Abstract
On peut définir cinq grands courants constitutifs de la théologie dans l’Afrique subsaharienne (mise à part la théologie de la fondation, dite missionnaire). L’article présente ces courants et les théologiens qui en sont les représentants, non sans faire place à une appréciation critique : on peut en effet déplorer dans la théologie africaine un certain déficit de la réflexion sur le titre christologique de « Sauveur » ; ainsi qu’une approche partielle et une instrumentalisation du mystère mort-résurrection du Christ, à des fins derevendications identitaires et matérialistes. Une prise en compte du dessein global du salut, moins captif de l’Histoire « historielle », s’avère nécessaire pour une théologie africaine plus sereine et plus juste