Abstract
La somme d’Humbrecht fait preuve d’une érudition peu commune et d’un réel amour de Thomas d’Aquin (mais au détriment d’Aristote, comme c’est de mode). Sa réflexion s’allonge au fil de la plume, en des méandres et des reflux quelquefois difficiles à suivre. Mais donne aussi le sentiment heureux d’une libre méditation de l’auteur voguant au gré de ses pensées, méditation à laquelle il nous invite avec amitié, pourvu que nous acceptions de nous laisser guider. Hélas, si nous branchons un GPS, nous réalisons que nous nous promenons benoîtement au milieu de sables mouvants prêts à nous engloutir tout entiers à chaque pas.