Abstract
L’article vise à examiner les caractéristiques de la systématicité chez Johann Heinrich Lambert. Influencé par Christian Wolff, Lambert élabore une doctrine originale de l’architectonique qui comprend pour l’essentiel deux parties : d’une part, une manière de déterminer la représentation systématique dans la perception sensible qui constitue une première façon de connaître des rapports entre vérités. D’autre part, une théorie de l’harmonie réelle des vérités qui permet d’unifier des relations conceptuelles et propositionnelles et qui a comme avantages de mieux déceler les erreurs et de contrer le scepticisme. L’article a également pour objectif de montrer que la conception architectonique des vérités chez Lambert est certes fondationnaliste, mais ne saurait constituer une forme d’holisme.