English summary: Lucien Jerphagnon (1921-2011) was one of the most imminent scholars of Greek philosophy during the twentieth century. This collection of texts offers his lectures from the 1970s and 80s on Platos Parmenides, tracing the history of Greek philosophy through to Plotinus and the Neo-Platonists and Gnostics with wit and erudition. The present volume follows the recent critical edition and French translation of Parmenides. French description: Big-bang philosophique, le Parmenide de Platon a donne naissance a un courant (...) de pensee, le neoplatonisme, qui a ponctue toute l'Antiquite de la Grece a Rome et dont les echos ont resonne jusqu'a la Renaissance. Texte matriciel, il a pourtant traine apres lui la reputation d'un dialogue obscur, voire abscons. Inedits, ces trois cours de Lucien Jerphagnon (1921-2011) en delient les difficultes pour en faire apparaitre l'harmonie secrete. Confrontation personnelle d'un philosophe avec un texte repute ardu, la premiere serie de cours, prononcee en 1973 et revue en 1979-1980, propose une analyse lineaire du texte et des fameuses hypotheses. La deuxieme (1982-1983) relate l'histoire des interpretations du Parmenide jusqu'a Plotin. Enfin la derniere partie fait revivre le seminaire tenu a l'universite de Caen en 1983-1984, offrant une lecture commentee de La Vie de Plotin par Porphyre.Empreintes d'oralite et de pedagogie, ces pages, tres accessibles et ou toujours pointent l'humour et l'intelligence bienveillante, invitent le lecteur a la rencontre non seulement d'un monument de l'histoire de la philosophie mais aussi d'un maitre de l'hellenisme, un Socrate pour notre temps, Lucien Jerphagnon. (shrink)

D'une grande figure de la philosophie à une école de pensée, des maîtres aux disciples, d'un discours sur sa méthode à une leçon d'histoire, Lucien Jerphagnon nous plonge aux sources les plus originelles de notre temps et de notre culture. Avec son érudition savoureuse, et cet art fulgurant d'exhumer le passé et d'incarner les textes, le grand historien nous rappelle pourquoi les penseurs de l'Antiquité - Platon, Plotin et saint Augustin en tête - ont porté jusqu'à nos jours (...) une irréfutable initiation à tout ce qui est la vie de l'esprit, et à tout ce qui rend vivant en général. En recréant, par-delà les siècles, la plus enthousiasmante des communautés d'esprit, Lucien Jerphagnon remplit tous les devoirs de la paideia, cet art d'enseigner et de transmettre qui, plus qu'un savoir, est une éducation de l'être. (shrink)

Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.

Ainsi donc parlaient les anciens philosophes. Leurs paroles ne sont point perdues dans les vestiges de temples morts, d'Athènes, d'Ephèse ou de Rome: recueillies, trancrites, commentées, elles ont engendré d'autres paroles qui elles-même en ont nourri d'autres. Ainsi d'âge en âge aura-t-on puisé dans ce trésor de mots, venu de si loin, où les siècles à venir trouveront de quoi se faire l'idée d'un bonheur et d'une sagesse. De ce cercle de penseurs disparus, Jean-Paul Dumont connaissait tout, et mieux que (...) personne: les premiers rôles et les comparses, les figures et les figurants. Il avait tout surpris, tout retenu de leurs conversations, de leurs empoignades, de leurs rognes et de leurs rires. Pour honorer sa mémoire et poursuivre ce dialogue ininterrompu avec les penseurs de l'aurore de la philosophie, vingt-trois de ses élèves, collègues et amis ont, à leur tour, voulu faire parler les Anciens, en particulier Platon et les philosophes du monde hellénistique. De Zénon d'Elée à Philodème, de Diogène de Babylone à Sextus Empiricus, de Platon à Saint Augustin, tous témoignent du bonheur du discours et de la fécondité d'une temps qui ne songeait pas à séparer la vie et la pensée. Outre une étude inédite sur "Le modèle parménidien de l'assimilation: pensée, sensation et vie", le volume comprend aussi la réédition de deux articles devenus introuvables de Jean-Paul Dumont "Diogène de Babylone et la preuve onthologique" et "L'âme et la main, signification du geste de Zénon", ainsi que la bibliographie complète de ses oeuvres. (shrink)

