Cet article réexamine la totalité des témoignages sur la pensée démocritéenne de l’origine du culte divin. Une étude approfondie de ces témoignages nous autorise à affirmer que, dans l’esprit de Démocrite, le culte des dieux ne dérivait pas seulement d’une peur des phénomènes naturels hostiles, mais aussi de la reconnaissance pour les événements favorables à la survie des humains. Il est à présent possible de réinterpréter cette conception selon un point de vue polémique : Démocrite n’aurait pas nié l’existence des (...) dieux, mais plutôt exposé les mécanismes psychologiques qui conduisent les hommes ordinaires à croire dans les dieux traditionnels. Contre la croyance superstitieuse, il démontre, en s’aidant également de la théorie des εἴδωλα, que les seuls dieux qui existent sont pourvus de la même « raison » que celle à l’œuvre dans la nature et grâce à laquelle les hommes peuvent comprendre ses phénomènes aussi suprenants que variés. (shrink)

S’interrogeant sur le statut de la profession de foi du Vicaire savoyard, cet article veut mettre en lumière l’articulation entre religion naturelle, droit naturel et droit politique qui se trouve à la base du « système » de Rousseau. Cette articulation permet également de montrer que cette doctrine de la tolérance ne lie pas la tolérance théologique universelle à l’égard des croyances individuelles à l’idée d’un culte national uniforme au niveau politique, à savoir un seul modèle de religion civile . (...) Au contraire, les circonstances historiques imposent une pluralité de solutions au niveau politique. Cette vision universelle de la tolérance procède du refus de tout universalisme dogmatique.The author discusses the meaning of the Savoyard vicar’s profession of faith in order to explain the peculiar relationship between natural religion, natural law and political right which lays at the basis of Rousseau’s system. Beginning from this relationship, it is possible to show that Rousseau’s theory of toleration is not characterized by the problematic alliance between a private liberty of conscience and a public national religion in the political realm. On the contrary, in order to solve the problem of political toleration Rousseau envisages a plurality of solutions to suit different historical circumstances. He thus endorses a universal doctrine of toleration that is built on the refusal to universalise any single model of toleration. (shrink)

Un certain nombre tente de fournir une base rationnelle pour le sentiment religieux sont clairement énoncés et soigneusement critiqué, la plupart d'entre eux étant montré à l'échec. Dans le même temps, on fait valoir que la légitimité du sentiment religieux n'est en aucun cas minée par de tels échecs, puisque toute perspective dont la légitimité dépend du résultat de l'enquête logique ou empirique est pour cette raison même une perspective non-religieuse. Et la raison pour cela n'est pas qu'une perspective religieuse (...) est obstinément irrationnelle. C'est que les fausses doctrines historiques et cosmologiques que les religions exigent que leurs disciples acceptent soient de simples feuilles. En croyant, faute d'un meilleur mot, que le Christ marchait sur l'eau, on accepte les enseignements du Christ; On n'accepte pas réellement le mensonge évident qu'un homme marchait sur l'eau. À moins que l'acceptation de ces enseignements ait pris la forme d'une quasi-acceptation de fictions évidentes, l'acceptation de ceux-ci serait aussi fragile et aussi inerte que toute autre croyance fondée sur la raison. De même, parce que le mensonge en question est invariablement d'un genre enfantin, l'acceptation de celui-ci représente un engagement existentiel de part et d'autre à un certain mode de vie. Ces vérités évidentes sont perdues sur les philosophes de la religion, étant donné leur tendance à prendre toutes les déclarations littéralement et leur défaut conséquent de donner en raison de poids à des informations contextuelles non-affirmées. En général, si le travail actuel démontre, les philosophes qui ont examiné la religion ont réussi seulement à étudier les projections de leur propre rationalisme fragile, qui, semble-t-il, ne fait que masquer un désir sous-jacent de revenir aux mêmes pieties ces mêmes les philosophes prétendent être indentés. Cela ne veut pas dire que la croyance religieuse ne doit pas être analysée, mais plutôt qu'elle tombe dans le bailliage non pas du logicien, mais du psychanalyste. (shrink)

