Usurpation de non-identité. Ce que les productions générées par l’IA disent du rapport de l’art à ses objets

Nouvelle Revue d'Esthétique 33 (1):69-80 (2024)
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Abstract

Cet article part d’un constat : certains objets produits par des IA génératives ressemblent à des œuvres d’art qui existent déjà et renversent de ce fait les problématiques liées à l’indiscernabilité entre l’art et le non-art. La facilité avec laquelle ces objets sont acceptés comme œuvre d’art semble reposer sur cette ressemblance qu’il s’agit dès lors d’interroger. Elle semble en effet subrepticement redonner de l’importance à l’objet et son apparence. Les productions issues d’IA permettent ainsi de réfléchir sur le rapport que l’art contemporain entretient à ses objets. Une question symptomatique des pistes discutées est de savoir s’il est plus pertinent de considérer The Next Rembrandt comme une nouvelle peinture d’un Rembrandt virtuel ou comme une nouvelle œuvre appropriationniste d’une Elaine Sturtevant virtuelle. Une manière de répondre à cette question est d’insister sur la dimension immatérielle des œuvres et la différence à faire avec les objets qui les instancient, et ce afin d’éviter tout fétichisme.

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