Abstract
Cette étude se propose de vérifier l’efficacité des collocations en tant qu’indice pour distinguer les genres textuels. De plus, elle a le double objectif d’aborder l’exploration de la variabilité de l’italien en utilisant des méthodologies computationnelles, et de vérifier l’efficacité d’une nouvelle mesure d’association dans l’étude des collocations.Quatre typologies de collocations ont été analysées (verbe-nom, nom-adjectif, nom-nom et nom-préposition-nom) dans six genres textuels différents, dont trois sont écrits (textes littéraires, textes académiques et compositions scolaires) et trois sont oraux (conversations, discours et dialogues filmiques).La fréquence des collocations dans les différents genres montre que chaque typologie de texte a des préférences spécifiques pour des typologies de collocations spécifiques; la seule fréquence et la seule distinction entre textes écrits et oraux, toutefois, ne réussit pas à interpréter cette différente distribution selon un modèle cohérent. A cet effet, la mesure statistique de la gravité lexicale semble posséder une efficacité majeure, comme nous essayerons de démontrer.