" Dans la débâcle des croyances et des idéologies, il en est une qui résiste : l'économie. Elle a cessé d'être une science aride, une froide activité de la raison pour devenir la dernière spiritualité du monde développé. C'est une religiosité austère, sans élans particuliers, mais qui déploie une ferveur proche du culte. De cette mythologie, les nouveaux mouvements contestataires sont partie prenante : s'ils soulignent à bon droit les injustices du marché, ils continuent d'en faire le moteur de l'Histoire (...) et de lui imputer les moindres désordres de la planète. Une même croyance soude donc les " néo-libéraux " et leurs détracteurs. Ils se croient ennemis ; ils sont partenaires. Ce n'est pas du capitalisme qu'il faut sortir, mais de l'économisme. De la glorification, par tous les camps, d'une discipline qui prétend régir la société entière, nous transformer en hamsters laborieux réduits au simple rôle de producteurs, consommateurs ou actionnaires. Remettre les activités marchandes à leur place, retrouver la place de ce qui n'est pas marchand : il en va tout simplement du sens de nos vies. " P.B. (shrink)

Prodicus gained a reputation for formulating a novel theory concerning the origins of religious belief, sometimes labelled as atheistic in antiquity, notably by the Epicureans. He suggests that humans initially regarded as gods whatever was useful for their survival such as fruits and rivers, and in a more advanced stage they deified culture heroes such as Demeter and Dionysus. I first suggest that Prodicus’ theory can be connected with other doctrines attributed to him, especially the speech concerning “Heracles’ choice” and (...) the keen interest in the etymology of words. Moreover, I argue that the different representations of his theory reflect the debate between the Epicureans and the Stoics concerning the involvement of gods in human and cosmic affairs. An examination of the fragmentary evidence shows Prodicus to be a thinker who was interested in the rise of civilization in general, and so his theory was part and parcel of a large-scale project to explain several interconnected aspects of social life in rational terms. (shrink)

v. 1. pt. 1. Rationalisme, empirisme et crise des croyances au XVIIe siècle -- v. 1. pt. 2. Le procès du Christianisme dans la pensée du XVIIIe siècle -- v. 1. pt. 3. La philosophie de la religion chrétienne chez Kant et les postkantiens -- v. 1. pt. 4. La critique du Christianisme au XIXe siècle -- v. 2. pt 5. Philosophie chrétienne, philosophie du Christianisme au XIXe siècle -- v. 2. pt. 6. Vingtième XVIIe siècle. Index.

Cet article analyse le problème de l’« athéisme » prétendu de Prodicos. Un ré-examen des sources à notre disposition et, surtout, une nouvelle reconstruction des témoignages fournis par le Sur la piété de Philodème, dont l’un est consacré à la théologie du stoïcien Persaïos, démontre que Prodicos n’était pas un athée mais un critique virulent de la conception traditionnelle des dieux.

Dans les religions afro-brésiliennes, le contact avec les divinités s’établit par le biais de la transe. L’article, qui se fonde sur les travaux de Roger Bastide et Pierre Verger, identifie qui sont les personnes aptes à entrer en transe pour communiquer avec les dieux. On étudie ensuite comment elles préparent leur corps à recevoir leur dieu, et comment elles l’entretiennent de façon à ce que la transe puisse se répéter au cours de la vie religieuse d’une communauté. Ces personnes jouissent (...) d’un statut social particulier au sein de la communauté, car d’une part elles ont commerce avec les dieux, et d’autre part ce commerce leur donne pouvoir à orienter la vie de la communauté. Il y a donc interaction entre le corps de l’individu et le corps social qui l’entoure et qui adhère à la croyance. L’anthropologie moderne a redonné un statut à la fois aux « possédés » et aux cultes afro-brésiliens, alors que les premiers scientifiques qui les ont étudiés ne voyaient en la transe que la manifestation d’une folie. (shrink)

Deux penseurs entrent en dialogue. Pour relever ensemble un même pari. Afin de dire symphoniquement le pourquoi et le comment de l'embrasement de la violence religieuse à l'échelle planétaire. Qu'en est-il du christianisme et de l'islam, de leurs théologies et de leurs histoires au regard de la philosophie, née en Grèce? La rencontre, nouée au Moyen Âge, est-elle devenue impossible aujourd'hui? Comment peut-on et doit-on philosopher en islam et en christianisme pour le bénéfice d'une mutuelle compréhension? Une religion sans philosophie (...) ne risque-t-elle pas l'irrationalisme jusqu'au fanatisme? Une philosophie sans religion ne risque-t-elle pas le rationalisme jusqu'à l'aveuglement? Pour lutter contre ces deux écueils et transcender l'affrontement des croyances, ces deux philosophes de renom et de la même génération, l'un catholique, l'autre musulman, Philippe Capelle-Dumont et Souleymane Bachir Diagne, nous font partager ici leur science, leur passion et leur appel à la paix, sous la houlette de Damien Le Guay, lui-même philosophe, attentif aux signes du temps présent. Un livre pour apprendre et enfin savoir. Un vibrant plaidoyer contre la tentation identitaire et conflictuelle. Un ouvrage salutaire à lire, à méditer et à transmettre."--Page 4 of cover. (shrink)

