De literatuur naar de letter. Wijsgerige beschouwingen bij Umberto Eco's de naam Van de Roos

Tijdschrift Voor Filosofie 47 (1):15 - 41 (1985)
  Copy   BIBTEX

Abstract

Cette conférence présente une méditation sur un livre dans lequel les problèmes philosophiques semblent déborder tant les frontières du récit de fiction que le cadre du roman dit historique. Plutôt que d'entreprendre une analyse tant soit peu exhaustive du livre de Eco, elle s'étend, tout en s'inspirant des données fournies par celui-ci, sur une question préalable, mais qui commande en un sens toute lecture ultérieure, celle notamment des connivences entre le discours philosophique et le discours littéraire, question finalement assez proche de celle du statut de la fiction dans son rapport au dire-vrai. L'auteur du Nom de la rose nous fait prendre conscience de ce rapport par la mise en place d'une série de dispositifs narratifs et discursifs relevant, d'une part, du moyen âge (la chronique, le raisonnement à partir de « principes premiers » ), d'autre part, de la modernité (le roman policier, la sémiotique ) ; il y a lieu de parler ici d'une structure polyphonique délibérément discordante, constamment traversée d'échos de livres anciens, nouveaux, voire inexistants. C'est dans ce jeu de textes se reflétant que le vrai et l'imaginaire s'entremêlent ; c'est là aussi que s'ouvre cet espace apocalyptique et ambigu où le sens momentanément en suspens est donné à se chercher et se redéfinir sur un mode encore inconnu et par conséquent catastrophique. L'image du labyrinthe acquiert ici tout son poids. L'effet signalé peut être défini comme un phénomène de dislocation. Ce même phénomène est ensuite approfondi à l'aide de trois points qui jouent dans Le nom de la rose un rôle important : 1. la rupture qu'opère dans le discours médiéval le personnage de William, 2. la signification de la souffrance dans sa relation au langage, 3. la dialectique du rire. C'est surtout ce dernier qui, à travers son rapport à l'idée de « césure » (césure du comique, césure du tragique), fait apparaître la theâtralité foncière de tout comportement humain. L'exposé se termine par l'hypothèse, prudemment avancée, que le discours littéraire comme le discours philosophique sont travaillés par des déplacements analogues

Other Versions

No versions found

Links

PhilArchive



    Upload a copy of this work     Papers currently archived: 101,505

External links

Setup an account with your affiliations in order to access resources via your University's proxy server

Through your library

Analytics

Added to PP
2013-09-30

Downloads
16 (#1,195,422)

6 months
2 (#1,688,095)

Historical graph of downloads
How can I increase my downloads?

Author's Profile

Citations of this work

No citations found.

Add more citations

References found in this work

No references found.

Add more references