Le grand philosophe français Lucien Jerphagnon est décédé le 16 septembre 2011. Spécialiste de la pensé antique, disciple de Vladimir Jankélévitch, il avait su rendre son savoir populaire. Jean d’Ormesson l’a défini ainsi : «Un savant qui sait unir un style rapide et séduisant à l’érudition la plus rigoureuse.» Trois ans après sa mort, sa veuve lui adresse une série de lettres en forme de souvenirs. Emplies d’émotion, elles composent, par cette multiplicité de regards amoureux et nostalgiques, un (...) véritable hommage. Au-delà des réflexions sur la mort, le deuil, la solitude ou l’absence, cette soixantaine de courts chapitres, portés par un style sensible, constituent un portrait simple et touchant de celui qui fut aussi un homme remarquable. (shrink)

Après les traités 38, 50 et 25, les Éditions du Cerf récidivent avec un nouveau titre, le traité 20 Sur la dialectique. Il faut toutefois aborder ce livre d’une manière toute spéciale, car il se distingue radicalement des autres parutions de cette collection. L’auteur, Vladimir Jankélévitch, s’est en effet éteint à Paris en 1985, à l’âge de quatre-vingt-deux ans. Le travail qu’on offre au public prend donc la forme d’un hommage posthume à ce philosophe français dont les publications s’étendent sur (...) cinquante ans, de 1924 à 1974. C’est précisément sa toute première composition d’importance, celle de 1924 lors de son diplôme d’études supérieures, qui s’ajoute désormais à l’ensemble de ses écrits et permettra de voir à quel état d’élévation se trouvait alors sa pensée du haut de ses vingt ans. L’édition moderne qu’on en propose respecte autant que possible l’original manuscrit. Par exemple, toutes les annotations que fit Émile Bréhier en marge du travail de son étudiant apparaissent au bas des pages. Même les quelques erreurs de langage subsistent dans leur intégralité. Nos attentes doivent alors s’ajuster au type de travail qu’on s’apprête à lire. En tant que relique et témoignage d’une intelligence en plein développement, il prend une tout autre tangente que les ouvrages plus matures qu’a écrits P. Hadot sur les traités 38 et 50. La division de la recherche en introduction, traduction et commentaire, si constante d’un livre à l’autre, s’évanouit dans le traité Sur la dialectique. On n’y trouve aucune traduction et seulement un commentaire plus ou moins suivi sur la seconde moitié du traité. Le lecteur fera bien de se munir au préalable de son édition de Plotin chez Les Belles Lettres, afin de se rafraîchir au besoin la mémoire sur le traité I, 3. (shrink)

Recent research on thick terms like “rude” and “friendly” has revealed a polarity effect, according to which the evaluative content of positive thick terms like “friendly” and “courageous” can be more easily canceled than the evaluative content of negative terms like “rude” and “selfish”. In this paper, we study the polarity effect in greater detail. We first demonstrate that the polarity effect is insensitive to manipulations of embeddings (Study 1). Second, we show that the effect occurs not only for thick (...) terms but also for thin terms such as “good” or “bad” (Study 2). We conclude that the polarity effect indicates a pervasive asymmetry between positive and negative evaluative terms. (shrink)

Lucien Sève (1926–2020) was one of the foremost Marxist theoreticians of the Parti Communiste Français. An indomitable opponent of both structural and humanist Marxism, his 1973 article reprinted below represents the core of his conception of alienation. For Sève, whilst the mature Marxism of Das Kapital is fundamentally distinct from the speculative humanism of the 1844 Manuscripts in placing capital, not abstract labour, at the heart of alienation, this reinforces, rather than replaces, the role of alienation at the centre (...) of Marx’s mature thought, and hence of Marxism itself. (shrink)

