Die Bibliotheca Teubneriana, gegründet 1849, ist die weltweit älteste, traditionsreichste und umfangreichste Editionsreihe griechischer und lateinischer Literatur von der Antike bis zur Neuzeit. Pro Jahr erscheinen 4-5 neue Editionen. Sämtliche Ausgaben werden durch eine lateinische oder englische Praefatio ergänzt.

"Presents the essential aspects of Philo's work, as an introduction to Hellenistic Judaism, information on the background of early Christian thought, and... intellectual history of antiquity"--P. xi.

O objetivo deste breve texto é o de mostrar como de Aristóteles a Agostinho houve uma revalorização do termo tapeinos, um conceito de menor importância no âmbito da ética aristotélica indicando aquele que se rebaixa ou se diminui ante outra pessoa. Faremos um breve excurso pelo uso desse termo por um autor pagão, Epicteto, e por dois autores cristãos, Atanásio de Alexandria e Basílio de Cesaréia, antes de chegarmos até o seu uso em Agostinho de Hipona, pensador no qual o (...) conceito já adquiriu o valor positivo de humildade, uma virtude (areté) concebida como essencial, pois assinala uma característica do próprio Cristo e, por conseguinte, fundamental para o Cristianismo. Palavras-chave: Tapeinos; Aristóteles; Basílio; Agostinho. Some remarks on the Christian resignification of tapeinos Abstract: This text aims to show how from Aristotle to Augustine of Hippo, there was a revalorization of the term tapeinos, a concept of minor importance inside the Aristotelian Ethics, which could be translated as signalizing the person who stoops to someone else. We will do a brief excursus considering the use of this term in one Pagan author, Epictetus, and in two Christian ones, Athanasius of Alexandria and Basil of Caesarea, before we arrive at Augustine of Hippo, a thinker in which the concept has already acquired the positive value of humility, a virtue (arete) thought as essential, because typical of Christ himself and consequently of Christianity. Key-words: Tapeinos; Aristotle; Basil; Augustine. Quelques notes sur la resignification chrétienne de tapeinos Resumé: Le but de ce bref texte est de montrer comment d’Aristote jusqu’Augustin, il y a eu une réévaluation du terme tapeinos, qui était un concept d’une importance mineure dans le domaine de l’éthique aristotélicienne qu’on peut traduire comme indiquant quelqu’un qui s’abaisse ou se diminue devant une autre personne. Nous allons faire un bref excurs à travers l’utilisation de ce terme par un auteur païen, Épictète, et par deux auteurs chrétiens, Athanase d’Alexandrie et Basile de Césarée, avant d’arriver à son utilisation chez Augustin d’Hippone, un philosophe chez qui le concept de tapeinos a déjà acquis la valeur positive de l’humilité, une vertu (arete) conçue comme essentielle, car elle souligne une caractéristique du Christ lui-même et, par conséquent, du christianisme. Mots-clés: Tapeinos; Aristote; Basile; Augustin. Data de registro: 02/08/2023 Data de aceite: 22/11/2023. (shrink)

La thèse de l'article est que Constantin aurait invité les évêques à Nicée pour fêter son jubilé. L'arianisme ne pouvait en être la raison, car à la fin de 324 l'empereur le considérait une chose de peu d'importance, même si scandaleuse. En tant que Pontifex Maximus, il était aussi responsable pour établir le calendrier des fêtes de la nouvelle religion et était tenu de conserver les formules sacrées. Les chrétiens n'avaient pas réussi jusqu'alors à se mettre d'accord sur la date (...) de la Pâque; Constantin voulait donc la faire établir. Il semble en fait que lui seul désirait un symbole de foi signé par tous; jusqu'alors chaque église locale avait le sien propre. Pour établir la date de la Pâque, garantir la paix dans l'Eglise et produire un credo, Constantin envoya son conseiller ecclésiastique, Ossio di Cordova, en mission en Orient. Celui-ci échoua et le credo formulé à Antioche était si radicalement anti-arien qu'il devait paraître assez monarchien, vu qu'à Nicée il n'en fut pas question. A Nicée, donc, les évêques, avant de célébrer le jubilé, durent solutionner toutes ces questions. Le credo établi s'y est présenté comme un compromis assez artificiel entre les tendances antiochiennes et alexandrines. Comme tel malgré la signature de l'empereur, il ne fut accepté par aucune eglise locale. Celles-çi continuèrent pendant des décennies à formuler de nouveaux symboles, jusqu'à ce que Athanase d'Alexandrie commenca à oeuvrer po. (shrink)

