Un projet artistique propose à des résidents d’EHPAD de manier l’argile et d’interagir avec des IA. Il en émerge quelques déplacements de nos binarités coutumières : la machine n’est pas plus performante que les personnes qui écrivent en EHPAD ; les humains ne sont pas forcément plus créatifs que les machines ; les pertes, les oublis, les répétitions, les incohérences ou les hallucinations ne sont pas (seulement) des défauts, mais des éléments constitutifs de leurs langages respectifs. Et c’est justement (...) parce que l’humain et la machine sont incomplets que du lien peut se faire, entre eux comme avec d’autres dimensions de leurs environnements communs. (shrink)

A Inteligência Artificial (AI) é a mais nova hype tecnológica. Embora envolva grande diversidade de tecnologias, uma imagem genérica, superpoderosa, fortemente negativa e, no limite, distópica da IA tem sido disseminada, especialmente por obras de ficção científica. Recentemente, sobretudo após o lançamento do ChatGPT, houve uma explosão de publicações jornalísticas e acadêmicas, que, em parte, reforçam esse imaginário. Nas abordagens acadêmicas, os riscos seguem em destaque e, inclusive, cenários apocalípticos relacionados à AI são levados em consideração. A preocupação ética, então, (...) assume um sentido eminentemente negativo e os possíveis benefícios das AIs, muito mais realistas, são subfocalizados. Neste artigo, destacamos a importância de ir além da hype, desenvolvendo abordagens multi/interdisciplinares, delimitadas, realistas e ponderadas. Recorrendo à inteligência coletiva expressa na interação entre pesquisadores de três áreas (ciência da computação, linguística e filosofia), abordamos uma ferramenta de tradução automática (Machine Translation) gratuita: Google Translate. Nosso objetivo é mostrar que abordagens bem delimitadas, multidisciplinares, tecnicamente respaldadas e que não adotem o discurso sensacionalista nos conduzem a reflexões epistemicamente mais consistentes e crítico-normativas mais ponderadas, o que seria fundamental para o avanço do debate sobre AI. (shrink)

Is a machine running artificial intelligence algorithms a real artificial intelligence or does it only simulate the operations of an intelligent creature? After specifying the concept of a mechanical simulation of human intelligence, we propose a criterion or a test to determine in which cases a machine embedding AI technology should be considered, not as a mechanical simulator of intelligent operations, but as a real artificial intelligence: we call this test the test of deference.

El autor nos sitúa sumergidos en un mundo de máquinas, y presenta el tema de la ciencia llamada inteligencia artificial cuyo objetivo el estudio es el análisis del comportamiento humano y sus aplicaciones se sitúan principalmente en la simulación de actividades intelectuales del hombre. Es decir, imitar por medio de máquinas tantas actividades mentales como sea posible, y quizás llegar a mejorar las capacidades humanas en estos aspectos. El autor nos guía en un recorrido por las preguntas más actualizadas y (...) relevantes en materia de conceptos alrededor de la inteligencia artificial y aún explora la conexión y distinciones entre conciencia y mente. (shrink)

Résumé Cet article aborde les intelligences artificielles génératives visuelles telles que Midjourney et DALL·E afin d’analyser leur fonctionnement sémiotique. Le point de départ est la définition de la discipline sémiotique proposée par Pierluigi Basso Fossali, décrivant celle-ci comme la science qui étudie la gestion sociale du sens, et qui s’articule en quatre sphères fondamentales : la perception, l’énonciation, la communication et la transmission. À partir de ce cadre théorique, l’objectif est de proposer et de décrire deux nouvelles configurations qui caractérisent (...) le fonctionnent sémiotique des IA génératives visuelles : à travers une perception d’archives et grâce à des circuits de composition. Le concept de perception d’archives a pour objectif de décrire la manière particulière dont les IA voient, entendent et apprennent, celle-ci étant réalisée sur de grandes quantités de données et à travers une généalogie d’opérations reconfigurables sur les archives. Les circuits de composition, quant à eux, concernent le couplage entre la logique de la composition visuelle et de la prédication verbale : il s’agit du processus d’énonciation par débruitage visuel réalisé par les IA, guidé par les requêtes en langage naturel fournies par des opérateurs humains. À partir de trois critères élaborés en sémiotique – les catégories plastiques, l’énonciation visuelle, ainsi que la traduction intersémiotique entre textes verbaux et images – une série de tests seront proposés afin d’examiner les circuits de composition des modèles génératifs de Midjourney et de DALL·E. Les IA seront enfin définies en tant que machines co-énonçantes : des entités dépourvues d’intentionnalité et d’initiative, qui produisent pourtant des énoncés en collaboration avec un opérateur humain et sur la base d’archives de données hautement structurées et reconfigurables. (shrink)