Le théisme est la position métaphysique au cœur des religions monothéistes : il est l’affirmation qu’il existe un Dieu omniscient, omnipotent, parfaitement bon et créateur. Penser l’objet de ces croyances, à savoir Dieu, suppose donc une étude des catégories métaphysiques nécessaires à l’explicitation du théisme. Loin de tout rationalisme étroit et de toute exaltation mystique, le présent ouvrage mobilise les outils de la philosophie contemporaine afin de mettre au jour les choix théoriques qui sont requis pour concevoir un Dieu (...) compris comme l’être ayant toutes les perfections. Les questions du réalisme, de la vérité, du premier principe, du possible et du nécessaire sont étudiées aussi bien à partir du contenu des croyances religieuses que de la métaphysique analytique contemporaine, en réponse aux critiques de Kant et de Heidegger. Car avant même de s’interroger sur l’existence ou sur l’inexistence d’un tel Dieu, ou encore de discuter de la rationalité ou de l’irrationalité des croyances religieuses, ce sont les outils conceptuels pour penser un Dieu qu’il nous faut examiner philosophiquement. (shrink)

Les astrologues étaient, au xviii e siècle, l’une des cibles satiriques des auteurs des Lumières, qui appelaient « superstition » ce qui ne rentrait pas dans le cadre de la science et de la religion instituées. Le traitement de ces personnages dans les œuvres de Walter Scott et d’E.T.A. Hoffmann indique toutefois qu’un tournant a eu lieu au début du xix e siècle : à partir notamment du modèle schillérien, cette figure à l’identité ambiguë a acquis une profondeur nouvelle grâce (...) à sa capacité à revêtir de nombreux masques. Scott et Hoffmann ne représentent pas l’astrologie comme une menace ou un objet de dérision qu’il convient de tourner en ridicule. Elle est devenue chez eux aussi bien un « moment » du passé qui possède une valeur d’exemplarité historique, qu’une des voies permettant la défense des pouvoirs de l’imagination et d’une vision enchantée du monde. Il est donc pertinent de remettre en question certaines idées que ces auteurs défendent à propos de leur œuvre : la prose de Walter Scott n’est pas aussi opposée à celle de Hoffmann qu’il l’a affirmé, et Hoffmann, en ce qui concerne du moins l’histoire des croyances, hérite lui aussi du rationalisme des Lumières qu’il entend dénoncer. (shrink)

Wittgenstein avait, pourrait-on dire, une « sensibilité religieuse ». Dans un essai vaste et perspicace sur Wittgenstein et la religion, Peter Winch a décrit l’attitude de Wittgenstein à l’égard de la vie ainsi que son regard sur sa propre vie d’une façon qui met en lumière leur caractère religieux [Winch 1994, p. 109-110]. Mais il n’est pas aisé de voir clairement quelles furent les opinions de Wittgenstein au sujet de la religion et de la croyance religieuse, opinions qui, de fait, (...) changère... (shrink)

Cet article examine l’attitude de Socrate tel qu’il se présente dans les dialogues platoniciens, face à la religion officielle d’Athènes. Ensuite, nous présentons les positions adoptées par Platon dans ses cités idéales concernant les citoyens qui s’écartent des attitudes religieuses établies par la loi. Enfin, nous mettons en évidence les similitudes et les différences entre Socrate et Platon sur les rapports entre la religion publique et les croyances personnelles. Contrairement aux avis courants, nous défendons l’idée que Platon est resté fidèle (...) du début jusqu’à la fin de son oeuvre aux principes socratiques concernant le divin. En fait, dans ses cités idéales, Platon « renverse » les rôles : les croyances de Socrate, définies dialectiquement par le logos, deviennent le fondement de la législation et sont les seules acceptées officiellement.Public Religion and personal beliefs. Plato against Socrates? The present paper examines first Socrates’ attitude towards the official religion of Athens, as it appears in the Platonic dialogues. We then analyse Plato’s position concerning the citizens who diverged from the religious representations established by law in the ideal cities. Finally, we formulate what we consider to be the similarities and differences between Socrates and Plato himself concerning the relations between public religion and personal beliefs. Against the current interpretations, we defend the idea that Plato conserved from the beginning till the end of his work his devotion to Socratic principles concerning divinity. In fact, in the ideal cities Plato “reverses” the roles: the intimate convictions of Socrates regarding the gods, defined dialectically by the logos, become the foundation of legislation and are the only ones officially accepted. (shrink)

