Abstract
Par des suites de choix, nous comprenons des suites qui ne sont pas déterminées complètement par une loi arithmétique. Elles sont des objets caractéristiques de l’intuitionnisme de Brouwer. Nous prétendons qu’à partir de 1927, l’utilisation par Brouwer de suites de choix particulières n’est pas reconnu comme tel. Nous prétendons que l’utilisation de ces suites dans la méthode du sujet créatif, après la seconde guerre mondiale, n’a pas à être mis en relation avec l’utilisation de celles-ci dans les années vingt et qu’elles sont mal interprétées. Nous montrons où se trouvent ces suites de choix dans l’œuvre de Brouwer et comment elles doivent être traitées.