Abstract
Ce texte propose la vision provocatrice de Walter Benjamin sur la révolution, la voyant non pas comme le moteur de l’histoire, mais comme un frein d’urgence pour l’humanité, visant à interrompre son parcours. Cette perspective présente la révolution comme une tentative de réévaluation et de redéfinition du futur, face aux crises globales actuelles. La compassion est mise en avant comme une réponse potentielle, unissant les individus face à la souffrance collective et promouvant justice et égalité. Ainsi, la compassion pourrait devenir un outil politique et révolutionnaire, reliant transformation sociale et libération personnelle.