au jour le développement de (...) la logique de l’espèce vers la logique de l’Amour et de présenter l’histoire de l’ontologie sociale tanabéenne dans le cadre de la « métanoétique ». (shrink)

L'ontologie, qui dépouille le monde de ses accidents pour viser le noyau de l'être pur, produit une critique de la représentation. Certaine idéologie de l'image, qui met entre parenthèses l'image comme telle au profit de ce qu'elle évoque, penche aussi vers ce dépouillement. Des deux côtés, l'être et l'image, la critique de la représentation produit divers effets pratiques et intellectuels. L'examen en miroir de l'étrange théâtre des signes où l'être entre nu en scène, et où l'image ne paraîtrait que (...) pour se fondre dans le décor, met en évidence le paradoxe d'un discours qui énonce son propre déni. (shrink)

Der Abschluß der Gastrulation, der gleichzeitig auch den Anfang der Neurulation bedeutet, ist die zeitliche Grenze, die Beginn eines menschlichen Individuums markiert. Oft wird behauptet, daß jegliche natürliche Veränderung stetig ist. Wie ist es dann aber möglich, eine zeitliche Grenze auszuzeichnen, an der ein menschliches Lebewesen zu existieren beginnt? Man beachte, was geschieht, wenn wir vom Thema zeitlicher Unstetigkeit zum räumlichen übergehen. Lebewesen haben räumliche Grenzen (wie sie durch ihre Haut geformt wird). Die letzteren sind genuine Diskontinuitäten, auch angesichts der (...) Kontinuität der Materie in der physikalischen Welt. Und ebenso müssen wir schließen: Das Leben menschlicher Lebewesen hat zeitliche Grenzen - seinen Beginn und sein Ende - die auch angesichts der Kontinuität physikalischer, chemischer und biologischer Prozesse, in die sie involviert sind, echte Diskontinuitäten sind. (shrink)

In der Ontologie wird einerseits danach gefragt, was für Arten von Gegebenem es überhaupt gibt und andererseits, worin das Sein eines Gegenstandes bzw. einer Art von Gegenstand besteht. Im Folgenden wollen wir uns mit der Ontologie der Computerspiele beschäftigen. Dass es so etwas wie Computerspiele tatsächlich gibt, ist im Gegensatz zu der Frage, ob es Abstrakta wie allgemeine Eigenschaften oder fiktive Entitäten gibt, evident und unkontrovers. Spannender, weil alles andere als offensichtlich, ist aber die Antwort auf die Frage, (...) was Computerspiele eigentlich sind, oder anders formuliert, was Computerspiele zu Computerspielen macht, oder wieder anders gesagt, worin das Computerspiel-Sein beseht. (shrink)

Robert Brandom unterscheidet im Anschluss an Heidegger zwischen einer objektivistischen Ontologie (‚Vulgärontologie‘) und einer selbst-reflexiven Form der Ontologie (‚Fundamentalontologie‘), die das ontologische Fragen vertieft und auf sich selbst zurückwendet. Der neuerdings erhobene ontologische Ton in der Philosophie scheint mir problematisch, insofern er im Modus einer objektivistischen Ontologie zu sprechen scheint und grundlegende Seinsarten schlechthin fixiert. Dieser ontologische Ton fragt nicht zu- reichend, wie dies eine ‚Fundamentalontologie‘ in Brandoms Sinne erfordert, nach demjenigen Seienden, das der Unterscheidung der verschiedenen (...) Seinsarten und den ontologischen Kategorien zugrunde liegt und nach der selbstbezüglichen Form, in der ontologische Erkenntnis gegeben ist. In einem zweiten Schritt kennzeichne ich dasjenige Seiende, das die ontologischen Unterschiede wesentlich trägt, mit Brandom als „eigengesetzlich“. Aus diesen Überlegungen resultiert drittens eine Konzeption von Fundamentalontologie als „Studium der Natur sozialen Seins“. Ich schließe mit einer Bemerkung zum Verhältnis dieses Typs von Ontologie zu dem neuerdings erhobenen Ton. (shrink)

Avec des textes de D. Armstrong, M.Esfeld, K. Fine, D. Lewis, H. Mellot, K. Mulligan, M. Rea, P. Unger, P. van Inwagen, D. Zimmerman. L’ontologie est la partie de la métaphysique qui traite de l’être en général, et non d’un être en particulier, et son domaine d’enquête excède même le monde actuel puisqu’elle porte sur l’ensemble du possible, sur les objets possibles et réels ainsi que sur leurs propriétés ou sur leurs structures ultimes. Ce volume fournit les textes fondamentaux (...) pour réfléchir aux principales notions de l’ontologie contemporaine. Y sont abordés les problèmes de la composition matérielle des objets, de la causalité, de la nature du temps et des relations en général. Les questions de méthode portent sur le lien avec la logique et les sciences tout autant que sur le recours aux catégories conceptuelles et aux intuitions. (shrink)

