Abstract
Il faut commencer par saluer le choix qu’a fait la rédaction des Cahiers philosophiques de consacrer un numéro entier de la revue à la théorie épicurienne de la connaissance, la canonique. Celle-ci en effet est restée longtemps le parent pauvre des études épicuriennes, en dépit de l’intérêt manifesté dès le XIXe siècle par des savants prestigieux comme Pierce, dont nous aurons à reparler, et de travaux plus récents qui ont fait date, dont ceux d’E. Asmis ou de G. Striker. Certes, comme le sig...