Mené entre septembre 2019 et janvier 2020 par les designers Jürg Lehni et Douglas Edric Stanley au sein du Master Media Design de la Haute École d’Art & Design de Genève (HEAD – Genève), le workshop « Thinking Machines » prend comme point de départ l’automatisation des métiers de la création et le fantasme de machines « pensantes ». Ce projet examine, avec un brin d’ironie, un avenir où les designers seraient en mesure de cultiver les IA et de s’extraire (...) des fantasmes technologiques. En quoi le design pourrait-il contribuer à une critique de la culture dominante de l’IA? Comment inventer, par les pratiques de design, des alternatives soutenables? (shrink)

Conservation biology has embraced the development and application of artificial intelligence to optimize its work. The efficiency with which machine learning processes data helps to identify wild species, repair anthropogenic impacts, and intervene in ecosystems, offering supposedly good results for conservation. Thus, artificial intelligence can here be proposed as an ally of environmental justice. However, I will dispute this thesis, arguing that since conservation biology does not start from absolute parameters and environmental justice is not free from moral plurality, (...) then artificial intelligence could reproduce and increase epistemological and ethical biases. La biología de la conservación se ha sumado al uso de la inteligencia artificial para optimizar su trabajo. La eficiencia con que esta procesa los datos ayuda a identificar especies salvajes, reparar los impactos antropogénicos e intervenir en ecosistemas, ofreciendo resultados supuestamente buenos para la conservación. Así, la inteligencia artificial puede proponerse como una aliada de la justicia ambiental. Pero discutiré esta tesis, argumentando que como la biología de la conservación no parte de parámetros absolutos y la justicia ambiental no está exenta de una pluralidad moral, entonces la inteligencia artificial puede reproducir y aumentar los sesgos epistemológicos y éticos. (shrink)

L’intelligence artificielle (IA) est une notion propice aux fantasmes. En pratique, elle désigne notamment une technologie permettant à des machines de réaliser des choses que les humains qualifient d’intelligentes. Le rapport que l’intelligence artificielle entretient avec le droit se situe essentiellement à deux niveaux. D’une part on peut traiter, grâce à l’intelligence artificielle, le droit comme un objet mathématique, ce qui permet de quantifier l’ aléa judiciaire. Dans ce cadre, la machine ne singe pas le raisonnement du juge mais (...) permet de mieux mesurer les issues possibles et leurs probabilités, dans l’espoir de favoriser les solutions amiables. D’autre part, l’intelligence artificielle est un domaine du droit naissant dont les juristes doivent se saisir. Le droit n’est pas démuni face aux multiples enjeux qui existent en ce domaine, qu’il s’agisse de robotique autonome ou de systèmes experts. La responsabilité du fait des choses et la responsabilité du fait des produits défectueux sont les deux voies à explorer principalement. Les juges devront traiter ces sujets nouveaux dans les prochaines années, en comblant certaines lacunes du droit, lequel évoluera à son tour. (shrink)

Le roman Génies en boîte de Fritz Leiber a anticipé l’apparition de machines capables d’écrire des romans à la place des humains avec soixante ans d’avance sur le processus d’innovation technologique. En effet, au début des années 2020, les intelligences artificielles génératives promettent de réaliser de telles performances et de remplacer les auteurs humains. Une telle possibilité fut évoquée à plusieurs autres reprises dans la science-fiction, soulignant la dimension prospective de ce genre littéraire. Une telle possibilité pose de nombreuses questions (...) esthétiques. Cet article propose une approche adornienne de la question. L’auteur appartenant à l’École de Francfort s’est notamment interrogé sur l’industrie culturelle et sur l’art comme phénomène social. Ainsi, les œuvres littéraires produites par les IA s’inscrivent dans des luttes de classes. Pourront-elles continuer à imposer un esprit de liberté humaine face à la technostructure, fonction de l’art? Par ailleurs, la légitimité de la révolte néo-luddite contre les IA dans le roman Génies en boîte est interrogée. (shrink)