Résumé La religion de l’Humanité est, dans sa genèse, le résultat de deux grandes lignes de réflexions, l’une spécifiquement morale, s’interrogeant sur les conditions de l’unité à la fois individuelle et collective, et l’autre d’abord « sociologique » ou politique, puis spécifiquement religieuse, relative à la notion d’Humanité. L’objet de cet article est de montrer plus particulièrement l’importance de la problématique morale dans la construction de la religion positiviste : celle-ci fournit le cadre théorique à l’intérieur duquel le culte de (...) l’Humanité acquiert une dimension véritablement religieuse. C’est ce que permet d’établir une étude génétique des textes où s’élaborent les prémisses de l’idée religieuse : les conversations avec Laffitte, les plans du cours de 1847, et les différentes versions du tableau cérébral. Il nous est enfin apparu que la thèse ainsi dégagée fournissait la clef d’une lecture pleinement philosophique de la correspondance avec Clotilde de Vaux. (shrink)

In the article, based on the elaboration of a large array of literature on the topic, as well as direct and inclusive study of ritual practice, mainly orthodoxy, reveals the place and functional purpose of the religious factor in the complex structure of the religious phenomenon, in various manifestations of religious life.

This is a virtually rewritten second edition of New York University Professor Paul Vitz's profoundly important analysis of modern psychology. Vitz maintains that psychology in our day has become a religion, a secular cult of self, and has become part of the problem of modern life rather than part of its resolution.

Penser l'expression de la croyance religieuse, la saisir en tant qu'acte de parole, expression qui soit conjointement langage et action, tel est l'objectif de cet ouvrage collectif. À travers des contributions issues d'horizons divers mais complémentaires, mobilisant en particulier les ressources de l'anthropologie sociale, de la philosophie du langage et de la phénoménologie radicale, l'ouvrage présente l'acte de dire la croyance religieuse selon ses dimensions constitutives, telles que son adresse, son énonciation ou sa réception. Décrire l'acte de dire la croyance, (...) c'est en effet replacer cet acte face à une réalité qu'il désigne et le réinsérer dans les pratiques d'un locuteur qui l'énonce et d'un interlocuteur qui le reçoit, que ce soit un individu ou une communauté. (shrink)

In This Work, The Author Tries To Trace The Origin, Development, Rituals And Festivals, Religion And Philosophy Of The Jagannatha Cult As Enlightened In Sthala Purana `Niladri Mahoyam`.

With the practically complete cessation of ethnological inquiries conducted in the field tinder the sponsorship of the French School of the Far East, monographs on South East Asia have become, since the end of the 1939-45 war, somewhat rare. Hence it is a pleasure to welcome the work of Mr. Evans on the religious life of the Dusuns of North Borneo. With its shortcomings and its merits, this book shows what can still be accomplished by the researcher who works alone, (...) at a time when the fashion is team-research. Mr. Evans visited the Tempasuk Sub-District in 1910, as a Cadet of the Chartered Company. From 1912 to 1933, he was curator of the museum of Perak in Malaya, and after a period of retirement in England between 1933-1938, he returned to Borneo and began to gather up the materials of the present study. Interned by the Japanese during the war, he could not resume his work until he was sixty years old. In his previous books he had given some information on the peoples of Malaya which supplemented the thick and still classic volumes of Skeat and Blagden. The present work, which resumes and sometimes corrects the documentation furnished in his Studies in Religion, Folklore, and Custom in British North Borneo and the Malay Peninsula, is divided into three parts: I, General Beliefs; II, Ceremonies, i.e., agrarian rites (one of the parts of the book which will be most interesting to specialists) and communal rites for the village with, among others, some interesting data on head-hunting, which was formerly practiced and which, according to the author, may spring into activity again. This part also includes some individual and domestic ceremonies (for cases of illness, bad dreams, etc.). Many of the rites involve the exposure and the donation of a sacrificial animal to the evil spirits supposed to be gathered outside of the houses. Part III is ‘Folktales’, and contains sixty-five tales which are closely related to the other two parts of the book. In the appendix are texts in the sacred language used by the Priestesses, with attempts at translation, as well as detailed descriptions of these priestesses’ ordination rites, and the details of a fertility rite. The materials of the book are thus rich from a functional point of view. Having lived for the most part by himself and without access to a specialised library, Mr. Evans has not undertaken the comparative analysis of his material. To do so would have increased considerably the size of an already long book; but one cannot help thinking that a discussion of his manuscript with other specialists would have avoided a certain number of repetitions and curtailed some minute descriptions. The author is always careful to tell us what he did not see as well as what he did see, and must be praised for this procedure. We have here, in fact, a truly descriptive work: the reader does not find reference to odier works on Borneo in the European languages, besides those of the author. Within these limits, however, the book justifies its publishers’ claims: it constitutes one of the most detailed descriptions we have of the religious life of a Borneo people. (shrink)

