Strabon n'est pas un philosophe stoïcien. En relisant l'ensemble de la Géographie, les traits stoïciens de sa méthode, de sa physique et de sa conception de l'existence humaine apparaissent bien minces. Il semble donc préférable de voir en lui un penseur éclectique dont le but principal est la description rigoureuse du monde habité.Strabo is not stoic philosopher. His Geography, his Method, his Physics and his conception of human life do not come across as not strongly stoic when they are (...) patiently read. It seems more appropriate to view him as an eclectic thinker whose main objective is the rigorous description of the inhabited world. (shrink)

Zusammenfassung Der Aufsatz beschäftigt sich mit den bei Strabon überlieferten moralischen Reformen des dakischen Herrschers Burebista, die dieser zusammen mit dem Priester Dekaineos/dekinais durchgeführt haben soll. Es wird dargelegt, dass die Reformen ein literarisches Konstrukt Strabons sind, die im Kontext des Dakerbilds des augusteischen Rom und der Selbstdarstellung des Augustus zu sehen sind, und dazu dienten, die Aufgabe ehemaliger Eroberungspläne des Augustus in Dakien zu relativieren.

Strabon rapporte que le gymnase d'Alexandrie était l'un des plus beaux édifices de la capitale, et cite ses portiques, son tribunal et ses bosquets. L'article étudie cette description à la lumière des sources papyrologiques et littéraires, et observe la transformation progressive du gymnase en centre administratif et juridique de la province romaine d'Egypte. D'autres gymnases, et en particulier celui de Cyrène, témoignent de la même transformation du point de vue archéologique, et permettent d'avancer une hypothèse sur la situation topographique (...) du gymnase d'Alexandrie. (shrink)

Jusqu'ici l'emplacement de l'antique Méthone n'avait pu être exactement déterminé : on la mettait le plus souvent au Sud du village de Néa Agathoupolis, près de l'actuelle Méthoni, où cependant il n'y a plus de vestiges antiques (mis à part quelques tombes). La localisation désormais assurée de Pydna et d'Aloros, cités entre lesquelles se trouvait Méthone selon les sources écrites (notamment Strabon, avec indication des distances) permet de situer cette ville juste au Nord de Néa Agathoupolis. De fait, les (...) auteurs ont repéré là deux sites importants, l'un tout proche du village et caractérisé par une céramique essentiellement archaïque et classique, l'autre un peu plus éloigné et datant visiblement d'une époque plus tardive. Il semble donc que le premier puisse être identifié de façon sûre avec la ville fondée (à la fin du vme siècle?) par des Érétriens et détruite en 354 av. J.-C. par Philippe II, tandis que l'autre pourrait être la bourgade hellénistique, puis romaine, où les survivants du siège avaient reçu l'autorisation de s'installer. Les témoignages antiques sur l'histoire de Méthone sont réexaminés à la lumière de cette double identification. Chemin faisant, les auteurs proposent de rapporter à Méthone de Magnésie une citation de l'historien Théopompe qui, d'après Strabon (VII fr. 20C et VIII 6,15; cf. FGrH 115 F 384) concernerait la ville de Piérie, Méthone dite tantôt de Macédoine, tantôt (plus anciennement) de Thrace. (shrink)

No single theoretician provoked a greater tradition of the reception of his thought throughout changing times and across diverse cultures than did Aristotle, and so Hegel, who calls him the 'teacher of the human race', well describes the man known for ages simply as 'the philosopher'. The present volume examines from a philosophical-historical standpoint the intellect-theory of De Anima III 4-5, which stands in the center of the Aristotelian system and composes one of the most provocative Aristotelian theories. It concentrates (...) on the critical engagement with Aristotle's conception of nous in Theophrastus and his colleagues (Dicaearchus, Aristoxenus) and students (Demetrius of Phaleron, Menander, Erasistratus) in the Peripatos as well as in the Academic, Socratic, Epicurean and Stoic schools. The analysis of the relevant texts leads to a new assessment of Theophrastus's philosophical-historical significance in the Aristotelian tradition and documents that in early Hellenism the Aristotelian theory itself played a surprisingly limited role, so that the loss of the original Aristotelian manuscripts as reported by Strabo and Plutarch — a matter hotly debated in recent studies — was of only marginal importance.Kein Theoretiker provozierte über eine ähnlich lange Zeitspanne eine so intensive, kontinuierliche und multikulturelle Rezeption wie Aristoteles. Die Geschichte der Philosophie verlangt es daher geradezu, unter der Perspektive der ebenso konstanten wie vielgestaltigen Auseinandersetzung mit “dem Philosophen” analysiert zu werden. Den geeignetsten Kristallisationspunkt hierfür stellt die in “De Anima” G 4-5 präsentierte Nous-Theorie dar, denn zum einen stand sie im Zentrum des aristotelischen “Systems”, zum anderen handelt es sich bei ihr um die mit gröîter Kontinuität, höchster Intensität und unterschiedlichsten Resultaten rezipierte philosophische Theorie überhaupt. Der vorliegende Band thematisiert, im Anschluî am die “Topographie” der aristotelischen Noetik, die frühhellenistische Resonanz. Den ersten Schwerpunkt bildet Theophrasts philosophisch-kritische Auseinandersetzung mit der Nous-Konzeption seines Lehrers, den zweiten die “De Anima”-Rezeption in der damaligen Philosophie-Szene, die im wesentlichen durch drie Gruppen konstituiert wurde: Theophrasts Kollegen im “Peripatos” (Dikaiarch, Aristoxenos); Theophrasts eingene Hörerschaft (Demetrios v. Phaleron, Menander, Erasistratos); und die zahlreichte philosophische Konkurrenz: die “Akademiker”, “Sokratiker”, und die Schulen Epikurs bzw. Zenons. Die Analyse der relevanten Texte führt erstens zu einder grundsätzlichen Neubewertung der philosophiehistorischen Position Theophrasts. Zweitens dokumentiert sie, daî die aristotelische Theorie entgegen der heutigen opinio communis gerade im Frühhellenismus eine erstaunlich bescheidene Rolle spielte. Rezeptionsgeschichtlich kommt dem von Strabon/Plutarch berichteten und in der neueren Forschung heiîdiskutierten Verlust der aristotelischen Originalmanuscripte deshalb allenfalls eine sekondäre Bedeutung zu. (shrink)

XXXIV. Zeus Thallos. Aux documents cités BCH 1983, s'ajoute une plaque du musée de Kütahya, représentant le dédicant avec deux chevaux. XXXV. Retour à Pergame. 1. Le décret de Pergame pour Attale III. Suite (cf. BCH 1984) de l'étude du décret OGI 332. Les honneurs accordés au roi, une couronne d'or comme «prix de la valeur», une statue équestre, la statue de culte comme parèdre d'Asclépios, ne sont pas des honneurs exorbitants, trahissant un abâtardissement oriental, mais les honneurs courants dans (...) ces circonstances. Il en va de même pour les prescriptions sur l'organisation et le déroulement de la fête d'entrée du roi dans la ville. 2. Strabon et la katoikia de Pergame. Comme dans l'ensemble de l'œuvre de Strabon, le mot katoikia appliqué à Pergame, désigne l'agglomération et non une prétendue colonie militaire. (shrink)