In this landmark work of economic sociology, Lucien Karpik introduces the theory and practical tools needed to analyze markets for singularities. Singularities are goods and services that cannot be studied by standard methods because they are multidimensional, incommensurable, and of uncertain quality. Examples include movies, novels, music, artwork, fine wine, lawyers, and doctors. Valuing the Unique provides a theoretical framework to explain this important class of products and markets that for so long have eluded neoclassical economics. With this innovative (...) theory--called the economics of singularities--Karpik shows that, because of the uncertainty and the highly subjective valuation of singularities, these markets are necessarily equipped with what he calls "judgment devices"--such as labels, brands, guides, critics, and rankings--which provide consumers with the credible knowledge needed to make reasonable choices. He explains why these markets are characterized by the primacy of competition by qualities over competition by prices, and he identifies the conditions under which singularities are constructed or are in danger of losing their uniqueness. After demonstrating how combinations of the numerous and multiform judgment devices can be used to identify different market models, Karpik applies his analytical tools to the functioning of a large number of actual markets, including fine wines, movies, luxury goods, pop music, and legal services. (shrink)

Ce dictionnaire encyclopédique embrasse, avec ses treize chapitres, la quasi-totalité du domaine, allant des problématiques à la communication politique en passant par les concepts transversaux, l'intelligence artificielle, les sciences cognitives, les mass media et le droit de la communication. Ordre alphabétique à l'intérieur des chapitres. [SDM].

L’histoire des mathématiques présente une singularité qui a souvent été remarquée par les historiens : contrairement à la physique, cette histoire ne procède pas essentiellement par conjectures et réfutations, mais par une succession d’enchaînements intégrant le passé dans le présent en le réinterprétant. Cette opération implique un acte de lecture du passé par le présent. En partant des thèses de Husserl dans L’origine de la géométrie sur le rôle de l’écriture dans l’historicité des mathématiques, l’article analyse les conditions de possibilité (...) de cette lecture, liées à la nature du texte mathématique : cette dernière doit être pensée à partir de trois partages opérés par le regard du lecteur : entre le vrai et le faux, entre l’écriture et l’image, entre ce qui est mathématique et ce qui n’en relève pas. L’article prend pour exemple le statut de l’équation dans la Géométrie de Descartes. Il montre la solidarité profonde entre cette dernière et les idées que développe le philosophe sur la lecture et la nature du signe. Et il met en évidence comment il est possible à partir de ces idées de reconstituer la manière dont Descartes pouvait lire un texte mathématique, et de comprendre en quoi cela a déterminé en partie ses conceptions dans sa Géométrie, mais aussi en quoi d’autres lectures de la Géométrie peuvent l’insérer dans les mathématiques des siècles ultérieurs. (shrink)

This article offers a novel account of a key concept in Hannah Arendt’s political thought: amor mundi. In political theory’s ethical turn, theorists have increasingly turned to amor mundi as a source of ethical guidance and inspiration for politics. However, in doing so, they have elided Arendt’s distinct understanding of care. This article recovers Arendt’s understanding of amor mundi as care for the world by reconstructing the central concerns of her dissertation, Der Liebesbegriff bei Augustin, and tracing them to the (...) “Crisis” essays of Between Past and Future. It shows that amor mundi emerges in the dissertation as part of a question: if love is our fundamental orientation toward the world, how can we love the world without instrumentalizing it? The two “Crisis” essays provide the following answer: if love is to avoid—and perhaps militate against—the instrumentalization of the world, it must take the form of care. Following this analysis, this article contends that the contribution of amor mundi to the ethical turn is best understood, not as the ethos needed to guide action in the political realm, but as a key pre- or nonpolitical ethos needed to conserve the world where politics takes place—and thus the very possibility of politics. (shrink)

De quoi peut-il s'agir lorsqu'on entreprend de penser les représentations? Pourquoi leur accorder un intérêt épistémologique aussi important qu'il faille s'y mettre à plusieurs dans le cadre d'un ouvrage collectif? A quoi peut bien se destiner cette synergie? C'est pour pouvoir résoudre le problème de pertinence et de sens que pose la réflexion sur les représentations que des univeristaires camerounais ont accepté de collaborer à cet ouvrage.

