Le but de cet article est d'examiner à fonds les relations qu'il y a entre les données de la science sur la matière et l'énergie, et les notions philosophiques de substance et d'accident. Il s'agit ici spécialement des deux questions suivantes : d'abord, doit-ön appeler vraiment exacte l'expression : « la matière se transforme en énergie » et ensuite : peut-on vraiment dire qu'il n'y ait pas de matière dans l'espace vide d'air ? C'est de propos délibéré que nous avons (...) choisi pour l'étude de ces questions la méthode qui consiste à interroger, autant que possible, les données mêmes de la science. Nous esquissons dès lors rapidement dans la première partie de l'article les théories physiques concernant notre sujet. Puis, dans la seconde partie, nous essayons d'en donner une interprétation. Cette interprétation met en lumière l'intuition plus profonde, qui se cache dans la connaissance du physicien, et qui ne saurait s'exprimer d'une manière achevée dans le cadre de la théorie physique comme telle. Il est nécessaire dès lors de donner une notion exacte de la substance. Tout physicien d'ailleurs tient implicitement compte de cette notion, dès qu'il ne se contente plus seulement des seules formules, mais qu'il y ajoute des explications. On doit toutefois circonscrire avec un soin particulier le sens attaché à la notion de « substance matérielle ». Il ne faudra pas par exemple trop insister sur l'occupation d'une certaine partie de l'espace bien tranchée. On doit aussi éviter une espèce d'anthropomorphisme dans laquelle on attribuerait à la substance matérielle une intériorité ou une indépendance trop grandes. Nous espérons être arrivé ainsi à des conclusions fondamentales sur la notion de la substance matérielle, ainsi que sur la nature de l'espace appelé vide. (shrink)

"This document records some important laws of classical predicate logic. It is designed as a reservoir to be tapped by users of logic, in system development. Though a systematic presentation is attempted, many of the laws appear just because they happen to be useful.".

A model for the trapping of animals with a circular pitfall is formulated. The model's assumptions are: The animals move independently according to the same Brownian motions. The boundary of the pitfall acts as an absorbing or elastic barrier. Initially a fixed number of animals is independently homogeneously distributed over a finite study area, or the initial positions follow a homogeneous planar Poisson process. The model depends on three free parameters: the motility of the animals, their reaction to the pitfall, (...) the initial density.It appears that the catches in disjoint time intervals are multinomially or independently Poisson distributed. The parameters of these distributions are obtained by solving certain partial differential equations. (shrink)

Peut-être que jusqu'ici dans les recherches philosophiques sur la nature du temps on a attribué trop peu d'attention à la distinction entre « temps » comme catégorie mathématique d'une part, et « temps » comme il est réalisé dans des processus et des périodes d'autre part. Quand on essaie de combler ce vide, on éprouve le besoin d'impliquer dans ses considérations l'apparition fréquente de « nouveauté » et de « commencement ». C'est pourquoi on examine dans la première partie de (...) cet article comment nous nous formons une notion mathématique du temps. Il apparaît que cela se fait en idéalisant la perception des périodes. On s'imagine que l'unité du temps une fois choisie peut être reproduite exactement, et même jusqu'à l'inñni. En outre on s'imagine que chaque période peut être divisée en des intervalles arbitrairement petits. Un instant est pensé comme une limite nette entre le temps qui précède et le temps qui suit ; ici la séparation entre les deux parties du temps est posée comme absolue contre arrière-plan d'un temps dont justement la cohérence est posée comme absolue. C'est ainsi que naît la catégorie du temps comme une possibilité homogène, toujours égale à elle-même pour indiquer des instants indivisibles et pour délimiter des périodes, à savoir une possibilité qui s'étend sans limites des deux côtés de l'instant actuel, aussi bien vers l'avenir que vers le passé. Quand on indique un instant, deux notions contradictoires sont posées en même temps, à savoir une séparation absolue et une cohérence absolue. Dans la physique ce schéma mathématique s'avère extrêmement utile. Pourtant il s'agit de se rendre toujours compte de l'applicabilité défectueuse de ce schéma, de sorte qu'on fasse attention aux complications qui exigent un complément et une correction de la théorie. Quand on applique le même schéma aussi aux processus vitaux et aux événements psychiques, alors l'incohérence entre le schéma mathématique et la succession réelle des périodes se trouve encore plus grande. Dans la deuxième partie on analyse le « commencement ». De la manière la plus originelle un commencement se présente devant nous, quand nous essayons d'avoir une vue d'ensemble de notre propre vie, comme elle se trouve dans notre mémoire. Dans le passé nous rencontrons alors une frontière que nous ne pouvons pas marquer cependant nettement sur une échelle mathématique. Ainsi en analysant chaque commencement on doit distinguer de nouveau soigneusement le commencement dans le domaine mathématique de celui dans l'ordre réel. Le caractère abrupt qui est propre à un commencement « mathématique » se trouve absent dans un commencement « réel ». Dans la troisième partie il est démontré que le temps et le commencement sont inséparablement liés l'un à l'autre. Le temps réel apparaît partout dans des périodes ayant un commencement et ainsi dans un ensemble compliqué de commencement et de permanence. Toutes les totalités dans la nature vivante et dans la nature inanimée, les individus ainsi que les espèces, ont été neuves une fois. Avant ce commencement multiple notre univers a été neuf. Cependant, alors il appert que cette mesure perd son utilité. Lorsque l'univers était encore en gestation, notre temps, lui aussi, avec sa mesure était en formation. C'est pourquoi une localisation exacte du commencement de l'univers sur l'échelle du temps n'est pas seulement impossible, mais même absurde. Cependant, si un commencement ne peut jamais être déñni de façon mathématique, il est pourtant défini de sa manière particulière dans le temps, c'est à dire par une définition qui essentiellement contient une certaine imprécision. Quant au commencement de l'univers les sciences physiques conduisent par des chemins différents à un même résultat, et font conclure à un âge de l'univers de quatre milliards et demi d'années environ. Finalement une question concernant la notion de création se présente. La tradition connaît en effet une notion de création dans un sens très stricte, distinguée des notions de « conservatio » et de « concursus ». On a l'habitude de lier le fait de la création à un seul ou à quelques instants. Mais nous croyons pouvoir démontrer que dans la dépendance que les créatures ont a l'égard du Créateur, il y a toujours aussi un aspect d' « être créé » dans le sens cité plus haut, un aspect qui se met d'autant plus au premier rang qu'il y a plus de nouveauté et de discontinuité vis à vis du passé. (shrink)

