Kwŏnil chʻŏn. Kibon wŏlli pʻyŏn -- kwŏni chi. Chŭksa ihwa pʻyŏn -- kwŏnsam in. Pulcha haengdŭng pʻyŏn.

This article explores how Plato, in his “metaphysical” dialogues, sees the specific properties of motion (and especially of motion in music), which lend themselves to adaptation for the purposes of maintaining or restoring the health of the soul. Plato explores the property of regular or rhythmic motion in particular. The attention has been drawn to the analogy between the calming effect of music, at the human level, and the Demiurge’s achievement in willing the world into existence. The focus of the (...) article lays on the Laws, in which the principle of musical motion plays a central role in resolution of the contradictions between material and spiritual, natural and physiological, medical and educative. (shrink)

It seems at least daring to speak of truth on the subject of art, when Plato, in the Sophiste, 234c, likens art to sophistry, in other words, to falsity and deformation. To be sure, this comparison is based on an exaggeration, because elsewhere Plato insists on the necessity of artistic reality: in the same Sophiste, 299e, he states that “life would be unlivable without art.” The importance thus given to art becomes obvious when we think that this same expression is (...) already used in the Apologie, 38a, with regard to philosophy, the activity that for a man conscious of his own existence is one of scrupulously examining his own life. This similarity in expression testifies to the conceptual and axiological similarity of two (but distinct) activities of the mind effected by Plato who, on a different level, as we have just seen, unhesitatingly condemns one of them, at least apparently; apparently, because basically Plato does not inveigh against art in general but against the art of his contemporaries, whom he openly accuses of accepting the postulate of verisimilitude by using artifice and acrobatics, with the sole end of pleasing the crowds by flattery. In other words, they substitute for the scarch for authenticity that of dexterity in creations conceived only for that effect, which means identifying this type of substitution of values with a prostitution of the artist himself with regard to his public. (shrink)

La catégorie du suranné, appliquée à l’objet esthétique, notamment au produit de l’activité artistique, désigne une mesure, un kairos, qui se situe entre l’ancien qui ne s’érige pas encore en classique et le contemporain qui n’est pas encore jugé démodé. Il qualifie tout objet esthétique en passe d’acquérir une valeur d’ancienneté sans pour autant s’affirmer comme universellement acceptable et sans s’imposer impérativement. Il ne détermine ni ce qui a vieilli ni ce que l’on qualifierait de vieillot; il dénote, plus particulièrement, (...) un état intermédiaire, plus ou moins officiellement reconnu, qu’il relie au présent. Dans cet ordre d’idées, le suranné implique pour la conscience esthétique un jeu dialectique entre ce qui est directement vécu et ce qui est poursuivi, avec, en plus, un rien de dédain, mais aussi avec un certain regret à son égard. Il équivaut à un présent rétentionnel dont on voudrait, mais ne pourrait, se détacher; d’où la nostalgie que la conscience esthétique éprouve pour lui. D’ordre éminemment transitoire, l’objet suranné est un objet esthétiquement intermédiaire qui s’identifie à une hystérésis formelle autant que fonctionnelle. Dès lors, le suranné assure une continuité esthétique, oriente la conscience vers le passé, actualise l’inactuel et cautionne le rapprochement de ce qui est sujet à distanciation. (shrink)

Dans le Phédon, Platon déclare que la philosophie est la musique suprême. C’est donc qu’à ses yeux l’art des sons possède des affinités avec la dialectique. De même, dans le Phèdre, le musicien est rapproché du philosophe, compte tenu de la ressemblance de leurs âmes, ce qui renforce l’hypothèse a priori que Platon conçoit des liens entre ces deux disciplines. Enfin, dans le neuvième livre de la République, il est questions des efforts continus de l’homme raisonnable pour maintenir en lui (...) une sorte d’harmonie. Il faut donc définir les rapports de la musique et de la philosophie selon Platon. La musique et l’harmonique comme disciplines préparant à la dialectique ne sont-elles considérées comme telles qu’en théorie? Ou bien cette conception est-elle fondée sur des faits réels? (shrink)