Quantum theory has the property of “local tomography”: the state of any composite system can be reconstructed from the statistics of measurements on the individual components. In this respect the holism of quantum theory is limited. We consider in this paper a class of theories more holistic than quantum theory in that they are constrained only by “bilocal tomography”: the state of any composite system is determined by the statistics of measurements on pairs of components. Under a few auxiliary assumptions, (...) we derive certain general features of such theories. In particular, we show how the number of state parameters can depend on the number of perfectly distinguishable states. We also show that real-vector-space quantum theory, while not locally tomographic, is bilocally tomographic. (shrink)

The concept of innovation defines our age. It fuels the global economy, promises a sustainable future, and stands at the heart of our interconnected society. On the one hand, the concept of innovation is widely presupposed in terms of the commercial value it generates. As claimed in the tradition of economic analysis, innovation is characterized by its competitive dynamics and primarily directed at developing marketable products and services. On the other hand, the reality of today’s global issues, such as climate (...) change and food security, urges innovation to generate societal value beyond mainstream economic incentive. To this end, the EU policy discourse has paved the way for Responsible Innovation. The core idea here is to steer innovation processes towards societally desirable outcomes, specifically in response to the ‘grand challenges’ of our time. Under the sway of ‘science with and for society’, the hypothesis is that innovation can only respond to the needs and ambitions of society by including all its actors throughout the process. However, while much effort is dedicated to governing innovation, little thought goes to what innovation itself means conceptually. What understanding of innovation underpins the framework of RI? What implications, if any, does this have for the ambition to achieve RI? These are important questions to raise as they enable critical reflection on the relation between responsibility and innovation, broadly speaking. Does the ‘R’ in RI entail an application of ethical keys to an already existing concept of innovation, or does it require us to rethink the concept of innovation altogether? After providing a general introduction in chapter 1 on the context of the dissertation and its main research objectives, chapter 2 shows how RI emerged from a longer history of efforts to incorporate ethical dimensions in new and emerging technologies, such as Technology Assessment and Science and Technology Studies. While similar to its precursors in prioritizing ethical concerns, RI clearly distinguishes itself by shifting from an ethics of constraints to an ethics of construction. The chapter continues to show that such an approach comes with an epistemic challenge, a political challenge, and a conceptual challenge. Through an extensive analysis of policy documents and academic literature, chapter 3 breaks open the concept of innovation in the RI discourse. Firstly, it demonstrates that the RI discourse tends to presuppose a techno-economic concept of innovation, as coined by the terms ‘technological innovation’ and ‘commercialized innovation’. Secondly, it provides a historical analysis to show that the concept of innovation was originally politically oriented and had little to do with the way in which it is commonly understood today. Thirdly, it discusses the implications of a techno-economic concept of innovation for achieving the ideal of RI and brings into question whether the political origins of innovation may inspire an alternative route. Chapter 4 engages with the philosophy of technology to assess the feasibility of RI at both an ontic and ontological level. While innovation at the ontic level refers to concrete innovative artefacts, innovation at the ontological level refers to the mode through which these artefacts are seen, understood, and created. At the ontic level, RI is shown to play a significant role in steering emerging technologies towards societally desirable outcomes. Even so, at the ontological level, the question is whether the ideal of RI is feasible insofar its scope is limited to governing a techno-economic concept of innovation. Parallel to Martin Heidegger’s view of technology as Enframing, this chapter denotes that in trying to govern a techno-economic concept of innovation, the RI discourse remains subject to its dominance. This in turn explains why, at the operational level, RI is often employed for mere strategic and instrumental purposes, while falling short on its promoted ambitions. Chapter 5 articulates an orientation shift from a techno-economic concept of innovation towards a political concept of innovation in the RI discourse. To this end, the chapter distinguishes between weak RI, which seeks to govern a techno-economic concept of innovation through an applied set of ethical dimensions; and strong RI, which seeks to conceive a political concept of innovation beyond techno-economic ideology and practice. Inspired by the work of Hannah Arendt, the chapter establishes a political concept of innovation that actualizes the human capacity for speech and action, inspires radical novelty, and empowers the public sphere. In doing so, the chapter concludes that strong RI is principally a plural undertaking which guards individual opinion from collective opinion; enables a physical and symbolic openness that genuinely activates citizenry; and stimulates performative speech. The final chapter, chapter 6, briefly recaps the main research objectives and takes stock of the insights gained. It concludes that the contribution of this dissertation does not reside in the concern with the techno-economic ideology of innovation as such – a concern which RI in fact already expressed when it first emerged – but more so in the ontological critique to the idea that this ideology can somehow be overpowered through governance and regulation. The rehabilitation of an ontological dimension in RI in turn provides a new perspective to the philosophy of technology, which over the years has taken a course away from ontological viewpoints. Moreover, the chapter elaborates on how a political concept of innovation adds depth to the foundational claims of RI. Based on these conclusions, the chapter reflects on a range of broader insights, particularly in relation to the philosophy of innovation and the ethics of socially disruptive technologies. In sum, this dissertation politicizes the RI discourse precisely in the way it was originally envisioned, that is, through conceptualizing innovation as a fundamentally political matter. In this view, politics is not merely an extension of RI but is itself the condition of RI; it is what enables innovation to genuinely serve the public good. (shrink)

