De la fraternité à l’amitié

Diogène n° 265-265 (1-2):85-106 (2020)
  Copy   BIBTEX

Abstract

En tirant le fil de l’amitié, on se trouve confronté à un réseau de relations qui lient frères, sœurs, compagnons, compagnes, amants, époux, amis, amies. Dans l’ancien Japon, comme probablement dans bien d’autres cultures, l’amitié ne peut se saisir en dehors de ce réseau. Je n’ai pas d’explication satisfaisante pour justifier la relative pauvreté des sources les plus anciennes sur l’amitié. Disons qu’elle n’a pas été mise en valeur. Ce qui semble primer, ce sont les relations de groupe, d’où le flottement, dans les traductions, entre amis, compagnons, compagnes. Les poèmes sur l’amitié furent le plus souvent composés lors de banquet. Le saké devait aider à amplifier l’expression des sentiments. Toutefois, à moins de soutenir que toute poésie n’est qu’artifice sans fondement, on ne peut rejeter ces affirmations d’amitié comme de pures conventions littéraires.

Other Versions

No versions found

Links

PhilArchive



    Upload a copy of this work     Papers currently archived: 101,636

External links

Setup an account with your affiliations in order to access resources via your University's proxy server

Through your library

Analytics

Added to PP
2020-11-17

Downloads
19 (#1,081,553)

6 months
10 (#420,145)

Historical graph of downloads
How can I increase my downloads?

Author's Profile

Citations of this work

No citations found.

Add more citations

References found in this work

No references found.

Add more references