Within the strong branch of artificial intelligence, which is aimed at creating thinking machines with intellectual powers like those of man, the most explored research program is symbolic aI, defined as the attempt to use electronic computers to replicate the human mind, either assuming a structural and functional similarity between them, or trying to replicate the behavior produced by the human mind through computational processes that also have an intentional structure but are only instrumentally equivalent. In this paper we show (...) that strong symbolic aI, in either of its two variants, is impossible, since formal systems, that is what all computer programs ultimately are, are not sufficient to replicate in an intentional way four intellectual faculties of man that are essential to intelligent behavior: sense of the situation, common sense, procedural skills and theory abduction. (shrink)

Du film Her de Spike Jonze à 2001 L’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick, et des androïdes de Philip K. Dick à l’utopie intergalactique de la Culture de l’écrivain Iain M. Banks, il est impossible de comprendre aujourd’hui l’intelligence artificielle sans s’intéresser à ses puissants imaginaires. Ceux-ci, nourrissant bien des fantasmes de la Silicon Valley, sont essentiels à décrypter pour ne pas les subir, voire pour se les approprier et mieux les détourner, en faire des antidotes contre les multinationales du (...) numérique, puis cultiver grâce à eux nos propres machines rebelles de quelque futur. (shrink)

Resumen: El presente trabajo analiza si los Sistemas de apoyo a la decisión (DSSs) y otros asistentes para su uso, como las Reflection machines o los Personal Assistants that Learn (PAL), contribuyen de hecho a una mejora cognitiva, como habitualmente se tiende a asumir. Es decir, se examina si su potencial para expandir e impulsar la acción de las facultades cognoscitivas se ve efectivamente actualizado y, en consecuencia, si sirven para reafirmar el sentido capacitante de la IA y la extensión (...) de la agencia del sujeto a través de ella. Para ello, se pone de manifiesto que el diseño y aplicación de estos sistemas están mediados por una comprensión del conocimiento que actúa a modo de marco que limita sus posibilidades de mejorar las capacidades cognoscitivas humanas. Se analizan las condiciones en que la mejora cognitiva es posible a través del uso de estos sistemas, que remiten a una aproximación integradora que no tiene en cuenta solo el factor tecnológico, sino que repara en cómo, en su uso, intervienen factores gnoseológicos, así como psicológicos y sociológicos, que median en la capacidad efectiva de estos sistemas de ampliar las facultades de conocimiento, y de los que las tecnologías se sirven para ejercer su influencia. Abstract: The present article questions whether Decision Support Systems (DSSs) and other assistants for their use, such as Reflection machines or Personal Assistants that Learn (PAL), do in fact contribute to cognitive enhancement, as it is usually taken for granted. In other words, it is analysed whether their potential to effectively expand or augment cognitive capacities is actualised and, therefore, if the capabilities and the agency of the person appear in fact extended through artificial intelligence. For that purpose, it is highlighted that the design and implementation of AI systems are dependent on a certain understanding of human knowledge that acts as a framework that limits their actual capacity to enhance the cognitive faculties of the mind. The conditions under which this cognitive enhancement is possible through these systems are analysed and require an integrative approach that not only takes technology into account but realises that, in its use, gnoseological, as well as psychological and sociological factors are involved and mediate in the actual capacity of these systems to extend cognitive functions. These factors are also crucial for these technologies to exert their influence. (shrink)

Uno de los principios éticos mencionados más frecuentemente en los lineamientos para el desarrollo de la inteligencia artificial (IA) es la transparencia algorítmica. Sin embargo, no existe una definición estándar de qué es un algoritmo transparente ni tampoco es evidente por qué la opacidad algorítmica representa un reto para el desarrollo ético de la IA. También se afirma a menudo que la transparencia algorítmica fomenta la confianza en la IA, pero esta aseveración es más una suposición a priori que una (...) tesis basada en evidencia empírica. Tampoco se discute mucho hasta qué punto es técnicamente posible volver transparente la caja negra de la IA a través de los métodos de explicabilidad. En este capítulo haré un análisis de la interrelación entre los conceptos de transparencia, explicabilidad y confianza. Inicialmente, analizaré los diferentes tipos de opacidad algorítmica para entender mejor cuál es el problema al que nos enfrentamos. En las secciones subsiguientes trazaré la relación entre explicabilidad y transparencia, y presentaré los límites de los métodos actuales de explicabilidad. En la sección final, examinaré la evidencia empírica acerca de la relación entre transparencia y confianza en las decisiones automatizadas basadas en sistemas de IA. (shrink)