We reply to a comment by Hargrave and Smith on a paper in which we use Ostrom’s design principles to develop theory about stakeholder governance. We agree with most of the issues that Hargrave and Smith raise, but disagree with their statement that the systems view of stakeholder governance that they advocate stands in contrast to our approach. The two approaches are complementary.

This book examines how enlightened Scottish social theorists c.1740 to c.1800 understood the origin and development of religion. Challenging scholarly disregard for the topic, it shows how most prominent thinkers of the Scottish Enlightenment thought deeply about the relationship between religion, human nature and historical change. The Scots viewed this relationship as an important strand within the study of the 'science of human nature' and the 'history of man.' The fruits of this investigation were a sophisticated and innovative account of (...) religious change that is characterized by a striking modernity and naturalism, even by the more devout theorists. The views of the literati surveyed here need to be incorporated into our larger histories of the 'science of religion' as much as they do into our understanding of the social theory of the Scottish Enlightenment. (shrink)

A major concern of public health authorities is to also encourage adults to be exposed to enriched environments during the pandemic lockdown, as was recently the case worldwide during the COVID-19 outbreak. Games for adults that require physical activity, known as exergames, offer opportunities here. In particular, the output of the gaming industry nowadays offers computer games with extended reality which combines real and virtual environments and refers to human-machine interactions generated by computers and wearable technologies. For example, playing the (...) game in front of a computer screen while standing or walking on a force plate or treadmill allows the user to react to certain infrastructural changes and obstacles within the virtual environment. Recent developments, optimization, and minimizations in wearable technology have produced wireless headsets and sensors that allow for unrestricted whole-body movement. This makes the virtual experience more immersive and provides the opportunity for greater engagement than traditional exercise. Currently, XR serves as an umbrella term for current immersive technologies as well as future realities that enhance the experience with features that produce new controllable environments. Overall, these technology-enhanced exergames challenge the adult user and modify the experience by increasing sensory stimulation and creating an environment where virtual and real elements interact. As a therapy, exergames can potentially create new environments and visualizations that may be more ecologically valid and thus simulate real activities of daily living that can be trained. Furthermore, by adding telemedicine features to the exergame, progress over time can be closely monitored and feedback provided, offering future opportunities for cognitive-motor assessment. To more optimally serve and challenge adults both physically and cognitively over time in future lockdowns, there is a need to provide long-term remote training and feedback. Particularly related to activities of daily living that create opportunities for effective and lasting rehabilitation for elderly and sufferers from chronic non-communicable diseases. The aim of the current review is to envision the remote training and monitoring of physical and cognitive aspects for adults with limited mobility, through the implementation of concurrent telehealth and exergame features using XR and wireless sensor technologies. (shrink)

This paper studies the use of hypotheses schemes in generatinginductive predictions. After discussing Carnap–Hintikka inductive logic,hypotheses schemes are defined and illustrated with two partitions. Onepartition results in the Carnapian continuum of inductive methods, the otherresults in predictions typical for hasty generalization. Following theseexamples I argue that choosing a partition comes down to making inductiveassumptions on patterns in the data, and that by choosing appropriately anyinductive assumption can be made. Further considerations on partitions makeclear that they do not suggest any solution (...) to the problem of induction.Hypotheses schemes provide the tools for making inductive assumptions, but theyalso reveal the need for such assumptions. (shrink)

First published in 1938. A study of the political doctrines and events which led to a hardening of lines between the Royalists and the Parliamentarians. "From the March of 1604, when James I met his first Parliament to the assembly of the Long Parliament in November 1640, there was going on a conflict between irreconcilable views concerning the constitution of government in England. It was concerned with what had been and with what was and, necessarily, with what should be." By (...) 1640 the question soon would be "how stable government could ever again be established... But the confusion, if it produced little else of value, produced a ferment of thought." And this ferment has had an incalculable effect on the centuries which have followed. Among the many topics discussed, on the basis of firm knowledge and with reasonableness, are the King and the nature of his claim, the parliamentary opposition and its conceptions and the possibility of compromise, the approach to Toleration, Puritanism and the Laudian Church, and the final collapse of government. (shrink)