Ontologie, Wahrheit und Kausalitat stellt den Versuch dar, die ontologische Analyse von Kausalitat vor dem Hintergrund der Verteidigung von Ontologie im traditionellen Sinne einer realistischen Kategorientheorie zu fuhren. In einem ersten metaontologischen Teil wird die Moglichkeit von Ontologie als realistische Kategorientheorie verteidigt und es werden methodologische Grundsatze fur ontologische Untersuchungen entwickelt. Im zweiten Teil der Untersuchung werden ontologische Theorien der Kausalitat aus der aktuellen Diskussion vor dem im ersten Teil entwickelten metaontologischen Hintergrund evaluiert. Die Analyse von Kausalitat (...) als ontologische Relation erweist sich dabei als den anderen Vorschlagen uberlegen.". (shrink)

On propose ici une lecture de la Métaphysique inspirée de Ε, 2, 1026a33-b2, prenant la dunamis et l’energeia comme principal sens de l’être. Le couple conceptuel de l’en-puissance et de l’acte fournit ainsi à la fois le principe d’une réponse possible à la question disputée de la « science recherchée », et le fondement d’une ontologie singulière, que l’on caractérise comme une ontologie axiologique. On commence par analyser la signification de ces notions telle qu’elle se déploie en Métaphysique (...) Δ et Θ : au terme de cette analyse, l’acte apparaît comme nommant l’identité réelle, ou réalisée, de l’être et du bien, et l’en-puissance, cette identité comme à réaliser. On montre ensuite, en suivant Ζ et Η, comment le couple de la dunamis et de l’energeia, et non celui de la matière et de la forme, est au principe de la substance sensi­ble, puis, à partir de Λ (en particulier Λ, 5, 1071a3-6), comment la dunamis et l’energeia valent, par-delà les substances sensibles, comme les principes communs à toutes les substances, sous la modalité spécifique de l’analogie. Le couple de l’en-puissance et de l’acte assure ainsi à la fois la généralité du dis­cours ousiologique, et le primat réel du principe théologique (qu’Aristote désigne toujours comme acte, et jamais comme forme). On montre enfin com­ment dunamis et energeia fondent non seulement une ousiologie unitaire, mais aussi une ontologie générale, en ce qu’elles s’appliquent, sous certaines conditions, aux êtres mathématiques. On s’interroge, pour finir, sur la signi­fication de l’inversion, par Plotin, de la dunamis aristotélicienne, et de la désignation du Premier Principe non plus comme acte pur, mais comme « puissance de tout (δύναμις πάντων) ». En ce geste plotinien, on reconnaît l’origine d’un mouvement d’identification du divin non plus au bien, comme le faisait Aristote à travers la notion d’acte pur, mais à la puissance - à une puissance qui, ultimement, pourra être pensée comme excédentaire au bien. Comme la théologie de l’acte pur, cette ontologie axiologique de l’en-puissance et de l’acte est victime d’un oubli dont, en conclusion, est brièvement esquis­sée l’histoire. (shrink)

Die Debatte zur Ontologie der Grenzen kreist um eine Vielzahl bisher nicht befriedigend gelöster Probleme. Es ist beispielsweise nicht klar, welchem von zwei aneinander grenzenden ausgedehnten Gegenständen die gemeinsame Grenze zugerechnet werden soll. Erhebliche Schwierigkeiten treten zudem bei der Beschreibung von Spaltungen und Kontaktereignissen auf. In der vorliegenden Studie werden alle diese Probleme auf eine einzige, weit verbreitete Grundannahme zurückgeführt: Grenzen sind äußerste Teile ausgedehnter Gegenstände. Durch eine Klassifikation der bisher vorgeschlagenen Lösungsoptionen zu den genannten Problemen wird es möglich, (...) verschiedene Theorien zur Ontologie der Grenzen miteinander zu vergleichen und zu bewerten. Die historisch wirkmächtigen Theorien von Bernard Bolzano und Francisco Suárez sowie zentrale Beiträge der modernen Debatte werden eingehend untersucht und in den neu entwickelten systematischen Rahmen eingeordnet. Der Autor plädiert dafür, die den Problemen zugrundeliegende Annahme durch eine relationale Sicht auf Grenzen zu ersetzen. Das Buch bietet eine systematische Problemanalyse und eine detaillierten Darstellung wichtiger Positionen zur Ontologie der Grenze sowie einen völlig neuartigen Lösungsvorschlag. (shrink)