Los códigos éticos humanos no son coherentes en su diseño ni tampoco tienen una distribución universal. Por lo tanto, la imposible universalidad ni completitud de los sistemas éticos para la inteligencia artificial (IA) es algo evidente que tan sólo fue apuntado someramente por el estudio reciente del MIT (Moral Machine). Al tener toda ética un matiz cultural inequívoco, y también incluir grados de interpretación en sus principios (como el derecho universal a la vivienda, evidente si bien ninguna institución vela (...) por su cumplimiento, algo que una máquina no entendería). Al mismo tiempo se produce un problema formal: un sistema de IA no siempre cuenta con suficientes datos ni tiempo óptimo para procesar una situación, por lo que un factor de azar ético debe tenerse en cuenta en el diseño de tales sistemas. (shrink)

A relative tensor calculus is formulated for expressing equations of mathematical physics. A tensor time derivative operator ▽ b a is defined which operates on tensors λia...ib. Equations are written in a rigid, flat, inertial or other coordinate system a, altered to relative tensor notation, and are thereby expressed in general flowing coordinate systems or materials b, c, d, .... Mirror tensor expressions for ▽ b a λic...id and ▽ b a λic...id exist in a relative geometry G if and (...) only if a rigid coordinate system a exists in G, where ▽ b a λic = λ ,0c ic + λkev ckc aic + λ kc ic v b ckc , ▽jcλic = λ ,jc ic + λkcΓ jc kc ie , and v b aic is the velocity of b relative to a with components in c. These operators are convenient in theoretical analyses and can be incorporated into machine programs for the numerical solution of physical problems. (shrink)

This three-part paper presents Gordon Pask’s conversation theory (CT) and interaction of actors theory (IA) and outlines ways to apply these cybernetic approaches to designing technologies and scenarios for both formal and informal learning. The first part of the paper covers concepts central to CT and IA, explaining the relationship between conceptual and mechanical operators, and machines mediating informal and formal learning. The second part of the paper applies visual representations of CT and IA to understanding the use of Pask’s (...) course assembly systems (CASTE and THOUGHTSTICKER), created between the late 1960s and the 1980s, and the ThoughtShuffler search interface, created in the 2010s. The third part proposes two pathways for design based on CT and IA: firstly, the potential for designers and observers to reformulate the qualities of tools and learning scenarios to augment human thinking and collective action; and secondly, the possibility to create tools with malleable interfaces that allow users to become intermediaries rather than consumers of knowledge. (shrink)

Nel 1956, in piena guerra fredda, una conferenza di scienziati al Dartmouth College negli Stati Uniti annunciò il lancio di un audace progetto scientifico, l’Intelligenza Artificiale (I.A.). Dopo l’iniziale fallimento degli sforzi della “Hard AI” di produrre un’intelligenza simile a quella umana, alla fine del XX secolo è emerso il movimento della “Soft AI”. Invece di essere orientato a imitare il comportamento umano in relazione a compiti specifici, ha preferito cercare modi alternativi di eseguire i compiti basati sulle particolari funzioni (...) e strutture della macchina. Il fattore decisivo è stata la combinazione della tecnologia di apprendimento automatico con le comunicazioni digitali online, l’incontro tra l’IA e Internet. Le applicazioni dell’IA “soft” sono quelle che vediamo nel mondo dei dispositivi automatici “intelligenti” che informano la nostra vita sociale digitale. Nel seguente articolo mi concentrerò su una particolare applicazione dell’IA per le discussioni online con utenti umani, ChatGPT, per mostrare le implicazioni della tecnologia digitale online nelle modalità storico-sociali dell’esistenza umana. ChatGPT è un’applicazione che combina l’IA con Internet, le possibilità della corrispondenza tra macchine e le potenzialità della tele-comunicazione umana. Il mio approccio si concentra sulle implicazioni fenomenologiche e storico-sociali della proliferazione della tecnologia AI per quanto riguarda la coscienza e la socialità umana. -/- Abstract (english) -/- In 1956, amidst the Cold War, a conference of scientists at Dartmouth College in the United States announced the launch of a bold, scientific project, Artificial Intelligence (A.I.). After the initial failure of “Hard AI” efforts to produce a human-like intelligence, the “Soft AI” movement emerged in the late 20th century. Instead of being oriented towards imitating human behaviour concerning specific tasks, it preferred to seek alternative ways of performing tasks based on the particular functions and structures of the machine. The decisive factor was the combination of Machine Learning technology with Digital Online Communications, the meeting between AI and the Internet. The applications of “Soft” AI are those we see in the world of “smart”, “intelligent” automatic devices that inform our digital social life. In the following article, I will focus on a particular application of AI for online discussions with human users, ChatGPT, in order to show the implications of online digital technology in the social-historical modalities of human existence. ChatGPT is an application that combines AI with the Internet, the possibilities of Machine correspondence with the potentialities of human telecommunications. My approach focuses on the phenomenological and social-historical implications of the proliferation of AI technology as regards human consciousness and sociality. (shrink)

