Abstract
RésuméLa probabilité présente, en Physique classique, des caractères paradoxaux; relative à un état de connaissance, et n'apportant de renseignements que sur un ensemble nombreux d'essais, elle semble pourtant se définir comme un caractère objectif de l'événement isolé; elle suppose qu'on doive répondre » peut‐ětre « à certaines questions, alors que la Logique classique n'admet d'autre réponse que » oui « ou » non «. Utilisée par la micro‐physique, elle brise l'unité des fondements physico‐mathématiques qui se manifestait dans la Logique bivalente, conçue comme théorie de l'objet, de l'événement, de la théorie quelconques.L'analyse de ces caractères paradoxaux, ainsi que des notions d'objet et d'événement, montre que la Physico‐mathématique retrouve son unité de fondements si l'on substitue à la Logique bivalente, la Logique trivalente de la Composition , ou la Logique des Attitudes qui la généralise . Cette revision des notions fondamentales à laquelle la science en progrès s'oblige elle‐měme est une expérience de l'idonéisme en action.ZusammenfassungDie Wahrscheinlichkeit zeigt in der klassischen Physik paradoxe Züge; obwohl sie vom Stande des Wissens abhängt und nur über eine grosse Anzahl von Versuchen Auskünfte gibt, scheint sie als eine objektive Eigenschaft des Einzelereignisses definiert zu sein; sie nimmt an, dass gewisse Fragen mit » vielleicht « beantwortet werden müssen, obgleich die klassische Logik keine andere Antwort als » ja « oder » nein « zulässt. Durch die Mikrophysik nutzbar gemacht, durchbricht sie die Einheit der physikalisch‐mathematischen Fundamente, die sich kundtat in der bivalenten Logik, verstanden als Theorie des beliebigen Objektes, des beliebigen Ereignisses, der beliebigen Theorie. Die Analyse dieser paradoxen Züge, sowie der Begriffe des Objektes und des Ereignisses zeigt, dass Mathematik und Physik ihre einheitlichen Grundlagen wiederfinden, wenn man die bivalente Logik durch die trivalente der Komposition ersetzt oder durch die Logik der Einstellungen , welche sie verallgemeinert . Diese Revision der grundlegenden Begriffe, zu der sich die fortschrittliche Wissenschaft selbst verpflichtet, ist ein Beispiel des in die Tat umgesetzten Idoneismus.Probability shows paradoxical characteristics in classical physics; although dependent upon a state of knowledge, and yielding information only as the total result of numerous trials, it seems nevertheless to be definable as an objective characteristic of the isolated event; it assumes that one must reply » perhaps « to certain questions, whilst classical logic would allow no answer but » yes « or » no «. When used by micro‐physics, it breaks the unity of the physico‐mathematical foundations which became apparent in bivalent logic, in its conception as a theory of any object, any event or any theory.Analysis of these paradoxical characteristics and of the concepts » object « and » event « shows physics and mathematics regain their fundamental unity if bivalent logic is replaced by the trivalent logic of synthesis or the logic of attitudes, which generalises it . This revision of fundamental concepts which progressive science brings upon itself, is an example of the doctrine of suitability in action