Diese Abhandlung verteidigt gegen die heute vorherrschenden realistischen Interpretationen des kantischen transzendentalen Idealismus eine anti-realistische Zwei-Welten-Interpretation. Durch konkrete Textanalysen wird gezeigt, dass die realistische Interpretation an der Antinomienlehre und dem vierten Paralogismus (A) scheitern muss, während die anti-realistische Interpretation erlaubt, die Kritik der reinen Vernunft im Ganzen zu einer kohärenten Sinneinheit zu strukturieren. Anschließend wird der konkrete Gehalt von Kants anti-realistischer Ontologie der raumzeitlichen Wirklichkeit erhellt. Dafür entwickelt der Verfasser eine intuitionistische Wahrheitskonzeption (ein empirisches Gegenstück der Wahrheitskonzeption des mathematischen (...) Intuitionismus), kombiniert mit der Superassertibilität à la Crispin Wright. Die von Michael Dummett bereit gestellte Begrifflichkeit "Realismus/Anti-Realismus‟ erweist sich als fruchtbar nicht nur für die Analyse der kantischen Position selbst, sondern auch für ein klares Verständnis der mannigfaltigen Interpretationsansätze des transzendentalen Idealismus. (shrink)

"In der Philosophie der Gegenwart fehlt es an einem systematischen Lehrbuche uber die verwickelten Strukturverhaltnisse, die unseren alltaglichen und wissenschaftlichen Wirklichkeitsbegriffen zu Grunde liegen. Das vorliegende Buch versucht, diese Lucke auszufullen. Dem umfassenden Feld seiner Aufgabe entsprechend wendet es sich nicht nur an den engeren Kreis der Fachphilosophen, sondern zugleich an den weiteren Kreis aller derjenigen, denen der Wirklichkeitsbegriff ihres Arbeitsgebietes ein Problem ist." "(Aus dem Vorwort zu Band I)" Der Greifswalder Philosophieprofessor Gunther Jacoby (1889-1969) gilt neben Nicolai Hartmann als (...) Begrunder einer neuen, beschreibendenden Ontologie, die zu Beginn dieses Jahrhunderts als Gegenbewegung zum Neukantianismus entstand und die in ihren Raum- und Zeitanalysen die Ergebnisse der Relativitatstheorie Albert Einsteins verarbeitete. Jacobys Hauptwerk "Allgemeine Ontologie der Wirklichkeit" (der erste Band erschien 1925, der zweite Band in 2 Teilen 1955), das seit langerem vergriffen ist, wird jetzt als Reprint wieder aufgelegt, erganzt durch eine Einleitung und ein Verzeichnis seiner Publikationen.". (shrink)

Pour Aristote, sous le rapport de sa composition en parties, le continu est divisible mais sous le rapport de ses limites (point, ligne, surface et profondeur), le continu est indivisible. Walter Burley, comme ses contemporains, a commenté la coexistence problématique de la divisibilité et de l’indivisibilité dans la structure du continu. Bien plus, aux prises avec sa célèbre polémique contre son adversaire Guillaume d’Ockham à propos de l’ontologie de la catégorie de quantité, il admet une structure du continu originale (...) qui semble contenir à la fois des intervalles ou parties divisibles et des points ou indivisibles. (shrink)

La philosophie de Charles Taylor a récemment fait l'objet de plusieurs critiques mettant en question tant l'ontologie morale proposée par Taylor que le modèle politique qu'elle soutient. Par exemple, O. Flanagan a souligné les difficultés posées par le fait de concevoir les agents moraux comme devant nécessairement procéder à des évaluations fortes. D. Weinstock a défendu l'idée que les institutions politiques libérales que critique Taylor sont en réalité plus propices au développement de cette capacité d'évaluation forte que la poursuite (...) d'un bien commun par le biais des institutions politiques dont les communautaristes sont généralement vus comme les défenseurs. Pour sa part, Will Kymlicka a soutenu que contrairement à ce qu'affirme Taylor, la philosophie morale contemporaine ne nie pas l'existence de distinctions qualitatives et qu'elle centre la moralité sur le respect des besoins des autres pour permettre à chacun de réaliser son intérêt prémoral pour la bonne vie. (shrink)

Que la pensée de Heidegger, à tout le moins à l'époque de Sein und Zeit, fût le reflet d'une détresse de notre époque, voilà ce que montrent les travaux de Karl Löwith. La pertinence phénoménologique de la philosophie heideggérienne s'en trouve sans nul doute remise en cause. Aussi l'auteur souligne-t-il la prégnance, dans de Sein und Zeit, d'une pensée de l'acosmisme qui ratifie la dévalorisation moderne de la quotidienneté intramondaine et confine la phénoménalité dans le registre de l'inauthenticité. Une telle (...) ontologie est anticipée par les dénonciations pascaliennes des principes présidant à l'élaboration du projet moderne. La pensée de Pascal est une confrontation avec l'étrangeté de ce monde éclaté qui, implicitement, pour Heidegger est encore notre monde. L'analyse comparée des pensées de Pascal et Heidegger permet tout autant d'éclairer d'un jour nouveau les Pensées et Sein und Zeit, que d'esquisser une critique plus générale de l'ontologie acosmique, philosophie annonciatrice du nihilisme post-moderne. (shrink)