Abstract
GREGORY MIKKELSON | : Animal and environmental ethics should converge on the following three value judgments: natural ecosystems generally involve more good than harm; predation in nature tends to yield positive net benefits; and, at least on a global scale, livestock farming is destroying more value than it is creating. But the ecocentric criteria of environmental ethics and the sentientist criteria of animal ethics may have divergent implications for capitalism’s main effect on the world: the collapse of wild nature due to explosive growth in the human economy. Sentientism risks counting this effect as a net gain, whereas ecocentrism surely rates it a massive net loss. While supporting the above claims, I show how they fit into a larger argument in favour of the broader, ecocentric value theory of environmental ethics and against the narrower, sentientist axiology of animal ethics. | : Les éthiques animale et environnementale devraient converger vers les trois jugements de valeur suivants: les écosystèmes naturels impliquent généralement plus de bien que de mal, la prédation dans la nature a tendance à produire des avantages nets positifs et, au moins à l’échelle mondiale, l’élevage animal détruit plus de valeur qu’il n’en crée. Mais les critères écocentriques de l’éthique environnementale et les critères de l’éthique animale fondés sur la sentience pourraient avoir des implications divergentes sur l’effet principal du capitalisme sur le monde: l’effondrement de la nature sauvage dû à la croissance explosive de l’économie humaine. Le sentientisme risque de considérer cet effet comme un gain net, alors que l’écocentrisme le considère sûrement comme une perte nette massive. Tout en soutenant les affirmations ci-dessus, je montre comment elles s’intègrent dans un argument plus large en faveur d’une théorie de la valeur écocentrique plus englobante propre à l’éthique environnementale et contre l’axiologie sentientiste plus étroite de l’éthique animale.