Da ficção científica para a ficção religiosa: ideias para pensar o cinema de ficção científica como o culto da religião vivida (From Science Fiction to Religious Fiction: ideas to think on Science Fiction cinema as the cult of lived religion). DOI - 10.5752/P.2175-5841.2012v10n26p552 Este artigo tem como objetivo refletir sobre a chamada religião vivida como uma forma de repensar o papel da teologia e das ciências da religião na contemporaneidade. O estudo da religião vivida será investigado na relação entre o (...) cinema de ficção científica e a religião, propondo que, nesta relação, há uma forma de religião vivida intensa e viva. Sugere-se, assim, que o cinema seja hoje uma forma de culto e ritual, cumprindo parte do papel que os mitos e ritos sagrados desempenham na vida das pessoas, ao longo dos tempos. O artigo contém quatro partes: introdução sobre a religião vivida; religião vivida no caso específico do cinema; o cinema de ficção científica como uma forma de religião; aplicação da teoria no filme “Contato” (Robert Zemeckis, USA 1997); conclusões sobre a vivência religiosa em forma de mito e rito nos filmes de ficção científica e as consequências disso para a teologia e as ciências da religião. Palavras-chave : Cinema de ficção científica. Religião. Culto e rito. Religião vivida.: This article aims at reflecting about the so-called lived religion as a way of rethinking the role of theology and religion in contemporary society. The study of the lived religion will investigate the relationship between the cinema of science fiction and religion, suggesting that, in this relation, there is particular and intensive form of lived religion. The present article suggests that cinema today is a form of cult and ritual which performs part of the role that sacred rites play in the lives of people along the time. The article contains four parts: introduction about the lived religion; lived religion in the specific case of cinema; the cinema of science fiction as a form of religion; the application of theory in the movie “Contact” (Robert Zemeckis, USA 1997); conclusions on the religious experience in the form of myth and rite in science fiction movies as well as the consequences for theology and religious studies. Keywords : Science fiction cinema. Religion. Cult and rite. Lived religion. (shrink)

A-t-on le droit de croire en l'existence de Dieu? Non, répondent ceux qui veulent des preuves. Oui, affirme ce livre, car nous avons le droit de croire même sans justification épistémologique. Cela n'a rien d'intellectuellement honteux, contrairement à ce que disent certains philosophes, en parlant d'une éthique des croyances Une nouvelle question se pose alors : a-t-on le droit de croire avoir reçu une révélation et prétendre connaître ainsi la vérité? Non, répondent ceux pour lesquels la vérité ne peut pas (...) être donnée par Dieu dans la Bible. Oui, affirme ce livre, et, qui plus est, une épistémologie peut défendre la rationalité de notre croyance à la révélation. Dès lors, peut-on faire comme si les affirmations du Credo étaient des fictions? Est-il vrai que la religion est avant tout une affaire pratique et une forme de vie? Non, répond ce livre : les arguments en faveur d'une conception non réaliste de la religion sont faibles ; en revanche, le réalisme théologique peut être défendu. Renouvelant ainsi la traditionnelle question de la relation entre foi et raison, ce livre discute aussi bien les thèses de saint Thomas, de John Locke, du cardinal Newman et de Ludwig Wittgenstein, que celles de philosophes analytiques contemporains de la religion comme Alvin Plantinga, Richard Swinburne, Peter van Inwagen ou Linda Zagzebski. (shrink)

