Abstract
Que dire de l’art dans ses rapports avec l’esprit et le mystère à partir de la Bible, de la philosophie, de la poésie? Dans l’Écriture, la beauté se révèle comme indissociable de la bonté, l’amour. Dans la perspective d’une philosophie, comme d’une poésie, de l’esprit et de l’existence, la beauté nous arrache au règne de l’avoir, de l’intérêt, de la puissance, pour nous rapprocher du mystère de l’être. Si pour Nietzsche l’esthétique est étrangère à l’éthique comme à la vérité, l’esthétique de Pascal apparaît indissociable d’une éthique de la charité et d’une recherche de la vérité. L’enjeu d’un art de l’esprit et du mystère se situe, par-delà l’agrément, dans l’ordre de la profondeur