Abstract
Novalis explores the possibilities contained within the intellectual intuition highlighted by Fichte. The pure I or intellectual intuition is the absolute organ of the mind ; it no longer serves merely to deduce the world a priori, as it does in Fichte, but to discipline all the other organs with which man is endowed. It does so in order to abstract the body and soul from any mechanical influence and allow each of our senses to engender an a priori world. This article set outs to analyse the meaning of this aesthetic and poetic extension of Fichte’s philosophy. Novalis explore les possibilités recelées par l’intuition intellectuelle mise en évidence par Fichte. Le Moi pur ou intuition intellectuelle est l’organe absolu de l’esprit qui ne servira plus simplement, comme chez Fichte, à déduire a priori le monde, mais à discipliner la totalité des autres organes dont l’homme est pourvu, de manière à pouvoir soustraire le corps et l’âme à toute influence mécanique, et à permettre à chacun de nos sens d’engendrer un monde a priori. C’est le sens de ce prolongement esthétique et poétique de la philosophie de Fichte que cet article se propose d’analyser.