Dans quelle mesure les techniques des instruments modernes d'observation et d'imagerie optique ou numérique développées en physique, biologie et médecine transforment-elles les conceptions philosophiques de l'observation, et le rapport entre cette dernière et la théorie? La philosophie des sciences a conduit ces dernières décennies une réflexion sur le rôle des instruments dans l'observation en s'appuyant essentiellement sur des appareils traditionnels comme les microscopes et télescopes. Le...

Les progrès scientifiques ont creusé un fossé entre médecine universitaire et médecine pratique. Les relations humaines entre malades et médecins sont allées en s'appauvrissant. Aussi convient-il de réintroduire dans le dialogue thérapeutique le sujet perdu de la médecine, la personne du malade. C'est la seule voie pour parer au danger de déshumanisation qui menace les institutions hospitalières et l'art de guérir tout entier. Le but de ce livre est de combler le fossé entre les deux médecines en proposant une formation (...) psychologique appropriée du praticien. Lucien Israël est agrégé de médecine et de psychiatrie, professeur de Psychiatrie à l'Université de Strasbourg et Chef de service au Centre Hospitalier de Strasbourg. (shrink)

The concept of ‘world visions’, first elaborated in the early work of Georg Lukàcs, is used here as a tool whereby the similarities between Pascal’s Pensées and Kant’s critical philosophy are contrasted with the rationalism of Descartes and the empiricism of Hume. For Lucien Goldmann, a leading exponent of the most fruitful method of applying Marxist ideas to literary and philosophical problems, the ‘tragic vision’ marked an important phase in the development of European thought from rationalism and empiricism to (...) the dialectical philosophy of Hegel, Marx and Lukàcs. The book is not a collection of isolated essays on Kant, Pascal, Racine, the status of the legal nobility in seventeenth-century France and the exact nature of the religious movement known as Jansenism, but an attempt to formulate, by an examination of these different topics, a general approach to the problems of philosophy, of literary criticism, and of the relationship between thought and action in human society. (shrink)