Lewis Richard Farnell's five-volume The Cults of the Greek States, first published between 1896 and 1909, disentangles classical Greek mythology and religion, since the latter had often been overlooked by nineteenth-century English scholars. Farnell describes the cults of the most significant Greek gods in order to establish their zones of influence, and outlines the personality, monuments, and ideal types associated with each deity. He also resolutely avoids the question of divine origins and focuses instead on the culture surrounding each cult, (...) a position which initially drew some criticism, but which allowed him more space to analyse the religious practices themselves. Written to facilitate a comparative approach to Greek gods, his work is still regularly cited today for its impressive collection of data about the worship of the most popular deities. Volume 1 covers the Aniconic age, the Iconic age, and the cults of Cronos, Zeus, Hera and Athena. (shrink)

This is the first book to describe and explain all of the ancient world's major mystery cults--one of the most intriguing but least understood aspects of Greek and Roman religion. In the nocturnal Mysteries at Eleusis, participants dramatically re-enacted the story of Demeter's loss and recovery of her daughter Persephone; in the Bacchic cult, bands of women ran wild in the Greek countryside to honor Dionysus; and in the mysteries of Mithras, men came to understand the nature of the universe (...) and their place within it through frightening initiation ceremonies and astrological teachings. These cults were an important part of life in the ancient Mediterranean world, but their actual practices were shrouded in secrecy, and many of their features have remained unclear until now. By richly illustrating the evidence from ancient art and archaeology, and drawing on enlightening new work in the anthropology and cognitive science of religion, Mystery Cults of the Ancient World allows readers to imagine as never before what it was like to take part in these ecstatic and life-changing religious rituals--and what they meant to those who participated in them. Stunning images of Greek painted pottery, Roman frescoes, inscribed gold tablets from Greek and South Italian tombs, and excavated remains of religious sanctuaries help show what participants in these initiatory cults actually did and experienced. A fresh and accessible introduction to a fascinating subject, this is a book that will interest general readers, as well as students and scholars of classics and religion. (shrink)

What does religion contribute to business ethics? Related to the practical, religion applies theological concepts to business situations; namely, vocation, stewardship, human dignity, co-creation, co-conservation, sharing in God's power, servant leadership, encounter with the Incarnation, sacramental sign and justice (divine and human). These concepts suggest the threefold component of religion: doctrine (creed), worship (cult) and values governing behavior (code). A principle taken from religious practice illustrates its unique contribution to business ethics. The principle of proportionality (or double effect) exemplifies code (...) in its balancing of good and evil outcomes. The more contemporary principle called the fundamental option identifies the role of vocation and calling in the notion of creed. The component cult might be reflected in the insistence on human dignity which is highlighted in papal social teaching. (shrink)

L’épistémologie des croyances religieuses qui pose la question de la rationalité des croyances peut être mise en question en introduisant des éléments de sciences sociales des religions et vice-versa. Un modèle épistémologique souligne que les croyances peuvent être garanties sans examen réflexif de la part du croyant. Mais dans un contexte pluraliste où la croyance particulière est mise en débat, l’exigence critique d’examen est une condition nécessaire de rationalité. En cela, l’épistémologie retrouve certains aspects de la sociologie de la critique (...) dans sa compréhension des manières de croire. Cependant, l’épistémologie dépasse l’approche de la sociologie pragma- tique car elle ne renonce pas à l’évaluation de la rationalité des croyances religieuses en évaluant les arguments pro et contra. (shrink)

Lewis Richard Farnell's five-volume The Cults of the Greek States, first published between 1896 and 1909, disentangles classical Greek mythology and religion, since the latter had often been overlooked by nineteenth-century English scholars. Farnell describes the cults of the most significant Greek gods in order to establish their zones of influence, and outlines the personality, monuments, and ideal types associated with each deity. He also resolutely avoids the question of divine origins and focuses instead on the culture surrounding each cult, (...) a position which initially drew some criticism, but which allowed him more space to analyse the religious practices themselves. Written to facilitate a comparative approach to Greek gods, his work is still regularly cited today for its impressive collection of data about the worship of the most popular deities. Volume 4 focuses on the cults of Poseidon and Apollo. (shrink)