En este trabajo examino cómo el Funcionalismo de Máquina de Turing resulta compatible con una forma de dualismo, lo que aleja a la IA clásica o fuerte del materialismo que la inspiró originalmente en el siglo XIX. Para sostener esta tesis, argumento que efectivamente existe una notable cercanía entre el pensamiento cartesiano y dicho funcionalismo, ya que el primero afirma que es concebible/posible separar mente y cuerpo, mientras que el segundo sostiene que no es estrictamente necesario que los estados mentales (...) se realicen en las propiedades físicas de engranajes y máquinas reales. This article deals with how Turing Machine Functionalism turns out to be compatible with a form of Dualism, which involves that strong AI is not close to the original Materialism that inspired it in the nineteenth century. To support this thesis, I argue that there is a compelling coincidence between Descartes' philosophy and this version of Functionalism, since the former holds that it is conceivable/possible to separate mind and body, while the latter holds that it is not strictly necessary that mental states are realized by the physical properties of real cogs and machines. (shrink)

Assistimos a uma nova revolução tecnológica, decorrente da massificação do uso de sistemas de Inteligência Artificial generativa, que vão para além das técnicas de Machine Learning, entrando no Deep Learning e nas redes neuronais. Inclusivamente, já se vem experimentando o seu uso no domínio da interpretação jurídica. Porém, este mesmo domínio parece estar conceptualmente vedado à intervenção da IA, por a interpretação jurídica consistir numa atividade puramente mental e não podendo a IA fazer mais do que imitar processos mentais. (...) Será isto verdade? Neste ensaio, defende-se que, embora o processo pelo qual os novos sistemas de IA (Inteligência Artificial generativa) não seja idêntico (nem, sequer, proximamente semelhante) ao processo mental pelo qual os juristas humanos fazem interpretação jurídica, o resultado é (pode ser) efetivamente idêntico. (shrink)

Comprendre le traitement médiatique, les discours de rêve ou de cauchemar qui accompagnent l’intelligence artificielle, suppose une analyse au prisme de la « triade animalité, humanité, machinité », à même de mettre à jour les projections ontologiques humaines à l’endroit des IA et de ce qui fait souvent figure de contraire dans notre imaginaire : les animaux. Le robot comme figure imaginaire y est un vecteur de dévoilement de l’implicite. Les fantasmes et craintes suscitées par les IA, si élevés et (...) subtils puissent-ils paraître d’un point de vue de bipèdes supérieurs, ne sont peut-être « que » de malines réactions animales face à ce qu’on imagine être un prédateur. Il s’agit simplement d’identifier la menace, or bien souvent elle est humaine. Les humains ne sont-ils pas les meilleurs prédateurs pour eux-mêmes? Et pour sortir de la métaphore de l’annihilation des humains par les robots, ne se comportent-ils pas envers les animaux de la même façon que ce qu’ils craignent et condamnent dans leur fantasme d’une machine aveugle, sans capacité de réflexion, d’éthique ou de sentiments? (shrink)

Résumé Cet article explore la complexité de l’interaction entre l’Intelligence Artificielle (IA) et les rationalités humaines, en mettant l’accent sur les défis des humanités numériques. À travers une étude exploratoire, on articule deux perspectives : d’une part, la critique de l’idée que l’IA pourrait imiter ou reproduire fidèlement les rationalités humaines, et d’autre part, l’examen des limites et des possibilités de l’intelligence artificielle en tant que système autonome. L’analyse s’appuie sur des interactions prolongées avec ChatGPT, visant à tester les capacités (...) de l’IA dans des contextes pédagogiques et épistémiques. L’article propose une reconceptualisation des relations entre jeux, calculs et mondes possibles, en soulignant les implications pour des sémiosphères différentes (culturelle/artificielle) et les standards de rationalité. Finalement, l’article vise à problématiser les rôles potentiels de l’IA en tant que catalyseur d’énonciation, médiateur dans une cognition distribuée, et agent participant à une intelligence collective, tout en soulignant les limites intrinsèques des capacités réflexives et cognitives de l’IA. (shrink)