La floraison d’études sur le scepticisme antique de ces dernières décennies a fait au moins une victime, à savoir Philon d’Alexandrie, auquel elles ont accordé une part de plus en plus restreinte, alors même que Philon est incontestablement celle de nos sources la plus proche d’Énésidème qui refonda le pyrrhonisme au ier siècle avant J.-C. Il importe donc d’établir quelle confiance on peut accorder à ce que Philon nous dit, en plusieurs endroits de son œuvre, du courant sceptique. On propose (...) donc un bref status quaestionis, avant d’analyser la question des tropes. On soulève enfin le problème plus général de la technicisation croissante de la philosophie ancienne et de la place quasi hégémonique qu’occupe ac­tuellement la méthode analytique. Un auteur comme Philon est difficile à décomposer en propositions, dont on chercherait à définir les relations, et il n’a pas écrit – si l’on excepte le De aeternitate mundi, dont l’authenticité est discutée, le Probus, le De prouidentia et l’Alexander – une œuvre qui se présente comme explicitement philosophique. Il incarne donc un problème qui le dépasse : que peut faire la recherche lorsqu’elle est confrontée à tous ces textes dans lesquels la philosophie se trouve mêlée à ce qui n’est pas elle-même, qu’il s’agisse de littérature ou de religion? (shrink)

The intention here is to propose a new critical edition of the so-called Epistula synodalis a text traditionally attributed to Amphilochius of Iconium, but which the Author considers to be spurious. Alongside the Italian translation of the letter, based on a comparative commentary with the writings of Basil, a strong dependence of this text on Cappadocian Fathers’ Trinitarian theology and pneumatology is brought to light. However, its origin is probably an anonymous work, only subsequently associated with Amphilochius.

Comme un arbre refleurit, tout renouveau intellectuel ou spirituel puise sa sève dans les racines de son passé. C'est ce dont témoigne cet essai publié en 1957, à la veille du concile Vatican II. Philon est, en effet, un juif imprégné de philosophie grecque, bon représentant du milieu culturel si riche de la ville d'Alexandrie, au tournant de notre ère. Contemporain du Christ sans l'avoir connu, il appartient à un judaïsme très ouvert qui a déjà traduit la Bible en (...) grec deux siècles auparavant. Il a profondément influencé la littérature chrétienne des premiers siècles et reste un exemple et un espoir de rencontre entre ces deux cultures et ces deux religions. Nul plus que Jean Daniélou, lui-même si cultivé et si ouvert, ne pouvait mieux faire revivre cette personnalité attachante et exceptionnelle. (shrink)

The astronomical commentary of Stephanus of Alexandria is an important marker in the history and the transmission of Ptolemy's Handy Tables. Following the example of the Small Commentary of Theon of Alexandria, Stephanus however adjusts the tables and the astronomical data to the geographical coordinates of Byzantium. The treatise presents a problem of attribution because it's anonymous in most manuscripts. The text shows also small additions from the emperor Heraclius Ist. We are preparing a critical edition of the commentary. These (...) study presents several results of our work. (shrink)

Religion et rationalité. Philon d'Alexandrie et sa postérité propose un nouveau regard sur les travaux de Philon d'Alexandrie : prenant appui sur les mots de Moïse aussi bien que sur des concepts philosophiques, il les associe dans son commentaire de l'Écriture pour créer une nouvelle manière de penser. Les dix études rassemblées dans ce volume apportent un nouvel éclairage sur cette méthode et son originalité. Elles mettent également en évidence la pérennité de cette démarche aussi bien dans le (...) néo-platonisme que chez les Pères de l'Église et dans l'exégèse médiévale. (shrink)

Strabon rapporte que le gymnase d'Alexandrie était l'un des plus beaux édifices de la capitale, et cite ses portiques, son tribunal et ses bosquets. L'article étudie cette description à la lumière des sources papyrologiques et littéraires, et observe la transformation progressive du gymnase en centre administratif et juridique de la province romaine d'Egypte. D'autres gymnases, et en particulier celui de Cyrène, témoignent de la même transformation du point de vue archéologique, et permettent d'avancer une hypothèse sur la situation topographique (...) du gymnase d'Alexandrie. (shrink)

Cette contribution examine l’apport original de Philon d’Alexandrie à la transmission d’une tradition de paradoxes décrivant la condition du sage, attestés dans des sources stoïciennes et repris dans le Quod omnis probus liber sit philonien. Deux questions relatives à la condition paradoxale du sage sont analysées : sa divinisation et le modèle de science qui la caractérise. Philon montre en effet une interprétation complémentaire, qu’il désigne comme « disjonctive », de la perfection du sage : il reprend les paradoxes stoïciens, (...) mais change substantiellement le « paradigme conjonctif », qui, selon la célèbre analyse de Jacques Brunschwig, les sous-tend. Ce changement a lieu grâce à l’intervention d’une clé non seulement médio-platonicienne, mais aussi biblique : celle de la transcendance de la perfection divine. (shrink)

L’article présente l’état d’avancement de la collection La Bible d’Alexandrie , expose les principes directeurs de cette collection et les confronte à ceux d’entreprises parallèles, anglaise et allemande.

L’article tente de saisir le rapport entre exégèse, rhétorique et philosophie dans les textes de Philon à partir d’un angle particulier : l’usage philonien croisé des images bibliques et du rôle spécifique assigné à l’image dans la pensée hellénique. S’il y a chez l’Alexandrin une réflexion sur les vertus du langage déployée entre l’exégèse des textes bibliques et le recours constant aux modèles théoriques de la philosophie, cette réflexion vise explicitement à établir une science, la théologie rationnelle, légitimée par sa (...) fondation sur la lettre biblique et validée en même temps par une démarche et un lexique spécifiquement philosophiques. Or la pratique des images s’inscrit dans cette tentative philonienne de fonder la réflexion théologique sur les rapports de la langue avec les facultés sensibles et intellectives, depuis les figures et les concepts avec lesquels travaille le langage philosophique jusqu’à l’établissement d’un savoir à partir du paradigme des vertus épiphaniques dont la lettre biblique est pourvue. (shrink)

RésuméC'est le premier d'une série d'articles comportant quatre textes composés entre le XIeet le XIIIesiècle, qui traitent de la proposition 5 du livre III desSphériquesde Ménélaüs. Le premier article comprend des commentaires historiques et mathématiques de l'œuvre d'Ibn ʿIrāq en géométrie sphérique et une édition critique des deux textes qu'il a consacrés à la rectification de la proposition III.5, ainsi que la traduction de ces deux textes. Le second article propose une édition critique des textes de Naṣīr al-Dīn al-Ṭūsī et (...) d'Ibn Abī Jarrāda sur le même sujet, cette fois aussi avec une traduction et des commentaires historiques et mathématiques. (shrink)

RésuméDans les Sphériques, Ménélaüs ne démontre pas l'importante proposition III.5, mais propose seulement une esquisse de démonstration. Une fois le livre des Sphériques traduit en arabe, les mathématiciens, à partir de la fin du IXe siècle, ont voulu en donner une démonstration complète. Le développement de la géométrie sphérique a permis à Ibn ʿIrāq de parvenir au but. Un premier article a été consacré à sa contribution. Deux mathématiciens du XIIIe siècle – Naṣīr al-Dīn al-Ṭūsī et Ibn Abī Jarrāda – (...) ont repris la démonstration de cette même proposition, à partir de Ménélaüs et des acquis d'Ibn ʿIrāq. C'est le sujet du présent article. (shrink)

Jean-Yves Strasser The Olympia of Alexandria and the Pancratiast M. Aur. Asklepiades p.421-468 The Alexandrian Olympia are known thanks to inscriptions and especially papyri. The latter mention the olympionikoi, who may have been victors not in the great competition at Pisa, but in the Olympia of the Egyptian city. These competitions, created under Marcus Aurelius, became eiselastikoi under Gallien; they were first celebrated in 268. Like the majority of the great competitions in Egypt, they took place in the winter of (...) even years divisible by four. That was the case already in the 2nd century AD: the first Olympia were organised in 180. In 200, at the time of the sixth celebration, the periodonikes M. Aur. Asklepiades won the Olympia pancration in the presence of Septimius Severus and Caracalla. An inscription at Coptus (I. Portes 88) mentions a hellanodikes of Alexandria: he could have been serving at the time of the seventeenth Olympiad in 244; in 246-247 he had a statue of Sarapis Polieus erected under the prefect of Egypt Valerius Firmus. (shrink)

Farabi et l'école d'Alexandrie, est la première étude consacrée à l'ensemble des thèmes de l'œuvre de celui qui fut l'un des plus grands philosophes arabes.

La riche collection d'objets en faïence du musée gréco-romain d'Alexandrie, dont nous préparons la publication complète, comprend plus de mille trois cents pièces découvertes, pour la majeure partie d'entre elles, à Alexandrie ou dans sa région. Nous présentons ici un tableau de la vaisselle ptolémaïque et romaine en insistant plus particulièrement sur les procédés de fabrication et la typologie de ces objets et offrons un état de la question sur la localisation des ateliers et le commerce de cette vaisselle.